24.05.04

J - 7 (5) = 23 mai
Il y a des jours comme ça…

On se réveille (Tôt) après s’être couché tard et on se réunit avec soi-même :

- Salut, ça va ?
- Mouais…

Suivent quelques échanges et on se dit que c’est pour aujourd’hui, que l’on a besoin de se prouver quelque chose, de se rassurer, de vraiment tester sa préparation.

Alors, on s’habille, avec les habits du pèlerinage, on charge son sac, avec plus que ce l’on portera, on décide de ne pas prendre à manger :crazy:, on remplit son réservoir d’eau des maximum 2 litres salvateurs et on part.

Il est 7h45, on s’active parce que l’on a rendez-vous, avec soi-même au sommet du Ventoux. Il fait beau, déjà presque chaud et les kilomètres à franchir semblent une montagne…

Une dizaine d’entre eux plus loin, l’objet de notre quête du jour apparaît dans le lointain. Lointain, c’est le mot juste.

"Encore plus de 30 kilomètres..."

Le chemin change sans cesse, passant du goudron le plus anonyme à des coins échappés des films de Cocteau.

"Où es-tu Jean ?"

A une quinzaine de kilomètres du sommet, l’eau se tarit. La volonté devra la remplacer, plus facile à écrire qu’à vivre. Quoique l’idée maîtresse de la journée : Faire plus dur que ce que je pourrais vivre après…, me pousse 88|.

A environ 8 kilomètres de la délivrance, je commets une erreur magistrale. Mourrant de faim (Comme me l’a dit un de mes fils à propos du fait de n’avoir pas pris de nourriture : « C’est malin ! »), je croque une pastille destinée à apporter du sucre et autres éléments à un organisme éprouvé.

Idéal sur le papier, catastrophique dans la réalité, sans eau l’œsophage me brûle et me brûlera dès lors jusqu’en haut >:(.

"Un dernier coup de collier"

Alors que ma moyenne était bonne, je suis pratiquement arrêté pour les derniers kilomètres mais je parviens au sommet vers 16h00. Je suis heureux, j’ai répondu présent au rendez-vous idiot (Pour l’extérieur) que je me suis fixé.

Un peu plus de 40 kilomètres, dont plus de 30 de montée en un peu plus de 8 heures. Avec un sac à dos trop lourd, pas assez d’eau et sans nourriture, je partirai confiant.

Ah :idea:, à propos, et l’histoire est rigoureusement authentique. Lorsque j’ai eu un coup au moral et que je me suis posé beaucoup de questions sur ce que j’étais en train de faire, j’ai jeté un coup en contrebas et un panneau m’a sauté aux yeux.

"Sans commentaires"

Comme dirait Pierre Desproges, étonnant non ?

;D
by Manuel at 08:35:18
Comments (0) | Trackback (0) | Pingback (0)

Adresse de trackback pour cet article:

http://blog.manuelmartin.com/htxxxsrv/trackback.php/125

Commentaires, Trackbacks, Pingbacks:

Cet article n'a pas de Commentaires/Trackbacks/Pingbacks pour le moment...

Laisser un commentaire:


Votre adresse email ne sera pas affichée sur ce site.

Votre URL sera affichée.

Balises XHTML autorisées: <a, strong, em, b, i, del, ins, dfn, code, q, samp, kdb, var, cite, abbr, acronym, sub, sup, dl, ul, ol, li, p, br, bdo, dt, dd>
Les URLs, adresses email, AIM et ICQ seront converties automatiquement.
Options:
(Les retours à la ligne deviennent des <br />)
(Placer des cookies pour le nom, l'email & l'url)

Blogs à lire
Continuum    Maxence
archives
Octobre 2004 (1)
Août 2004 (5)
Juillet 2004 (32)
Juin 2004 (34)
Mai 2004 (31)
Avril 2004 (30)
Mars 2004 (31)
Février 2004 (14)
Divers
S'identifier...