28.02.05

Lundi 28 février

Retour, retrouvailles & cadeaux…

Le soleil se lève sur Delhi lorsque nous la quittons :

" A bientôt... "

Quelques 18 heures plus tard, nous sommes bien arrivés après un voyage, cette fois-ci, sans souci. Merci Air India !

Les 4 garçons et leur mamie semblaient aussi heureux de nous revoir que nous de les serrer dans nos bras…

Nous avons enfin pu ouvrir les présents de nos amis indiens et y avons découvert ces merveilles, la première en marbre blanc :

" Shiva, la mort de la mort... "

La seconde mixant plusieurs matériaux :

" Avec, entre autres, Ganesh... "

Les amateurs de symbolique prendront beaucoup de plaisir à la vision de la première image et au déchiffrement de la seconde…

Merci encore à nos amis indiens et à dans un mois…

En ce qui nous concerne, à demain !

;D


by Manuel at 10:10:48

27.02.05

Dimanche 27 février
See you India!

Dernier jour à Delhi, traversée à nouveau en tout sens pour cause d’activités multiples. Matinée à Faridabad pour finaliser la préparation du dernier épisode de la série et partager un au revoir sympathique avec l’équipe qui a même eu la gentillesse de nous offrir des cadeaux…

" Thanks, Shukria... "

Je ne sais pas encore ce qu’il y a à l’intérieur, ni Alice d’ailleurs, dès que nous les aurons ouverts à la maison, je ferai une nouvelle photo !

Parmi les nombreux membres de l’équipe :

" No comment ! "

Sans oublier José, le linguiste, qui traduit les directives de l’anglais vers les différents dialectes parlés par les dizaines d'animateurs :

" No comment ! "

En sortant, nous nous sommes arrêtés chez un ébéniste qui fait des portes sculptées superbes et avec qui nous avons sympathisé. Il nous a même invité à venir manger chez lui lors de notre prochain séjour en avril. Nous irons avec plaisir !

" No comment ! "

Sur la route qui nous conduisait à un autre marché artisanal, nous avons eu le plaisir de constater l’ambition sans limites de nos amis indiens. Ce sympathique rickshaw propose rien de moins que du courrier international ! A 50 kilomètres / heure maximum, mieux vaut ne pas être trop pressé… notez qu’il n’y a nul mention « express », donc ambitieux mais honnête !

" Attention, il arrive... "

Les transports étant l’un des domaines dans lequel la créativité locale s’exprime le mieux, voilà un équipage raisonnable car nous avons également croisé la famille avec ses 2 enfants juchée sur une seule moto ainsi que, record en ce qui nous concerne, un père et une mère avec leurs 3 enfants sur un 2 roues ! Pour info, la petite fille qui est à l’avant sur cette photo est en train de dormir…

" Fou ! "

Signalons aussi l’harmonie existant entre les vaches et les hommes, j’en veux pour preuve cette image amusante : « On traverse ? Attends un peu, il y a trop de voitures ! »

" Sympa... "

Cette chronique s’achève sur l’« India Gate » où sont honorés les 14'000 morts indiens de la seconde guerre mondiale, impressionnant symbole pour un superbe séjour. Avec nos sincères remerciements pour ce merveilleux accueil.

" Respect... "

A bientôt !

:)

N:B: Cette chronique est envoyée depuis Francfort où il fait moins 7 avec de la neige (Encore !) sur les pistes...


by Manuel at 12:02:37

26.02.05

Samedi 26 février

Inde, tiraillée entre l’espoir et le malheur…

Notre aller et retour express s’achèvera dimanche matin avec un départ avant le lever du soleil… Encore une longue nuit en prévision !

Nous avons passé la majeure partie de la journée de vendredi au studio à détailler les épisodes entamés et ceux encore à réaliser, intéressants échanges intercontinentaux sur nos perceptions respectives des sujets sensibles abordés par cette série.

Les droits humains et plus particulièrement ceux des plus faibles d’entre nous, les enfants, sont incontournables dans tous les pays du monde ; avec sans doute encore plus d’acuité pour ceux que l’on qualifie comme étant « en voie de développement ».

Preuve terrible donnée tout à l’heure par cette mendiante croisée au détour d’une rue qui tenait dans ses bras une fillette qui pouvait avoir au maximum 2 ans et dont la tête était entourée de bandages maculés de sang ; son oreille gauche, pratiquement arrachée, ne tenant plus que par quelques lambeaux de chair.

Impossible de ne pas accéder à sa demande d’argent ; pour nous entendre expliquer peu après par la personne du studio qui nous accompagnait que la fillette avait certainement été louée par ses parents à cette femme. Ceci parce qu’un tel état de délabrement physique chez un tout petit est synonyme de bonnes recettes auprès des étrangers…

J’avais entendu l’histoire lors de précédents voyages en Asie mais cela ne rend pas la situation plus gérable pour autant, comment ne pas donner ? Comment ne pas alimenter ce commerce inimaginable, si commerce il y a, devant une telle souffrance chez une enfant si jeune ?

C’est tout le paradoxe de ces pays où la population est si nombreuse que l’unité s’efface devant le groupe, que représente un enfant martyr contre un milliard ? Nous entrons dans la mathématique de l’horreur qui veut que la mort d’un être humain ne fasse même pas frémir la balance de la multitude…

Cela donne encore plus de sens à cette série sur les droits de l’enfant, parce que si un seul voyait sa situation s’améliorer ces 5 années d’effort n’auraient pas été vaines et, sans prétention aucune, je sais qu’avec l’ensemble des bonnes volontés impliquées, ONU en tête, il y en aura plus d’un, beaucoup plus…

Pour terminer sur une note positive, ces quelques images comme autant d’instantanés sur une autre réalité, sacrée pour commencer :

" No comment ! "

Ce n’est pas le mouton à 5 pattes, c’est le taxi à 3 roues :

" No comment ! "

Cette illustration d’un pays en marche (Photo « Made in Alice »)

" Le 1er pays du monde dans 10 ans ? "

D’autres taxis à roues mais à propulsion humaine :

" No comment ! "

Enfin un clin d’œil à Danny, philippin exilé en charge de notre dessin animé qu’il en soit doublement remercié !

" Thanks Danny ! "

Cette journée s’est achevée dans un marché artisanal qui présentait quelques merveilles confectionnées par des gens décidemment charmants, la gentillesse semble aller de soi en Inde… Merci à Lord Krishna qui veille à la destinée de la plupart d’entre eux…

A demain

:|


by Manuel at 05:35:20

25.02.05

Vendredi 25 février
Taj Mahal & Red Fort

Que dire ? Comment exprimer, retranscrire cette émotion ressentie… là-bas ?

