22.11.05
Mardi 22 novembre
Le Foot s’est vengé !
J’aurais dû y penser jeudi dernier avant que de me moquer de ce sport…
Il est vrai que la tentation était grande car la portée métaphysique de 22 jeunes gens courant après le même ballon pour le faire aller dans un espace délimité par 3 poutres, tout en étant gardé par un coéquipier habillé différemment de ses camarades, ne m’est pas encore apparue très clairement.
Je pourrais, si on me le demandait gentiment, imaginer de puissantes analogies entre la sphéricité de la balle et « Gaia » notre mère la terre, je pourrais aussi ressentir le cuir comme une prise en mains de notre destin avec l’usure de la peau au contact des semelles, symboles des aléas de la vie.
Je pourrais également voir dans le but, le manque d’amplitude des réussites humaines toujours contraintes par la mort, dans le cas d’espèce représentée par le filet qui empêchera de toute manière un accomplissement terrestre total.
J’avoue que mon imagination serait poussée à ses extrêmes limites si elle devait s’emparer de ce sujet en suivant les interviews d’après match, lors desquelles nos gladiateurs modernes détaillent leurs performances :
« Ouais, y faut dire que le match avait été dur, l’ad.. l’avd… l’adserv… l’autre équipe quoi, qu’elle a bien jouer… Mais nous qu’on a été plus forts, mieux zorganisé et que pour rézumé, on a plus jouer avec la tête ! »
Avant que leurs adversaires (C’est pourtant pas si difficile ?) ne répliquent :
« On a toutessayé ! M’enfin Dupont et Kamel y z’étaient sur le banc, que sans eux c’est pas pareil et qui z’ont quand même u un max de bol, ca y faut l’dir ! Mais la chance elle va tourner, un grand coup de vent à 360° et ca ira mieux… »
Ce mauvais état d’esprit, que je confesse, à l’égard de ce sport lui a donné envie de se venger ce week-end. Pris d’une folie que je ne comprends toujours pas, j’ai accepté la proposition de mon homonyme de fils (Manuel Jr, celui qui va m’accompagner à Rome) d’échanger quelques tirs en occupant alternativement les postes de gardien puis de tireur.
Si la partie « tirs » s’est relativement bien passée, un missile se dirigeant vers ma droite m’a obligé à tenter de bondir vers l’extrémité du but et c’est là que… ma cheville est restée plantée dans une motte…
Je ne doute pas un seul instant que cette motte ait complaisamment cédé aux injonctions du Foot et se soit volontairement dressée sur mon chemin afin de me punir de mon scepticisme acide.
Le résultat est là, entorse et immobilisation !
Mais la partie n’est pas finie, attendez la seconde mi-temps et vous verrez…, non mais !
A demain
N.B : C’est l’anniversaire de mon ami Bernd, je pense à toi mon frère…
by Manuel at 09:13:05
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Commentaire de: Françoise
Bon rétablissement, il est vrai que le foot c'est casse-pied !
22.11.05 @ 10:01
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