08.05.05
Dimanche 8 mai
Journée de paix !
60 années après la fin de ce conflit mondial qui causé tant de victimes que le chiffre en est devenu incompréhensible, en tout cas pour moi ; pour apprécier cette entrée en matière essayez de multiplier la peine ressentie par la perte d’un seul être cher à votre cœur par les millions de morts de cette boucherie…
Impossible et pourtant c’est bien ce qui est arrivé à notre « civilisation » et à nos parents et grands-parents. En référence à l’horreur du 26 décembre dernier, un tsunami de peine, de sang et de malheur a alors parcouru alors la Terre n’épargnant aucune région, aucun pays et aucune personne.
Je ne sais pas combien de générations il faudra encore pour que cette ignominie s’apaise dans l’inconscient collectif, étant personnellement convaincu qu’un tel niveau d’horreur a déplacé le curseur du possible si loin que d’autres comportements apparaissent depuis comme « passables ».
« Il n’y a pas mort d’homme », entend-on dire régulièrement à propos de telle ou telle exaction. Et pourtant, c’est bien à la racine, à la source de tout comportement inapproprié que la violence devrait être identifiée et apaisée. En acceptant le premier dérapage, la première claque d’un mari à sa femme, le premier coup d’un père à son enfant, etc… on légitime une sorte d’échelle de l’horreur dont l’expression la plus abjecte formait des montagnes d’ossements humains dans les camps nazis…
Paix ! Bannière sous laquelle des millions se sont rassemblés, souvent sans beaucoup de succès, parce que leur caractère ne les prédisposait pas à occuper un poste de pouvoir dans les grands corps qu’ils soient militaires ou policiers.
Jean Marais aimait à rappeler la citation de Cocteau : « Je préfère les chats aux chiens parce qu’il n’y a pas de chats policiers ». Au-delà de l’humour, il y a en toile de fond la vision d’une société humaine reposant sur des principes d’ordre et de conformité alors que l’amour, la tolérance, le respect et l’accomplissement de chacun devraient être les vertus cardinales d’un Monde qui a accueilli son premier prophète il y a plus de 5'000 ans.
Qui peut le plus pouvant le moins, la concorde régnerait alors entre les membres de notre société humaine sans besoin de doigt sur la couture du pantalon, de stigmatisation des différences ou de glorification de l’argent…
Je sais, je rêve et alors ? C’est la base de toute évolution et je pense sincèrement que nous en avons sacrément (Le mot est choisi) besoin !
Je vous quitte avec cette photo prise hier soir peu après le coucher du soleil, j’étais en train d’admirer le paysage (J’aime le jeu de mots qui consiste à prétendre dans le cadre de cette chronique que « Paysage » vient de « Paix »…) lorsque j’ai sursauté en m’entendant appeler… C’était notre ami Martial qui admirait la même scène un peu plus loin et que je n’avais pas vu :
« C’est beau, hein ? »
Oui, c’est très beau, comme ce que nous pouvons faire de nos vies…
A demain, excellent dimanche !
by Manuel at 07:46:12
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