Cette journée fut celle du merveilleux et de l’amour mais cela fleure tant la répétition que je décrète que pour ce jour à Agra « merveilleux » et « amour » et « émotion » et « larmes » et « tendresse » et « éternité » et « génie » et « Alice » avaient tous la même signification.

Celle de la grandeur des âmes lorsqu’elles sont inspirées par l’indicible et qu’elles parviennent à s’imposer aux êtres de boues que nous sommes lors de notre passage ici-bas…

Je reviendrai dans une autre chronique sur le Taj Mahal et le Red Fort, à chaud il n’est pas possible de décrire, il est juste possible de partager, parcimonieusement, et même pas dans l’ordre…

Depuis le Red Fort :

" Taj Mahal & Red Fort "

Dans le Red Fort :

" Red Fort Agra "

Idem :

" No comment ! "

Bis :

" No comment ! "

A l’extérieur de l’enceinte du Taj Mahal :

" On s'approche... "

Enfin à l’intérieur :

" Taj Mahal - Breathless... "

Vue sur le Red Fort :

" No comment ! "

No comment :

" No comment ! "

Bis :

" No comment ! "

Assurément, le futur ministre indien du Tourisme :

" Un sacré vendeur ! "

La fin de cette inoubliable journée nous donna l’occasion d’assister à un dépannage automobile à la bougie ! Une heure et demie à regarder passer des vélos, autos, chevaux, chameaux et autres ânes (Zut, cela ne rime plus…), une autre manière de prendre le pouls du futur pays le plus peuplé du Monde :

" No comment ! "

J’ai bien dit inoubliable, nos âmes vibreront longtemps encore après la contemplation de ces chefs d’œuvre, témoignage pour le plus prestigieux d’entre eux de l’amour éternel de 2 êtres et, je vais vous faire une confidence, ils s’aiment encore…

A demain

:D
by Manuel at 06:33:07


Jeudi 24 février
Enfin !

Après 36 heures d’un voyage à rebondissement, nos yeux se croisaient légèrement et nous avons eu de la peine à être sûrs de ce que nous voyions !

"Welcome to New Delhi ! "

En effet, après presque 2 années d’efforts, nos amis indiens arrivent tranquillement au bout de leur mission de réalisation des images de la série « CyberDodo et les Droits de l’Enfant », nous sommes donc venus à New Delhi rencontrer l’ensemble de l’équipe afin de partager nos impressions et peaufiner les dernières étapes.

Pour votre serviteur, le retour dans cette ruche quasi indescriptible représente une certaine émotion car ma seule visite remontant à l’année de mes 14 ans, je ne sais comment interpréter ma réponse à leur question systématique : « Etes-vous déjà venu à New Delhi ? »

« Oui, il y a 30 ans ! »

Malgré mes tentatives de mises en garde, le premier contact fut impressionnant pour Alice car on ne plonge pas d’un seul coup dans un univers comme celui-là sans être profondément touché. Cette multitude, ces odeurs contrastées, ce gouffre qui sépare les catégories, ces sourires, cette détresse, cette ambition, ce bouillonnement sont autant de paramètres qu’il est impossible à assimiler sans vive réaction.

Des larmes, j’en ai vu sur son beau visage presque autant que de lumière amusée dans son regard ou d’interrogations, la confrontation avec cette société si différente interpellant notre mode de pensée occidental.

Un des moments les plus riches de notre journée fut notre discussion à bâtons rompus avec les principaux chefs d’équipe du studio, une dizaine de jeunes hommes qui rayonnaient (A raison !) de fierté pour ce qu’ils étaient en train de faire et semblaient apprécier notre visite. Leurs questions et remarques témoignant de leur intérêt pour le Monde et son devenir.

Mais à la différence des discours désabusés convenus que l’on peut entendre dans la « Vieille Europe », nulle trace de résignation dans leurs propos, demain serait meilleur qu’aujourd’hui, ils en étaient sûrs et s’engageaient pour cela.

Attitude à rapprocher de celle des autres membres du studio, heureux d’être salués personnellement et qui ont pris beaucoup de plaisir à nous expliquer en quoi consistait leur travail. Je pense d’ailleurs mettre en ligne un trombinoscope d’ici la fin de notre séjour afin de leur rendre hommage…

A l’exemple de cette « cleaneuse » junior, Miss Mamta :

" No comment ! "

Qui travaille sur l’épisode qui souligne le droit des enfants à être des enfants et à jouer…

" Hommage à son travail... "

(Et si… La Convention Internationale des Droits de l’Enfant a même dû préciser cela…)

Pour en revenir aux photos, la totalité de l’équipe du studio ne pourra pas être présentée car ils sont environ 200 ( !) mais la dizaine dont j’ai parlé plus haut sera mise à l’honneur. Ci-après une partie de ces 200 qui prend sa pause de midi dans le parc qui jouxte le studio :

" L'équipe des images 2ème série..."

Demain, détente… et « honeymoon bis » puisque l’on nous emmène à Agra visiter le Taj Mahal !

Alors si les images légendaires vous passionnent, vous savez où il vous faudra venir surfer…

A demain !


;)

by Manuel at 06:20:07

23.02.05

Mercredi 23 fevrier
Ecole de patience ! :|

Nous sommes bien arrives...

Mais malgre que nous nous trouvions dans un pays a la pointe de l'informatique, je n'ai pas de connexion avec mon portable !

L'utilisation d'un ordinateur local explique donc le manque d'accents et l'absence de photos...

Mais je continue la redaction de mes chroniques et j'espere pouvoir mettre en ligne des photos plus qu'interessantes des demain (Hope !).

Pour le reste, ici il fait doux, beau et il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de gens, cela vous aide-t-il ?

Je suis desole, je ne voulais pas faire du suspense pour le plaisir mais les circonstances l'ont voulu ainsi et de plus demain, nous irons faire une visite qui s'annonce comme extraordinaire, alors...

A demain...

B)


by Manuel at 18:43:49

22.02.05

Mardi 22 février

Les voyages forment la jeunesse… mais après ?

Hier, je vous promettais une chronique sous d’autres latitudes pour aujourd’hui, je ne savais pas à quoi je m’engageais !

