19.09.05

Lundi 19 septembre

Eloge du panache !

Alors qu’une immense majorité « d’hommes politiques » considère leur mandat électif comme une rente de situation, susceptible d’éventuellement évoluer au cours des années mais jamais en tout cas de disparaître, je tiens à donner un grand, un immense coup de chapeau à Gerhard Schröder.

Annoncé comme atomisé par Angela Merkel lorsqu’il a décidé la tenue d’élections anticipées, avec un retard de plus de 15 points dans les sondages, il a brillamment remonté la pente, lutté pied à pied avec son adversaire qui a commis l’erreur de se voir élue alors que le scrutin ne s’était pas encore déroulé.

Attitude extraordinaire de cet « animal » politique qui a déclaré hier après les premiers résultats estimatifs qu’il s’agissait d’une « défaite grandiose » qui lui permettrait de conserver « son » poste de chancelier.

Au-delà des programmes de chaque parti, de leur impact positif ou non sur la vie des citoyens d’un pays, la politique est belle, est grande lorsqu’elle retrouve ses racines, soit la rencontre d’un homme (Ou d’une femme bien sûr, bien que cela soit si rare…) et d’un peuple.

Ce coup de foudre, genre relations interdites à 3 avec un peuple, un politique et une époque…

Dans ce shaker puissant qui s’appelle la démocratie vont se mélanger ces ingrédients qui construiront l’histoire…

Ce n’est pas si souvent que l’on peut être témoin de cette imprédictible alchimie, j’étais heureux hier soir de la voir s’incarner sous mes yeux.

" Bravo, Monsieur le Chancelier ! "

Quant à Angela Merkel, je n’ai pas beaucoup d’efforts à faire pour l’imaginer se mordant les doigts et tout le reste d’avoir été si agressive contre Gerhard Schröder pendant sa campagne car, maintenant, comment faire pour constituer une coalition avec lui ?

La coalition se fera peut-être, sûrement, mais sans Angela parce que c’était elle, parce que c’était lui…

Mes derniers mots du jour viendront d’un pont jeté à travers les âges et les rôles, lorsqu’à la fin de « Cyrano de Begerac » (Mon livre culte…), Cyrano meurt dans les bras de Roxanne, la femme qu’il a tant aimée et qui l’aime enfin mais trop tard, son dernier soupir fait référence à la seule chose à laquelle il n’a jamais renoncé… son panache !

Bravo Gerhard d’avoir tant de cœur dans cet univers qui en a si peu…

A demain

:P

by Manuel at 08:56:21

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