26.08.05

Vendredi 26 août

« Tuez-le, il ne ressent rien ! »

La dernière édition du JAMA (Journal of the American Medical Association) vient de publier un article dont vous pouvez lire une présentation avec ce lien (En anglais) :

http://jama.ama-assn.org/cgi/content/abstract/294/8/947

Pour le résumer, il répond à une proposition de loi fédérale qui souhaite imposer une obligation d’information de la part des médecins à destination des femmes souhaitant avorter à partir de 20 semaines de grossesse.

Le corps médical serait tenu d’indiquer que le fœtus souffre et devrait proposer qu’une anesthésie directe lui soit administrée.

D’éminents spécialistes, dont vous trouverez la liste en bas de chronique se sont donc penchés sur la question pour conclure « qu’en l’état actuel des connaissances », le fœtus n’est pas capable de ressentir la douleur avant le troisième trimestre et qu’en conséquence, l’administration de toute anesthésie est sans utilité.

Là où mon âme se révolte, c’est lorsque je lis que des « électroencéphalographies suggèrent que la capacité pour une perception fonctionnelle de la douleur n’existe probablement pas avant 29 ou 30 semaines… »

Pour rappel, nous parlons de nos propres petits !

Il y a donc des scientifiques qui se livrent à de telles expériences sur des enfants… De toute manière condamnés à mort sera la réponse systématique avec comme deuxième volet « pour le bien de la science ».

Et le bien de l’homme, pardon du bébé, où se trouve-t-il ?

A propos, cet article a connu une notoriété internationale parce que la directrice de la JAMA s’est plainte d’avoir reçu, suite à la publication, une cinquantaine de messages particulièrement haineux !

S’il faut bien entendu refuser toute forme de violence et la haine en est une, il serait donc incroyable qu’il existe des limites, des sanctuaires, des zones sacrées dans lesquels l’exercice du « génie humain » ne serait pas le bienvenu ?

Au risque de choquer, je me permets une comparaison terrible…

Les Nazis ont employé des centaines d’ingénieurs afin de perfectionner en continu les procédés qui permettaient de tuer, chaque jour, des milliers de gens à la chaîne. L’objectif étant d’éviter toute rébellion et d’augmenter cette cadence diabolique !

Savez-vous ce qu’ont déclaré les dits ingénieurs après leur arrestation et la mort de millions d’innocents ?

« Puisqu’il fallait de toute manière tuer ces malheureux, autant qu’ils aient souffert le moins possible… »

C’est donc bien à la base que le postulat était erroné : « Puisqu’il fallait de toute manière les tuer… »

" No comment ! "

A demain !

:crazy:


by Manuel at 09:13:43

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