Retour sur une chaîne des événements très amusants, de l’extérieur…

Nous sommes partis hier après-midi de Nice en direction de Munich, remugles du Carnaval ?

" Gonflé ! "

Ou annonce de la galère à venir, il est vrai qu’à certains moments cette situation a pu nous gonfler !

Après 3 heures de retard à Nice et en dépit d’un ciel menaçant,

" Tout était écrit dans le ciel ! "

Nous décollons enfin avec la garantie que notre correspondance ne posera pas de difficultés, hélas… Le sans doute sympathique avion qui devait nous emmener ne l’a pas été cette fois-là et nous nous sommes retrouvés perdus à minuit dans la campagne enneigée…

" No comment ! "

Ayant reçu hier l’information que les vols du jour pour notre destination initiale étaient tous complets, nous avions ce matin en main nos billets pour un vol retour sur Nice, départ à 6h45. Lever à 5h00… taxi jusqu’à l’aéroport, bus pour l’embarquement, installation à bord, jus d’orange, ce serait bon ? Doute lors de l’annonce de 1 heure et demie de retard pour dégivrer l’avion et pouvoir utiliser la seule piste encore en service.

" No comment ! "

Une demi heure plus tard, nouvelle annonce le vol est annulé, retour à l’aéroport !

" No comment ! "

Et retour au Service Clients de Lufthansa, celui que nous avions fréquenté avec douleur la veille au soir pendant 2 heures ! Mais cette fois, miracle, une nouvelle confirmation que la richesse d’une entreprise est à rechercher chez ses collaborateurs et pas dans ses machines, nous avons le plaisir d’être « pris en mains » par Filipe Manuel Marques Pereira (J’indique son nom parce que je sais qu’il ira loin…) qui trouve notre histoire invraisemblable et décide qu’une solution est toujours possible.

Motivé, il épluche nos billets, consulte son écran à tout va et réorganise notre vol via Francfort, sans oublier de se battre pour récupérer nos valises et les sécuriser jusqu’à notre destination finale.

Un grand homme !

" No comment ! "

Après une heure d’attente supplémentaire, nous avons enfin embarqué dans l’Airbus A321 pour Francfort. A l’extérieur, les conditions ne s’améliorent pas et il y a encore plus de vols annulés que retardés, c’est dire…

" Va-t-on y arriver ? "

J’envoie cette chronique de Francfort dont nous devrions repartir pour … dans moins d’une heure. Est-ce par superstition ou par prudence apprise, je préfère vous donner rendez-vous demain matin pour la révélation de la destination de notre périple…

A demain !

:roll:
by Manuel at 12:48:28

21.02.05

Lundi 21 février

Effet de serre !

" Hauteurs de Monaco - 20 février 2005 "

Hier en début d’après-midi, nous avons eu l’étonnement d’être confrontés aux prémisses du changement climatique global auquel notre frénésie de consommation nous entraîne…

Bloqué dans une splendide tempête de neige, les accès autoroutiers à Monaco fermés, nous avons tenté d’emprunter la sortie suivante…

" Hauteurs de Monaco - 20 février 2005 "

Sans plus de succès !

2 heures d’efforts plus tard, nous sommes enfin arrivés. On dit merci qui ?

A demain sous un tout autre climat… (Vous verrez !)

;)
by Manuel at 08:06:00

20.02.05

Dimanche 20 février

Les Maldives : un Paradis au Purgatoire…

Le Tsunami responsable en fin de compte de plus de 300'000 victimes aura causé tant de dommages qu’il sera sans doute à la base d’histoires que des générations se transmettront de l’une à l’autre jusqu’à devenir un mythe, à l’égal du déluge biblique.

Je souhaiterais revenir sur ce que le représentant local du programme de développement des Nations Unies a qualifié de : « Désastre silencieux », l’impact du Tsunami aux Maldives.

J’ai découvert cet archipel, il y a une douzaine d’années, et y ai vécu mon premier séjour comme une expérience initiatique. L’île était d’un confort plus que sommaire, les équipements quasi absents, les bungalows tenaient plus de la tente que d’autre chose mais l’environnement était indescriptible !

" Made in Paradise by Manuel M. Martin "

Se baigner dans un lagon débordant de vie sauvage, des tortues en passant par les raies, les requins, les pieuvres ou des milliers d’espèces de poissons aux couleurs et aux formes toujours renouvelées fut un retour magique dans le liquide amniotique de notre mère la Terre.

J’y suis retourné un certain nombre de fois, y écrivant 2 livres et m’offrant pour ma dernière visite le luxe d’un séjour de 5 semaines…

" Made in Paradise by Manuel M. Martin "

Dire que j’apprécie cet endroit est un euphémisme basique et je ne vous ai pas parlé des plongées (Notamment en compagnie de Riccardo, n'est-ce pas mon ami ?).

Lorsque le Tsunami a frappé ce paradis, j’ai ressenti comme un profond sentiment d’injustice, il y a si peu d’endroits comme celui-là sur Terre, pourquoi à son tour devait-il être dévasté ?

Puis l’horreur se révélant avec ses centaines de milliers de martyrs, la destruction matérielle de l’archipel est passée au second plan car les victimes humaines étaient, toutes proportions gardées, peu nombreuses en comparaison de l’hécatombe vécue, notamment par l’Indonésie.

Il y a lieu aujourd’hui de revenir sur le drame qu’a aussi représenté le Tsunami pour les Maldives, quelques chiffres :

- 10% des îles inhabitées ont été totalement détruites

- Un tiers de la population a été sévèrement touché avec ses habitations rasées ou très endommagées, sans parler de l’accès à l’eau coupé.

- Cette population est la plus pauvre de l’archipel, elle a vu en plus ses outils de travail, donc de subsistance, largement disparaître tels que bateaux, filets, etc…

- Au niveau touristique, qui représente 80% des ressources du pays, 19 complexes hôteliers sur 87 ont été touchés, sont fermés et nécessiteront des réparations.

- La banque de développement asiatique estime que le niveau de pauvreté va augmenter de 50% du fait du Tsunami.

Alors en conclusion provisoire, je vous encourage à retourner aux Maldives pour ceux qui sont déjà « accrochés »

" Made in Paradise by Manuel M. Martin "

Ou à les découvrir pour ceux qui ne font que rêver devant ces images magnifiques

" Made in Paradise by Manuel M. Martin "

Les Maldiviens ont besoin de nous, pour reconstruire après le désastre et faire émerger la démocratie…

Mais ça, c’est une autre histoire, à demain !

