13.02.06
Mardi 14 févier
C’est la Saint-Valentin, mon amour…
Au-delà de l’histoire de Valentin lui-même et de son parcours terrestre pendant l’époque romaine, ce jour m’offre une opportunité de plus de remercier le destin de m’avoir si bien apparié.
Je suis convaincu que la plupart d’entre nous comprend vite que nous sommes faits, conçus, élaborés, prédestinés pour être deux. Les difficultés surviennent lorsque nous tentons de concrétiser cette compréhension…
La pression de notre entourage, de la société, du monde extérieur en général s’ajoute à nos doutes et à nos peurs pour souvent fausser nos premiers émois et nos premiers choix. C’est à mon humble avis une des raisons de l’explosion du nombre de divorces dans les sociétés occidentales.
Il nous faut faire comme tout le monde, cela débouche sur des unions, légales ou pas, qui sont de simples actes sociaux, à des années-lumière de la pure rencontre de 2 êtres.
Certains en réaction choisissent d’ailleurs de faire le contraire de tout le monde, ils sont contre le mariage et/ou une relation stable comme d’autres sont contre les Mac ou les produits bio, par volonté d’être différent ; Ségolène Royal et son compagnon François Hollande sont un bon exemple de cette « modernité » post soixante-huitarde, cela faisait bien de ne pas se marier, à l’époque…
La rencontre de 2 êtres ! J’ai déjà évoqué cet extraordinaire échange avec Jean Marais lorsque nous parlions de sa relation avec Jean Cocteau et que je m’étonnais naïvement mais respectueusement qu’il ait pu tomber amoureux d’un homme…
Le voile de l’incompréhension s’est déchiré quand sa voix, cette merveilleuse voix, a simplement répondu :
J’ai rencontré une âme et les âmes n’ont pas de sexe !
Une âme, c’est exactement cela, parce c’est au-delà du paraître, de la société, des autres, des conventions et de ce qu’il faut ou qu’il ne faut pas faire…
Il y a quelques années, j’ai eu l’immense chance de rencontrer cette âme sans laquelle la mienne n’aurait pu éclore, ce socle sur lequel j’ai pu m’ancrer pour savoir où aller, cette moitié qui, mathématique de l’amour aidant, fait d’elle et de moi beaucoup plus que le double de nos individualités.
C’est donc naturellement à elle, celle qui est plus que ma compagne, plus que ma femme, plus que ce que mes mots pourraient décrire, que je dédie cette chronique de Saint-Valentin.
Parce que sur le chemin des étoiles, j’ai appris que l’amour préexistait le destin terrestre des hommes et lui succédait dans une éternité rayonnante…
A demain !
N.B : 2 remarques finales sur Saint-Valentin, la première j’aurai une pensée émue pour lui si nous arrivons à Rome avec mon fils en juillet prochain, puisque c’est là qu’il fut martyrisé le 14 février 268…
La seconde est une pensée à un petit garçon merveilleux qui n’a plus besoin de savoir que Saint-Valentin est aussi le Saint Patron des épileptiques, puisqu’il s’est si bien occupé de lui…
by Manuel at 23:12:06
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