08.02.06
Jeudi 9 février
Outreau ou Outrance ?
La très longue audition du petit juge burgaud a permis de donner un coup de sonde à l’abysse du scandale d’Outreau, juste un coup de sonde et ceci sans succès car le fond n’a pas été encore mesuré…
Tout d’abord l’impression générale, comment une justice digne de ce nom a-t-elle pu confier de telles responsabilités à ce jeune homme bafouillant, incapable la plupart du temps de s’expliquer avec clarté et balbutiant des arguments souvent contradictoires ?
Avouant notamment sans vergogne avoir choisi cette juridiction parce que sa femme était déjà en poste dans cette région !
Aux nombreuses et pertinentes questions de la commission parlementaire, sa ligne de défense a été invraisemblable, incompréhensible et j’ose le dire indigne parce que sans aucune humanité même de la plus petite essence.
Ses avocats, qui l’encadraient et lui soufflaient une partie non négligeable de ses réponses, au lieu de le servir faisaient comme une caisse de résonnance insoutenable à la vacuité de son raisonnement.
Les exemples du comportement aberrant du juge se sont enchaînés les uns après les autres avec un arrière-goût pour les téléspectateurs dont l’amertume n’a cessé de se renforcer, plus les parlementaires l’interrogeaient moins il répondait. Plus ils étaient précis dans leurs demandes et plus une peur primale s’incarnait en nous.
Oui, il était possible que cela nous arrive puisque le système n’était équipé d’aucun garde-fou !
J’en veux pour preuve le fait que burgaud n’a cessé de se réfugier derrière sa hiérarchie qui l’avait suivi avec nombre d’autres magistrats ayant confirmé ses décisions. Voulant prouver ainsi que son travail avait été non seulement apprécié mais également contrôlé par d’autres échelons, notablement plus aguerris.
Prenons l’exemple du juge des libertés et de la détention, personnage-clé décidant de la mise en détention provisoire (Pour mémoire, les acquittés d’Outreau ont passé à eux tous plus de 26 années en prison…) qui était-il dans ce dossier ?
C’est ce que nous apprend le « Canard Enchaîné » dans son édition d’hier, il se nomme Maurice Marlière… Et alors ?
Merci au « Canard », à la lecture duquel je renvoie chacun de nous, de nous en dire plus car ce « monsieur » Marlière avait été muté 5 ans en Martinique pour « Vol à l’étalage » !!!! et c’est au retour de son purgatoire antillais qu’il a pris en main une partie du destin des acquittés d’Outreau, tant de « compétences » réunies dans une même affaire, cela semble sortir d’un mauvais roman de gare.
Ma conclusion fera référence à une insulte faite à l’avenir car ce que beaucoup de commentateurs retiennent d’ores et déjà de cette lamentable mascarade est qu’il faudra dorénavant prêter une attention plus soutenue à la voix de l’enfant et s’en méfier !
Que des années d’efforts incessants des représentants de nos petits pour que leur faible voix soit mieux entendue par les autorités en général et les tribunaux en particulier se trouvent ainsi ruinées par une baudruche incompétente et déshumanisée me désespère.
Au-delà des tragédies personnelles, je souhaite attirer l’attention de tous sur ce risque majeur !
Dans tous les cas, mon ami « CyberDodo » sera leur avocat infatigable, incorruptible et dévoué, comptez sur lui… Tous les siens ont été décimés par ce type d’homme, il est revenu pour protéger nos petits et leur environnement, et sa motivation est à la hauteur du drame vécu par son espèce…
A demain…
by Manuel at 23:48:51
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