=>
by Manuel at 10:53:01

19.02.05

Samedi 19 février

Monaco / Lyon = Match de foot ?

" Monaco / Lyon - 18 février 2005 "

Hier soir, mes aînés m’ont gentiment proposé que nous regardions ensemble le match de football Monaco – Lyon. Ayant décliné ce type de proposition à d’innombrables reprises, j’ai facilement cédé à leur aimable pression tant leur enthousiasme était communicatif.

Ils m’ont présenté l’affiche comme exceptionnelle « Un tournant de la saison », la possibilité pour les Monégasques de recoller aux Lyonnais intouchables il y a seulement quelques semaines.

J’avoue que la passion du foot n’ayant jamais trouvé asile en moi (Le choix même de la phrase précédente peut laisser entrevoir ce que je pense de l’addiction de certains et je ne parle pas de Michael et Manu), le plaisir ressenti au début du match était celui de partager un moment sympathique avec mes fils plus que la perspective de voir s’égayer 22 sportifs dans leur aire de jeux.

Quelle déception !

Ces vedettes dans leur discipline ont été incapables, à l’image de l’arbitre, de garder le contrôle. Les mauvais gestes se sont multipliés, que l’on parle d’agressions verbales et même physiques. La haine avait gagné, ce que d’ailleurs aucune des 2 équipes n’a été capable de faire… Démonstratif !

Lorsque l’on parle de violence, d’irrespect, d’incivisme chez les jeunes on ferait bien de regarder ce genre de « spectacle » qui en contient en germes tous les ingrédients. Ceci d’une manière d’autant plus percutante que ces « joueurs » sont des icônes gagnant des fortunes dont l’exemplarité est incontestable.

J’ai 17 ans, si mon joueur préféré est millionnaire, roule en Ferrari, sort avec le top model X ou Y et crache sur l’arbitre (Autre exemple récent), que dois-je faire pour réussir ? Autogoal ?

A demain !

>:(

P.S: J'ai oublié de vous donner le résultat de la confrontation = 1-1, soit match nul !
by Manuel at 09:37:23

18.02.05

Vendredi 18 février

Ils n’ont rien compris et rien appris…

" L'apocalypse nucléaire... "

Le très paradoxal secrétaire à la Défense de W (Comment en effet s’appeler Donald, être américain, être né dans les années 30 et être aussi triste ?) Mister Rumsfeld a demandé hier à une commission du Sénat une ligne de crédit afin de reprendre l’étude de « mini bombes nucléaires » destinées à détruire les bunkers souterrains.

Ce concept, poétiquement dénommé « Robust Nuclear Earth Penetrator» est un enfant maudit du 11 septembre lorsque les Etats-Unis ont fait l’inventaire de leur arsenal et ont estimé qu’ils ne disposaient pas de moyens suffisamment efficaces pour atteindre des installations profondément enterrées.

Cette demande déjà présentée en 2002 avait soulevé un tollé parce qu’elle remettait totalement en cause le principe – déjà condamnable - de dissuasion nucléaire qui veut que ce type d’arme ne puisse servir qu’à répliquer à une attaque de même niveau, annulant de facto son intérêt pour l’agresseur.

Donald Rumsfeld a sciemment brisé hier le tabou de l’atome militaire et affirmé en audience publique les intentions de l’administration à laquelle il appartient : c’est gravissime !

Le monde de l’après Hiroshima était – je devrais pouvoir écrire est, mais… - celui d’une prise de conscience progressive du terrain d’action des hommes, respectivement du bac à sable tragique des militaires. Ils avaient joué pour la première fois avec le feu létal le 6 août 1945 à Hiroshima, avaient récidivé le 9 à Nagasaki.

La « motivation » était simple, comme le sont souvent les ignominies : il fallait terminer la guerre le plus rapidement possible en préservant la vie des soldats alliés. Ce principe à la logique duquel beaucoup pourraient se rallier s’était transformé en sacrifice de centaines de milliers de civils innocents, la logique militaire n’était pas celle des enfants, des femmes et des hommes.

De cette apocalypse (Pour mémoire, la racine grecque est « Apocalupsis » et signifie révélation), est née une conscience que la guerre ne justifiait pas n’importe quel moyen et n’importe quelle conséquence. Oh, bien entendu, elle n’a – n’avait – pas touché tout le monde et partout mais il semblait qu’un consensus se dégage petit à petit.

De l’atlantique à l’Oural en passant par le Pacifique, des hommes d’Etats responsables avaient pu se mettre d’accord pour diminuer leur stock de bombes atroces et l’humanité atomique régressait lentement et, visiblement, pas sûrement…

Jusqu’à hier où le triste Donald a choisi l’instant de la guerre en Irak (Perçue dans beaucoup de pays comme une agression judéo-chrétienne contre le monde musulman), des velléités nucléaires iraniennes et nord coréennes pour passer du mode défensif au mode offensif en matière atomique ! Pour frissonner encore un peu plus, sachez que ces « mini bombes » auraient chacune une puissance 10 fois supérieure à celle d’Hiroshima…

J’espère que les responsables politiques, religieux, scientifiques, académiques, etc… réagiront avec vigueur et empêcheront que ce crime contre l’humanité actuelle et future soit commis, il en va de l’avenir de notre monde.

Rien de plus et rien de moins !

A demain…

:crazy:
by Manuel at 07:44:46

17.02.05

Jeudi 17 février
Pardon Dano ! (Pour le retard… mais tu n’avais pas à naître le jour anniversaire de mon journal…)

Hier, 16 février 2005, mon ami Dano Halsall a eu 42 ans, bon anniversaire à lui !

Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, il s’agit de l’individu qui est à gauche sur la photo.

" Blue Brothers ? "

Ce beau bébé de 1m90 pour 90 kg est un mutant ! Hydrodynamiquement profilé, il m’a montré un jour comment on fait quelque chose que jamais aucun homme n’avait fait avant ; en battant 3 records du monde de natation ; là juste devant moi…

Je ne sais pas si j’ai compris à cette occasion comment on devenait l’homme le plus rapide de tous les temps dans l’eau mais mon amitié et mon admiration pour lui sont sans limites !

Car en plus d’être un sportif surdoué, c’est avant tout un humain dans la plus belle acceptation du terme, qui s’intéresse aux autres, les écoute et les considère – tous – comme des êtres à respecter et à aider s’ils en ont le besoin. Un type vraiment bien.

