19.12.05
Lundi 19 décembre
Evolution, vraiment ?
Aujourd’hui, arrêtons-nous quelques instants sur un de mes grands dadas, Darwin.
Plus exactement, la double inadéquation croissante qui existe à mes yeux entre sa théorie de l’évolution, les progrès visibles et impressionnants de la technologie et l’appauvrissement du monde !
Reprenons, Darwin postula que l’évolution est le résultat de la pression de l’environnement et des obligatoires mutations que cette pression va engendrer pour que l’espèce, quelle qu’elle soit, survive.
En étant moins policé : « Marche ou crève ».
Il est indéniable que cette théorie explique tout où partie de ce que nous pouvons connaître du développement des espèces vivantes de notre planète des origines jusqu’au… XIX siècle !
Pourquoi le XIX siècle ? Parce qu’à mes yeux, une fracture est survenue lors de l’industrialisation des sociétés européennes, la nécessaire satisfaction des besoins fondamentaux qui guidaient les pensées et les actions des scientifiques, des responsables gouvernementaux, etc… s’est transformée en quête de plus en plus effrénée du profit.
Bien sûr, de tout temps les hommes ont cherché leur Eldorado mais celui-ci était, à de très rares exceptions près, obligatoirement lié à un progrès global.
La mise en place de capacités de production décuplées, centuplées, etc… a fait basculer la donne en créant conjointement des postes de travail en masse et la notion de besoins subjectifs.
Les besoins humains initiaux étaient ceux de manger et d’avoir un toit, le travail étant souvent directement lié à cette recherche, agriculture, élevage, etc… Le fait de créer de nouvelles activités permettant d’obtenir une monnaie d’échange universelle était incontestablement une grande avancée mais qui a vite dérapé…
L’argent coulant soudainement à flots, en terme de volume pas d’enrichissement des ouvriers, son étrange et inattendue conséquence s’est trouvée être une augmentation de la population corrélée aux rythmes de production.
Pour le dire autrement, il fallait bien de plus en plus d’acheteurs puisqu’il y avait de plus en plus d’usines !
Darwin revisité…
L’humanité avait basculé de la quête des moyens de survivre à la tentation massive et irrépressible de posséder, pour que vive et se développe l’industrie.
Pourtant personne ne peut contester que la technologie est triomphante dans tous les domaines, sauf un qui résiste désespérément… le bonheur !
Afin de ne pas vous entraîner dans des pages et des pages, j’arrête ici et provisoirement mes réflexions. Je ne peux cependant pas m’empêcher de rêver d’un monde dans lequel l’extraordinaire créativité humaine retrouverait ses racines et s’exprimerait pour l’accomplissement de tous…
M’enfin, il y a des progrès indéniables, voyez ce que des machines modernes, aidées par des régiments d’ingénieurs peuvent produire :
Nul doute qu’avec de tels penseurs et faiseurs, ma femme (Qui est l’heureuse bénéficiaire de ce somptueux cadeau…) et nos contemporains peuvent espérer des lendemains qui chantent (En MP3 ?).
A demain…
by Manuel at 08:13:53
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