11.08.05

Jeudi 11 août

Terreur ordinaire…

Nos 2 aînés ont attendu plus de 2 heures leur TGV hier après-midi ! La raison ? « Alerte à la bombe ayant entraîné une fouille complète du train et des passagers », selon l’information laconique donnée par la SNCF !

Ce qui ne restera heureusement qu’une péripétie vu que tout le monde a été acheminé sans souci autre qu’un retard conséquent est symptomatique de « l’époque » dans laquelle notre civilisation est entrée depuis… depuis quand d’ailleurs ?

Comment définir et repérer la charnière entre les années d’insouciance et les années d’inquiétude ?

Lorsque l’on interroge les jeunes retraités, les années soixante jusqu’au début des années soixante-dix sont restées gravées dans leur mémoire comme une période bénie mais si c’est la génération d’avant qui s’exprime, ils vous parleront de la sortie de la deuxième guerre mondiale comme d’une parenthèse où ils ont vu la noirceur du ciel se déchirer sous les coups d’une tempête d’optimisme.

Mon grand-père paternel qui était né en 1901 (Et qui nous a quitté à 94 ans…) me parlait de l’entre-deux guerres comme d’un œil de cyclone hors du temps, aussi dur qu’onirique.

Quelle aurait pu être la réponse de ceux d’avant et d’encore avant et d’encore encore avant ?

La nature profondément belliqueuse de l’homme lui a-t-elle vraiment permis de vivre de longues périodes paisibles ? Ou devrions-nous plutôt parler « d’état conflictuel permanent » comme de l’état « naturel » de la société humaine?

Les moments d’insouciance étant dès lors strictement liés à notre âge ou à notre perception égoïste et pas à l’état réel du monde !

Comme démonstration, je vous encourage à acheter le « Science et Vie » du mois d’août afin d’y lire l’insoutenable récit du docteur Michihiko Hachiya qui était directeur d’un hôpital à Hiroshima en août 1945 et qui a consigné dans un journal ce qu’il a vu et vécu.

A rapprocher de la vague de joie qui parcourait le monde à l’annonce de la fin de la guerre…

" Les hommes ont osé le faire ! "

Conclusion ?

Pas de félicité sans solidarité ou alors une sorte de « coitus interruptus » du bonheur, cela part bien mais cela ne va nulle part…

A demain

:>
by Manuel at 06:48:30

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