J’aurais mille anecdotes à raconter, je vais me contenter d’une seule qui illustre bien le personnage. Nous sommes à Madrid en 1986, aux Championnats du Monde de Natation, j’ai tenté d’apporter ma modeste contribution à sa préparation en m’occupant des aspects extra-sportifs de sa saison. L’atmosphère est lourde, la tension extrême, le départ du 50 mètres nage libre va être donné dans quelques instants, dire que je suis concentré est un euphémisme…

L’enceinte qui était si bruyante se fige d’un coup, les finalistes sont appelés sur leurs starting-blocks. Le silence généré par ces milliers de spectateurs qui retiennent leur souffle devient palpable. Les nageurs se penchent, agrippent leur plot et bandent leurs muscles.

Coup de feu du starter, les monstres sont lâchés, le miroir d’eau si calme un instant auparavant bouillonne d’une énergie incroyable. 22 secondes et quelques plus tard, Dano est Vice-Champion du Monde. De joie (?!), je balance un coup de poing dans le ventre d’un de mes voisins, il faut bien évacuer la tension comme on peut, mon voisin évacue surtout de l’air…

Podium dans la foulée, les drapeaux s’élèvent, les larmes s’écoulent, émotion garantie. Je descends des gradins afin de tenter de retrouver Dano, il sort de la zone compétiteurs, sa belle médaille autour du cou. Avant que j’ai pu lui dire quoi que ce soit, il l’enlève et me la tend avec un sourire complice : « Tiens, c’est pour toi ! ».

Cette surprise je ne l’oublierai jamais… Comme tout le reste, car si "on mesure la richesse d’un homme à la valeur de ses amis", je suis comblé…

Merci encore et bis repetita : Bon anniversaire…

:D


by Manuel at 06:42:00

15.02.05

Mercredi 16 février 05 = Sacré anniversaire !
C’est le 16 février 2004 que j’ai entamé ce rendez-vous quotidien avec vous, il y a un an…

" Ma première année de chroniques quotidiennes ! "

C’était sous le titre « Compostelle 2004 » parce que d’une part, j’imaginais que cette aventure pourrait intéresser d’autres gens et que d’autre part, je voulais m’interdire toute tentation de réécriture héroïque !

Je ne savais pas si j’y parviendrais, si nous y parviendrions, car je le sais maintenant c’était une véritable épopée familiale dans laquelle je m’engageais. Si Michael et moi avons reçu notre « Compostella », il est injuste que ma femme et mes 3 autres garçons n’y figurent pas car, à leur manière et dans leur cœur, ils ont marché avec nous.

" 22 juillet 2004 - Arrivée à Santiago ! "

Ce récit quotidien sur une aventure ponctuelle s’est transformé en « Journal du Monde et d’ailleurs» parce que vous m’avez fait le plaisir et l’honneur de répondre présents et de plus en plus nombreux.

J’avoue y avoir pris goût et cette chronique journalière fait désormais partie intégrante de mes journées avec l’immense intérêt personnel de m’obliger à structurer mes réflexions qui, esprit créatif oblige, partent souvent en tous sens !

Dans l’avenir, ce journal va encore évoluer pour accueillir de nouveaux formats d’expression tels que du son, voire des vidéos car je dois tenir compte de vous qui venez des 4 coins de la planète ou presque.

J’exagère ? A vous de juger, voici un exemple des pays de connexion de la journée d’hier :

Etats-Unis, France, Suisse, Belgique, Canada, Seychelles, Italie, Pays-Bas, Ile Maurice, Hongrie, Turquie, Arabie Saoudite, Danemark, Allemagne, Suède, Espagne, Maroc, Colombie, Royaume-Uni…

Sincèrement merci, je suis vraiment comblé par cet intérêt pour un site qui n’a rien à vendre, pas de cadeaux mirobolants à offrir, pas de photos « sensuelles » à dévoiler et qui n’a que sa sincérité comme légitimité.

Voici en conclusion de cette chronique sans doute trop longue et assurément trop nombriliste, mon premier texte du 16 février 2004 :


Tant de choses seraient à dire, tant de phrases à écrire pour expliquer pourquoi je me trouve aujourd’hui à 104 jours d’une telle aventure. Il faudrait que je parle de ma mère, de mon enfance, de sa maladie, de sa disparition. De sa foi, de la mienne, des extraordinaires fluctuations de la mienne serait plus juste à dire. De ma femme, de mes fils, de mon parcours de vie jusqu’à présent, de la merveilleuse demande de mon fils aîné de m’accompagner, de sa détermination, de ce que nous imaginons que seront ces presque 2'000 kilomètres à pied…

Mais non ! Aujourd’hui, je ne vous parlerai pas de tout cela, je me contenterai d’ouvrir une nouvelle fenêtre (Je trouve l’image intéressante) sur cette page d’accueil qui sera graduée en – jusqu’au 30 mai et, je l’espère, en + dès cette date…

J’ai, entre autres, beaucoup surfé pour préparer ce voyage et j’ai pu lire des récits passionnants, des témoignages bouleversants mais pratiquement rien sur l’avant pèlerinage, j’ai eu la sensation d’un manque. Pas chez les pèlerins mais chez moi, j’aurais aimé connaître leur état d’âme. Comment s’était passée leur préparation, leurs doutes, leurs certitudes, leurs craintes…

C‘est ce que je propose de partager avec vous, en toute transparence et humilité. Parce que si nous arrivons à Compostelle le 25 juillet prochain, l’itinéraire sera achevé (Il y a si longtemps que j’ai commencé à marcher dans ma tête…) et si nous n’y arrivons pas, le début du parcours restera !


:idea:
by Manuel at 23:57:59


Mardi 15 février
Le Liban est de retour dans l’actualité…

" 14 février 2005 - Liban... "

Depuis le début des années 90, on avait pris l’habitude de ne considérer le pays du Cèdre que selon 2 aspects, soit celui de l’affairisme pur et dur, la guerre « civile » l’ayant transformé en ruines, la paix se devait de le muer en immense chantier extrêmement profitable.

Soit comme laboratoire expérimental de l’introuvable « solution du Proche-Orient ».

Réducteur et dangereux ! Mais le péché originel n’est pas si vieux et il est grandement le fait de nos amis américains lorsqu’en échange de la participation syrienne à la première guerre du Golfe, ils ont sacrifié les troupes de Michel Aoun et laissé le contrôle du pays à Damas.

