16.04.06
Dimanche16 avril
Le cerveau : la plus belle usine à rêves !
Il y a longtemps que j’avais envie de consacrer quelques lignes à cette fantastique machine dont nous sommes tous équipés ; elle trône dans notre boîte crânienne et nous n’y prêtons guère d’attention sauf lorsqu’elle balbutie sa partition, alors qu’elle…
…est capable de tant de merveilles !
Concentrons-nous sur les rêves, ma nuit ayant été particulièrement riche elle m’offre l’opportunité de cette chronique. Permettez-moi donc de partager avec vous les voyages oniriques dont je me souviens et desquels je viens juste de revenir...
J’ai commencé mon aventure nocturne par une visite d’un chantier extraordinaire, des hommes construisaient un gigantesque barrage entre des falaises dont on ne devinait qu’à peine le sommet, les perspectives étaient réellement impressionnantes.
J’étais comme immatériel, capable de me mouvoir sans l’usage de mes membres, une seule pression de ma volonté et je me baladais en flottant à quelque distance du sol, sans effort et sans bruit.
Aucun des ouvriers asiatiques présents ne me voyait, j’étais autant estomaqué par ce qui m’entourait qu’enthousiasmé par mes capacités « planantes »…
Second rêve après un court réveil, j’entretenais les chênes truffiers que nous venons de planter. Le temps avait visiblement passé parce qu’ils étaient plus grands que moi mais ce décalage temporel n’avait pas affecté la famille qui elle n’avait pas changé, personne n’avait grandi.
Il faisait beau, l’atmosphère était joyeuse, légèrement brumeuse comme dans les films de David Hamilton, j’étais content d’être là et je les aimais tellement.
Nouvelle coupure dans ce film « made in Dreamland », je roulais dans ce que j’ai cru reconnaître comme étant une Mercedes mais un prototype dont la carrosserie était entièrement en fibre de carbone noire avec ses rayures caractéristiques.
L’intérieur du cockpit était baigné d’une curieuse lumière bleue qui ne venait de nulle part mais était très agréable. Le pare-brise profitait de la technologie « tête haute » qui projetait les informations usuelles en transparence, elles étaient également bleues ; curieux pour moi qui habituellement n’apprécie pas particulièrement cette couleur.
Quant aux performances, comment les décrire ?
J’ai sans doute dû regarder sans m’en rendre compte nos aînés se défier sur « Gran Turismo » avec leur console de jeux car ce que cette voiture était capable de faire était tout simplement… impossible ! Mais quel plaisir…
Tout cela grâce à un organe de moins de 2 kilos qui n’utilise même pas 10% de son potentiel pour créer des univers sensoriels qu’aucune de nos triomphantes créations technologiques actuelles n’arrive même pas à imaginer.
Au réveil, j’étais content, j’ai ouvert les volets, le soleil brille et cette journée promet d’être belle comme l’a été ma nuit.
Nous sommes décidemment remplis de ressources, charge à nous de trouver comment les activer et en profiter ici et maintenant, et surtout après ailleurs…
Excellent dimanche de Pâques à vous
by Manuel at 09:09:54
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