20.09.05
Mercredi 21 septembre
Honte à une certaine église…
Le procès du prêtre canadien, Denis Vadeboncoeur, qui s’est ouvert lundi à la cour d’assises d’Evreux met en pleine lumière des comportements ignobles qui ne devraient plus pouvoir exister dans l’église catholique du III ème millénaire.
Qu’un « homme » qui a été condamné à 20 mois d’emprisonnement en 1985 pour "grossière indécence, sodomie et agressions sexuelles sur des adolescents" ait pu être à nouveau mis en contact avec des enfants est plus qu’une faute, c’est un crime.
Parce que Monseigneur Gaillot qui l’a accueilli dans son évêché, après sa libération, était parfaitement au courant des antécédents de cet exilé sexuel !
Je suis révolté jusqu’au plus profond de mon âme, celle qui a animé mon enveloppe physique pendant les 1'500 kilomètres de notre chemin de Compostelle, celle qui s’identifie à tant de valeurs de la foi catholique, celle qui comprend la notion de pardon et de repentir, celle qui a reçu l’absolution pour ses péchés et celle qui vomit aujourd’hui sur cette ordure…
Comment est-ce possible ? Comment a-t-on pu laisser un tel pervers fréquenter des enfants avec « l’imprimatur » de sa hiérarchie cléricale ? C’est autant inadmissible qu’incompréhensible.
Le niveau croupissant et infâme de cette affaire est souligné par les explications indignes données par l’ancien (Mgr Gaillot) et le nouvel évêque (Mgr David) sur la disparition du dossier du prêtre pédophile, l’un assurant qu’il était au complet lors de son départ et l’autre affirmant qu’il était vide à son arrivée.
Un bouc émissaire ayant été trouvé en la personne de l’ancien secrétaire de Mgr Gaillot, un alcoolique opportunément décédé depuis…
Je crois au rachat de l’être humain, je crois à la notion de seconde chance, je crois au pardon, ce sont de hautes valeurs qui parlent à ce que l’homme a de plus élevé et de plus remarquable.
Mais lorsque l’on touche à des enfants, à l’avenir du monde, à l’innocence incarnée, à la plus merveilleuse création dont nous serons jamais capables, là, on bave, on agresse, on viole la loi même de la nature et cela appelle une réaction primaire, basique, de défense et de rejet absolu.
Absolu comme le crime qui a été commis.
Ce taré et ses suppôts doivent être condamnés de manière exemplaire parce qu’ils ont dévoyé l’étincelle divine qui est en nous et qu’ils l’ont fait en se présentant comme ses gardiens !
Je prône la non violence en toute circonstance, sauf une, on a le devoir de se défendre contre l’abject, j’aurais d’ailleurs volontiers pris la place de la victime* de ce salop, histoire de voir si ses « théories fumeuses, avec apologie de la nudité et de la masturbation collective** » auraient trouvé grâce à mes yeux…
Dans le prévisible cas contraire, il n’aurait sans doute plus jamais fait de mal à un seul enfant !
A demain
* Son nom est Jean-Luc et son « propre » père biologique est un prêtre !
** Selon le commandant Jean-Yves Briand du SRPJ de Rouen qui a mené l’enquête
by Manuel at 23:22:47
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Commentaire de: alexandra
Je vous lis tous les jours mais c'est la première fois que je vous écris parce que je voulais vraiment vous dire à quel point vous faites vibrer ce qu'il y a de plus sensible en moi, en nous ?
Surtout continuez, nous avons un rendez-vous tous les matins et je ne voudrais pas que cela s'arrête.
Merci
21.09.05 @ 07:37
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