Ces derniers offrant, après l’écroulement de l’économie libanaise en 1992, la direction du gouvernement au richissime Rafic Hariri qui a été tué hier.

Les nouvelles structures du pays ont rimé avec : Corruption, clientélisme, inefficacité, affairisme autant de tares qui ont généré une véritable paupérisation de la société libanaise avec près d’un quart de la population vivant sous le seuil de pauvreté. Si l’on y rajoute le confessionnalisme, la question des réfugiés palestiniens et la mainmise syrienne, on serait tenté de conclure qu’il est étonnant qu’un tel drame ne se soit pas produit avant.

A ceux qui voyaient comme un mal nécessaire la présence syrienne, l’attentat d’hier démontre que les marionnettes que Damas a condescendu à mettre en place aux différents postes de l’état libanais ne pouvaient pas être dociles et voyageuses pour aller si souvent en Syrie chercher leurs ordres… et compétentes !

J’ose un commentaire général, à l’heure où les Israéliens et Palestiniens ont entamé un nouveau dialogue, il nous faut nous rappeler qu’il y a près d’un demi million de réfugiés palestiniens au Liban où le Hezbollah bénéficie d’un quasi statut officiel de mouvement de résistance à l’état hébreux.

Ces gens qui vivent dans des conditions abjectes n’ont rien à perdre, si ce n’est leur vie et vu qu’ils sont convaincus d’aller au Paradis s’ils meurent pour une juste cause…

Le Liban du XXIème siècle est peut-être une plus grande poudrière que celui de la fin du XXème, il est grand temps d’écouter le malheur qui hurle là-bas depuis de si longues années…

A demain

by Manuel at 11:04:59

14.02.05

Lundi 14 février

A ma tendre moitié devenue mon tout,

A ma femme rêvée dont je ne m’éveille jamais,

Au plus bel éloge qui se puisse faire de la beauté,

" Saint-Valentin 2005 "

:D

by Manuel at 00:00:59

12.02.05

Dimanche 13 février

Réflexions en images

A titre d’exercice dominical, je vous propose de mettre en parallèle les 2 images ci-après !

La première sert de toile de fond à un hit-parade peu flatteur, celui des 5 plus gros producteurs de gaz à effet de serre de la planète. Les chiffres indiqués sont en kilotonnes émises durant l’année 1999, ils sont tout bonnement effrayants.

" Classement des 5 plus gros producteurs de gaz à effet de serre "

Félicitons cependant la Russie, non pour sa peu glorieuse 3 ème place, mais pour sa signature récente du Protocole de Kyoto qui permet sa ratification et son entrée en vigueur… enfin ! L’espoir reprend des couleurs…

La seconde image est ce que je perçois comme une des meilleures motivations pour préserver notre environnement, ce spectacle m’a été offert ce matin même et j’espère qu’il sera toujours là pour mes enfants, mes petits-enfants, les enfants de ceux-ci et ainsi de suite jusqu’à la fin de nos temps…

" 12 février 2005 - Lever du soleil "

Merci et à demain !

:)


by Manuel at 23:50:20

11.02.05

Samedi 12 février
Hommage à l’artisanat d’art !

En ce jour de marché dans la capitale du Luberon, Apt, vous aurez sans doute la chance d’y croiser derrière son stand quelqu’un de vraiment intéressant : un ferronnier très spécial...

Ce phénomène que nous avons rencontré, il y a 6 ans maintenant, est autant animé d’un humour plus inaltérable que son matériau de base, que passionné par son magnifique métier.

Ayant souvent questionné mon époque sur son côté virtuel, j’ai le plaisir de le mettre à l’honneur de ce journal quotidien pour sa capacité à transformer le banal (Ferraille…) en exceptionnel (Création…). Voici présentée sa dernière réalisation, un garde-corps décoratif en 6 étapes :

" Ferronnier d'art... "

" Le ferronnier en action... "

" 90% des succès sont dus à la préparation ! "

" Son et lumières... "

" Le diable se cache dans les détails... "

" Pas encore terminé et déjà superbe... "

Cela me rappelle le début de mon parcours professionnel avec cette qualification extraordinaire entendue à propos des métiers d’art :

L’intelligence de la main !

Dans le cas du ferronnier du jour, le reste est aussi très réveillé et surtout déborde de gentillesse…

Vous savez ce qu’il vous reste à faire, ne manquent que ses coordonnées :

Téléphone : 04 90 75 36 72 - E-Mail : frank.escartefigue@free.fr

Escartefigue ! Je vous l'avais bien dit, de l’art…

A demain

:idea:

N.B: Je devrais demander à mon ami Christian à qui j'avais offert, pour ses 50 ans, un magnifique lutrin "Made in Escartefigue" l'autorisation de mettre sa photo en ligne, vous verriez un autre aspect créatif du héros du jour...
by Manuel at 22:50:11


Vendredi 11 février
Almost Valentine’s Day for Charles…

Ca y est !

Plus de 30 ans après leur premier baiser, ils vont enfin convoler. Ce terme, au demeurant totalement approprié, est particulièrement intéressant… Décomposons-le ensemble :

CONVOLER

Con voler, tout est dit !

Ceci décomposé, occupons-nous précisément de l’état de fraîcheur des jeunes mariés…

Charles, grand amateur de chasse à courre, est donc parvenu à se faire rattraper, voire attraper par la femme du grand cervidé qu’il a lui-même contribué à superbement couronner ! Les 2, non plus tourtereaux, éventuellement tourteaux vont donc se marier au début avril.

Malheureusement pas le 1er, ce qui aurait été un comble après toutes ces années passées à se cacher dans la cave ou entre toutes ces portes complaisantes ; non nous le décomposerons pas celui-là…

Un sondage, qui n’a rien de prostatique, nous apprend que plus de 70% des grands-bretons sont contre cette union, j’espère pas tout contre parce que franchement sans amour cela doit être dur.. enfin justement pas quoi…

Je pense arrêter ici cet élan (Autre cervidé en l’honneur de Monsieur Camilla) du cœur parce que tant d’émotions me mettent sur les genoux... Que la dite dame, en dévotion à la grâce chevaline, a dédié à l’hippodrome de Cagnes sur Mer.

"No comment"

Je souhaite aux futurs époux (N’y pensez même pas, on peut être coiffée comme un Bobtail et être parfaitement propre, malotrus !) du bonheur (Décomposé ; bon heur, en référence à la saillie matinale que tout bon haras – je ne le répéterai pas – se doit de respecter) et de longues années paisibles…

Après toutes les précédentes (Je parle des années), je ne sais pas s’ils y ont droit (Avec l’âge… les courbes l'emportent généralement sur les droites) mais même les chevaux partent à la retraite alors pourquoi pas les cocus ?

