20.09.04
Dimanche 19 septembre
Il y a au centre de Bagdad une zone appelée : Zone verte.Qu’a-t-elle de particulier ?
C’est un quartier bunker, hyper sécurisé, dans lequel vivent la plupart des étrangers, certains n’en sortent jamais car leur lieu de travail s’y trouve également. Il témoigne de l’échec patent de la « libération » de l’Irak en terme de reconnaissance populaire.
A la fin de la première phase de la « guerre »*, les américains ont occupé les principaux bâtiments du centre-ville de Bagdad, posant là la première pierre de l’opération « Confiscation » du patrimoine national.
Depuis, l’emprise s’étend, l’efficacité s’éloigne et les morts s’accumulent…
Il faudrait ouvrir les portes de la « Green Zone », permettre aux gens de se parler, de se comprendre et, espoir fou, de s’apprécier. Se cacher derrière des barbelés, des murs de béton et des hommes avec des mitraillettes ne réglera rien.
Le sang de l’Irak est rouge n’en déplaise aux faucons, ce liquide noir et visqueux qui les intéresse tant et qui coule de moins en moins n’aurait jamais dû justifier le début de cette tragédie. Il trace par contre en lettres de feu le prochain chapitre dont chaque page est un faire-part de décès et l’intrigue, un embrasement généralisé potentiel.
N’ouvrez pas que les portes, ouvrez aussi les yeux, il est plus que temps…
* Entre guillemets car du fait de la disparité des forces, « écrasement » serait plus juste.
by Manuel at 10:50:33
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