24.10.05
Lundi 24 octobre
Messine, Taormina...
La météo du jour était annoncée par le journal du bord comme : « Partiellement nuageux / pluie », heureusement parce que je n’ose imaginer les coups de soleil et la déshydratation si on avait osé nous dire : « Ciel bleu, 25° », ce que nous avons eu dans la réalité de cette belle escale en terre Sicule (Les Sicules sont un peuple qui occupèrent la région, 13 siècles avant J-C. Leur nom donna peut-être des idées à d’autres qui allaient venir plus de 30 siècles plus tard… J’y reviendrai).
Toute la spécificité sicilienne apparaît lorsque de Messine on regarde simplement en face !
La Calabre est là, si proche, tout en étant séparée par ce détroit qui marque une frontière naturelle, une différence, qui définit et justifie toutes les traditions…
L’arrivée au petit matin dans une ambiance laiteuse est paisible
Grâce à un autre Giuseppe (Nous avons pris un abonnement !), nous nous retrouvons à Taormina où depuis le théâtre gréco-romain on bénéficie d’une vue splendide sur l’Etna
Ce joyau de 5'400 places, à l’acoustique parfaite, a vu sa construction débuter au III ème siècle avant J-C., sa situation sur cet éperon rocheux surplombant la mer ionienne est tout simplement sublime et l’émotion est réelle d’avoir la chance d’être là !
La visite de Taormina est un autre moment de bonheur tant cet endroit semble dédié à l’art de vivre et à la beauté.
L’hôtel Timeo, celui du « Grand Bleu »
Ambiance « taorminienne »
Les idées dont je parlais à propos des Sicules sont une référence idiote aux « préférences » de nombres d’artistes ayant célébré Taormina, de Guillaume von Gloeden à Roger Peyrefitte, je vous avais prévenu : « Référence idiote » !
De retour à Messine, la Cathédrale en pleine célébration de l’office du dimanche nous a réservé quelques images fortes… Elle nous a à l’œil…
Mais depuis Compostelle, je sais que l’essence des êtres de boue que nous sommes est immortelle
En quittant la Sicile, Maxence, notre photographe de fils de 8 ans, a pris ce cliché
Il symbolise ce qui est pour moi l’énergie qui anime ce « continuum » dont nous sommes d’infimes mais indispensables fragments : l’amour.
Mon Dieu (Appropriation !) est témoin de ce sentiment qui occupe chaque molécule de mon être, merci à toi ma femme, à vous mes enfants et à vous mes amis, connus ou encore inconnus, de m’avoir fait ce cadeau merveilleux d’exister afin que je puisse vous aimer…
Qu’espériez-vous ?
Envoyer quelqu’un comme moi sur la Mare Nostrum, pleine des larmes et de la sueur de toutes les générations qui nous ont précédé ne pouvait pas me laisser indemne, elle vibre, elle ondule, elle gronde des questions, des défis, des passions, des drames, des destins et des miracles de ceux qui nous ont conçu…
Le minuscule réceptacle que je suis n’a que son amour qui soit à sa mesure…
A demain
by Manuel at 05:25:05
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Commentaire de: ines
Merci pour cette belle dernière photo (datée du 23 octobre), c'était mon anniversaire hier et je l'ai prise comme un cadeau.
Bon vent à la famille Martin dans cet extraordinaire voyage!
Bon vent à la famille Martin dans cet extraordinaire voyage!
24.10.05 @ 09:35
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