A demain

;D

N.B: Je dédie cette facétie à ceux que les jeux avec les mots amusent, pour Charles ce sera plutôt les maux à muse, oh !
by Manuel at 00:07:07

10.02.05

Jeudi 10 février
Pax Americana = 1 milliard de dollars par semaine !

Après une pause – post élections – de quelques jours, le temps est revenu de se pencher au chevet de l’Irak en mesurant l’attractivité irrésistible de ce liquide malodorant et gluant que nous appelons le pétrole, surtout lorsqu’il permet, prime magique, d’allouer des budgets colossaux à l’armée.

W qui s’apprête à demander une nouvelle rallonge de 80 milliards pour les « opérations militaires extérieures » (Soit en Irak et en Afghanistan) ne semble pas effrayé à l’idée que d’ici à la fin de cette année, les Etats-Unis auront dépensé plus de 300 milliards pour tenter d’assurer leur accès à ce liquide vital pour leur mode de vie !

Et l’Afghanistan me direz-vous ?

Rappelez-vous le contexte, post 11 septembre cette fois-ci, qui exigeait que « quelque chose » soit fait, du simple (Croyaient-ils), du rapide et de l’efficace. Comme la répétition d’une autre opération que l’on ne pouvait lancer immédiatement, l’opinion publique nationale et internationale se devant d’être préparée par les « spin doctors » maison…

Retour à la rallonge de guerre prévue de 80 milliards pour 2005 et au budget US 2006 et suivants, les programmes d’assistance tel que « Medicaid », (La sécurité sociale des pauvres et des handicapés), le programme d’aide au logement pour les pauvres, les fonds alloués au CDC (Centre de prévention des maladies), les bourses pour les étudiants, etc… vont être réduits de 150 milliards de dollars sur 10 ans, à rapprocher de la hausse de 4,8% du budget 2006 des dépenses de défense.

Le budget de l’environnement étant réduit de 6% !

Nancy Pelosi, la responsable démocrate de la Chambre des représentants a déclaré que « ce budget était irresponsable tant du point de vue moral que budgétaire », W a sans doute tremblé…

Cette indifférence aux souffrances des autres dans une année qui a débuté de si terrible manière m’a inspiré cette illustration :

"No comment"

La question finale est la suivante ; « Comment qualifier la politique d’un Président qui estime légitime de dépenser 1 milliard de dollars chaque semaine pour entretenir plus de 150'000 soldats faisant « sa » guerre à l’étranger pendant que son propre peuple, ses malades, ses pauvres, ses jeunes, ses vieux, etc… voient leurs conditions de vie se dégrader ? ».

La réponse pourrait sans doute être donnée par le budget américain de l’Environnement et reprise par la majorité : « Je souffre… et je ne comprends même pas pourquoi… »

A demain…

XX(
by Manuel at 08:18:19

09.02.05

Mercredi 9 février
Attention, les extra-terrestres arrivent…

" Nous ne sommes pas seuls... "

Une information importante est, à mon modeste avis, passée complètement inaperçue récemment. Elle a pourtant été publiée par le prestigieux « Financial Times » qui a été un des premiers médias à tirer profit de la nouvelle loi britannique sur la liberté de l’information dénommée « Freedom of information Act ».

Grâce à cette législation, le journal est parvenu à se procurer un courrier interne du Mod, autrement dit le Ministère de la Défense de Sa Gracieuse Majesté, que dit ce courrier ?

Que le Ministère répertorie consciencieusement tous les témoignages de personnes annonçant avoir observé des formes de vie extra-terrestre, dans le but officiel de contrôler que ces manifestations ne représentent pas une menace pour la sécurité du pays.

Sur la masse enregistrée ( !), une fraction seulement a donné lieu à une enquête approfondie et aucune d’entre elles n’a montré de risques pour la Nation.

Et alors ?

Là où le document devient passionnant, c’est quand il précise noir sur blanc que « le Ministère à l’esprit totalement ouvert quant à la hypothèse de vies extra-terrestres ». Or, on sait très bien que beaucoup de nos semblables se conforment naturellement à l’esprit ambiant, lorsqu’il est de bon ton d’être ceci ou cela, ils suivent docilement.

Quelquefois (Souvent ?) à l’encontre de toute logique.

Qu’une des plus importantes administrations d’un des pays les plus influents du monde ait réalisé une telle évolution est pour le moins surprenant… et encourageant.

Back to the egg ! Selon l’un des questionnements scientifiques les plus pointus qui ait jamais été posé mais alors est-ce la poule qui a pondu l’œuf ou l’œuf qui a fait la poule ? En changeant simplement de contexte, est-ce cette attitude d’ouverture qui fait que des milliers de témoignages soient recensés chaque année, en augmentation, ou les témoignages qui s’accumulent qui ont fait évoluer l’administration ?

En hommage aux plus récents événements rapportés (Dans les dernières 2 semaines), des lumières étranges dans le ciel du Kent au sud-est de l’Angleterre ainsi qu’une soucoupe volante au dessus de Stoke-on-Trent dans l’ouest ; j’ose l’affirmation :

Nous ne sommes pas seuls dans l’Univers, il n’y a que les frileux, les bornés ou les mals dans leur peau pour en douter.

Depuis que j’ai compris que je ne suis qu’un brin de la guirlande éternelle qui se déploie dans toute la création, j’en suis heureux… Welcome !

A demain…

:crazy:
by Manuel at 08:03:56

08.02.05

Mardi 8 février

Initiation

Hier, la vie m’a envoyé une de ces mauvaises discussions avec un proche qu’il semble que nous ayons tous à affronter de loin en loin.

Un de ces échanges basés sur de l’incompréhension pure aux relents pestilentiels de mauvaise foi et de volonté de blesser. Très désagréable moment…

Après y avoir consacré quelques heures, réparties en 20 minutes d’orage et le reste en tentatives de ciel bleu, une nuit noire s’était installée au dehors et elle m’appelait ! Comment lui résister ? Comment refuser de me noyer dans sa noirceur écho à celle que je venais de vivre ?

Chaudement vêtu, la température était négative, et surtout chaussé de mes compagnes de Compostelle, je suis sorti dans cette encre aux seuls reflets d’étoiles. A peine engagé sur un sentier forestier, une trace lumineuse dans le ciel m’a interpellé, j’étais sorti me fondre dans un néant sans lune et la lumière était déjà là.

