13.09.05

Mardi 13 septembre

De ma fenêtre…

Un ami m’a envoyé un message émouvant hier.

Emouvant parce que simple et sincère, il me demandait gentiment des nouvelles et me priait de regarder la mer par ma fenêtre pour lui… Parce qu’il allait travailler 12 heures d’affilée dans un environnement sans soleil et rempli de fumée…

Je me suis demandé s’il fallait que je donne suite à sa demande, ne serait-ce pas une pierre de plus dans son jardin ?

Puis, je me suis souvenu comment j’ai fonctionné pendant des années, je me suis rappelé ce qui a gardé vivant mon espoir dans mes plus durs moments… cette certitude qu’un jour ma vie serait belle, qu’elle me comblerait, qu’elle serait un espace de liberté dans lequel je me réaliserais, enfin…

Cette vision m’a concrètement gardé en vie pendant que je travaillais, travaillais, travaillais, cherchant à travers cet engagement de tous les instants à échapper à une destinée qui, autrement, aurait été décidée à ma place.

J’étais venu avec un ami visiter Monaco lorsque j’avais 18 ans et je m’étais promis à cette occasion que je viendrais m’y établir un jour ! Bien présomptueux pour quelqu’un qui gagnait alors péniblement quelques centaines de francs chaque mois et qui n’avait aucune fortune familiale pour nourrir ses rêves.

Qu’importe, c’est justement le rêve qui est la fortune !

Parce que l’homme est capable de prouesses lorsqu’elles lui sont inspirées par ce qu’il a de plus sincère en lui. Et qu’y a-t-il de plus sincère qu’un rêve ? Alors pour toi mon ami et pour vous mes amis inconnus, j’ai plaisir à partager le rêve de mes 18 ans, celui qui est passé des yeux de l’intérieur aux autres…

" 12 septembre 2005 à 9h03 "

Et la nuit, pays privilégié des rêves, la magie ne se dément pas

" 12 septembre 2005 à 20h57 "

Comme conclusion, j’aimerais partager avec vous la sensation que j’ai régulièrement en regardant par cette fameuse fenêtre. Comment faire ? Vous pourrez sans doute la ressentir également grâce au film « Brazil » de Terry Gilliam.

Après toutes les turpitudes vécues par le héros tout au long de l’histoire, il quitte ce monde qui l’a tant maltraité et s’envole pour retrouver la femme qu’il aime dans les nuages, enfin libre, enfin heureux…

Si quelques uns d’entre vous veulent partir à la rencontre de leur légende personnelle, « Brazil » est plus qu’un excellent support, c’est à la limite du véhicule personnel avec chauffeur et cela n’a pas de prix, si ce n’est celui de la liberté et de l’accomplissement.

Ce qui pour moi représente la plus grande valeur dans ce monde de boue puisque ce sont d’autres mots pour dire « Je t’aime »…

A demain

:D


by Manuel at 06:11:51

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