08.02.06
Mercredi 8 février
Outreau Acte II
Le 19 janvier dernier, j’ai évoqué l’audition publique des « 13 acquittés d’Outreau » car leurs témoignages furent si dramatiques qu’il m’avait été impossible de retenir mes larmes. L’évocation de leur enfer les avait d’ailleurs eux-mêmes tant bouleversé que l’un d’eux avait fait une tentative de suicide quelques heures plus tard…
Depuis, le Juge Burgaud est devenu le fusible que tout le monde s’arrache, le maillon faible qu’il sera aisé de jeter aux oubliettes des erreurs judiciaires, le crétin que la magistrature a eu la malchance d’accueillir dans ses rangs.
Ne trouvez-vous pas la ficelle trop grosse ou l’explication trop sommaire ?
Ce petit juge, de la race des Lambert, (Celui de l’affaire Villemin qui avait ruiné dans les premières heures l’intégralité de la procédure à venir en ne procédant pas aux investigations nécessaires) serait donc l’unique responsable de cette mascarade tragique ?
Son parcours à l’école nationale de la magistrature lui avait pourtant valu un classement de sortie flatteur malgré qu’un de ces anciens professeurs se souvienne aujourd’hui de lui comme un « psychorigide ».
La schizophrénie a donc encore frappé l’administration, elle avait reconnu Fabrice Burgaud comme un bon élément et lui s’était rapidement paré de l’infaillibilité théorique de sa fonction, (Les acquittés ont d’ailleurs abondamment témoigné de son comportement glacial, voire dédaigneux), la justice s’étant fait prendre la main dans le sac de l’erreur judiciaire, elle se souvient subitement des travers psychologiques presque des tares de l’ex-bon élève, schizo quand tu nous tiens !
Il sera donc fondamental d’être attentif, très attentif, cet après-midi lorsque Fabrice Burgaud parlera devant la commission parlementaire car, son sort personnel étant déjà scellé, il faudra écouter les silences et observer les trous noirs pour comprendre ce qui émarge de la responsabilité individuelle et surtout ce qui doit être profondément réformé dans un système qui génère des centaines d’erreurs judiciaires chaque année !
A demain…
Extrait de la chronique du 19 janvier comme préparation à son audition de ce jour :
Car un invraisemblable mélange est intervenu entre les abus réels subis par les enfants et le nombre d’ordures qui les avaient commis. Il suffisait à la mère abusive de désigner un pédophile supplémentaire et encore un et encore un pour que le « Juge » se frotte les mains et enrichisse son tableau de chasse, qui, selon ses propres termes avait découvert l’affaire du siècle avec comme résultante triomphale : Burgaud, le Juge du siècle…
Pitoyable…
Comment est-ce possible qu’un magistrat professionnel n’ait pas vu le stratagème de la mère indigne qui tentait de diluer sa responsabilité en accusant des notables, prêtre, huissier, et des personnes locales connues, taxi, boulanger, etc… de ses propres horreurs ?
Mais a-t-il seulement voulu comprendre ?
Le Juge Instructeur doit mener ses investigations à charge et à décharge mais il est clair depuis longtemps que sa dévorante ambition personnelle a poussé Burgaud a empiler les coupables (Qu’il aurait bien entendu dû considérer comme présumés innocents) comme autant de marches vers l’Olympe de la Magistrature auquel son talent, qu’il était le seul à remarquer, le destinait incontestablement.
A l’écoute édifiante des témoignages de ses victimes, on réalise les ravages que son incommensurable incompétence a causés. Un accusé mort en prison, des couples détruits, des enfants profondément traumatisés, des vies détruites, tout cela parce qu’un ver de bureau s’est pris pour un étalon de prétoire…
Le psychologue qui a évalué les accusés a finement déclaré que lorsque l’on paye les expertises au tarif des femmes de ménage, on a des expertises de femme de ménage ! L’envergure de ceux qui étaient en charge de rendre la justice au nom du Peuple Français peut-elle être mieux mesurée ?
Afin de ne pas écrire 25 pages sur un sujet qui n’a pas fini de me révolter, je souhaite conclure sur le devenir du « Juge » burgaud (Même la majuscule me semble exagérée), que risque-t-il ?
Un expert (Un autre !) a déclaré que, compte tenu de la gravité des manquements qui lui sont reprochés, cela pourrait aller jusqu’à la révocation…
Non ? Tout ça ?
Cet incompétent chronique et dangereux provoque des catastrophes en série et la pire sanction serait qu’il ne puisse plus exercer une charge qu’il est visiblement incapable d’assumer ? Il est sûr qu’une profonde réforme de la justice (La majuscule ne passe plus non plus, cela reviendra) est nécessaire.
Ne croyez pas qu’il n’y a qu’en France que le besoin est réel, je vous raconterai un jour un presque dérapage helvétique…
D’ici là, il ne faut surtout pas manquer l’audition publique de burgaud. Après avoir d’ores et déjà déclaré qu’il ne s’excuserait pas, jusqu’où sera-t-il capable d’aller ?
Très très loin, très très bas assurément !
by Manuel at 06:54:16
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