Une lumière vraie, scintillante et émouvante, celle que l’on peut voir lorsque s’éteignent les phares que les hommes ont créé pour tenter d’apaiser leurs peurs viscérales… La nuit était si obscure que mes pieds, à l’égal de mains tendues qui auraient reconnu le terrain en le palpant, se découvraient une sensibilité sans doute forgée sur d’autres chemins…

Dans son écrin noir de magie inconnue, le bruit de la forêt avait de quoi inquiéter l’homme moderne, voire le faire paniquer ; mais l’homme ancestral, lui, se réveillait, ouvrait des yeux qu’il gardait habituellement fermés parce qu’ils auraient été blessés par les scintillements inquiets de la Babylone moderne.

Et ces yeux étranges, parce que reliés à l’âme pas au cerveau, lisaient dans le livre de la nuit absolue la grande histoire du devenir des hommes. Calmement, tranquillement la paix revint en moi, j’étais parti pour marcher longtemps mais après seulement une dizaine de kilomètres en pleine nature, une deuxième étoile filante me signifia qu’il était temps de rentrer.

Ma belle Alice vint me chercher et nous partageâmes, enlacés, quelques instants de plénitude DANS la nuit…

L’absence des couleurs ne signifie pas l’absence de couleurs ; ce n’est même pas hermétique, en gardant son cœur et ses yeux ouverts il suffit de regarder !

A demain…

B)
by Manuel at 07:59:20

07.02.05

Lundi 7 février
Au pays du diamant noir…

" Carpentras - 6 février 2005 "

Sympathique et instructive visite hier à la Fête de la Truffe de Carpentras, capitale mondiale du champignon éponyme…

Etait-ce la perspective de côtoyer ces effluves entre mille reconnaissables, nous avions sur le coup de 13h00 une faim de loup. Qui fut superbement rassasiée à la « Fraiseraie », restaurant qui mérite le détour.

Cette étape fondamentale accomplie à notre grande satisfaction, c’est avec enthousiasme que nous nous sommes rendus à la salle polyvalente de la ville où étaient réunis quelques trufficulteurs qui présentaient leur art ; avec notamment démonstration de « cavage » autrement dit de récolte avec l’aide d’un chien doublée de la dégustation de divers produits dérivés comme celle d’un apéritif à la truffe !

Cependant, toute manifestation dédiée au diamant noir ne serait pas satisfaisante pour ses passionnés sans vente du précieux « Tuber Melanosporum», des assiettes extravagantes étaient « offertes » aux alentours de 100 € les 100 grammes , soit 1'000 € le kilo :

" Calmez-vous, ce n'est qu'une photo... "

A ceux qui se demandent comment le Vaucluse peut receler tant de trésors, il n’y a qu’à regarder les arbres et les merveilles qu’ils abritent pour comprendre… (Notre plus jeune fils l’a trouvé très accueillant !)

"No comment"

Notre promenade s’est achevée par un passage à travers la brocante dominicale et quelques rues typiques !

" Je crois que le mot est : Typique ! "

Nous reviendrons…

A demain !

;)
by Manuel at 00:07:26

06.02.05

Dimanche 6 février
On ne prête pas qu’aux riches, la preuve…

Un chiffre devrait tous nous faire bondir, l’Afrique a payé près de 240 milliards de dollars depuis 1970 au double titre du remboursement de sa dette et du paiement de ses intérêts, affaire terminée alors ?

Malheureusement non ! Puisqu’elle doit encore près de 160 milliards de dollars…

Les pays du G7 se sont réunis à Londres hier pour, selon l’expression consacrée « se pencher au chevet de l’Afrique », le fait même que cette terrible expression soit entrée dans le langage courant montre à quel degré de désintérêt nous sommes parvenus. Parvenus… un autre mot intéressant.

L’Afrique est donc dramatiquement empêtrée dans un cercle plus que vicieux, diabolique… Ses dirigeants successifs, assèchent systématiquement les ressources de leur continent à leur profit personnel mais surtout à celui des « grands frères occidentaux » qui la dépouillent sans états d’âme en laissant quelques miettes à leurs vassaux présidentiels.

L’Afrique, berceau de notre humanité, est devenue le tombeau de ceux qui n’ont pas pu la quitter…

Une lueur était apparue à la lecture du « plan Marshall » proposé par le Ministre britannique des finances Gordon Brown. En effet, en appui à l’objectif remarquable de réduire de moitié la pauvreté dans le monde d’ici à 2015, nos amis grands-bretons assignaient 3 décisions à prendre pour ce sommet du G7 :

1 – Abaissement des barrières commerciales (Aisé à comprendre)

2 – Annulation de la dette des pays les plus pauvres envers les institutions financières internationales (Environ 80 milliards de dollars, également facile à comprendre)

3 – Création d’un système de garantie des emprunts africains par les pays riches.

Le dernier point mérite que l’on s’y attarde un instant. Les pays sont comme des personnes lorsqu’il s’agit d’argent, plus on est riche et moins on paye d’intérêt (!) lorsque l’on emprunte. De là, la mise en place du cercle diabolique évoqué plus haut.

Quand un pays africain souscrit un nouvel emprunt pour payer les intérêts du précédent, comme il est considéré comme un mauvais risque il doit payer un taux d’intérêt double voire triple de celui offert à un « bon » débiteur comme l’Allemagne ou les Etats-Unis !

Résultat ? A titre d’exemple, le revenu moyen par habitant des Etats-Unis en 2003 était d’environ 37'500 dollars, celui du Togo (Dont le Président bienfaiteur vient de décéder après 38 ans d’un règne sans partage) de 310 ! Pour information, le Burundi clôt ce sinistre classement avec 100 dollars par année et par habitant, comment l’Afrique pourrait-elle s’en sortir ?

Les Canadiens ont eux proposé que les pays riches payent pendant 10 ans les intérêts de la dette africaine.

Nelson Mandela, invité par les anglais à soutenir leur plan a simplement et justement demandé que la dette soit annulée et que l’aide annuelle soit doublée de 50 à 100 milliards de dollars !

Conclusion de la réunion ?

" 5 février à Londres ? Et, non... "

Un constat criant de vérité, quoiqu’il semble que l’on ne crie plus trop au Darfour ces derniers temps, des propositions à la pelle (Comme celle qui servira peut-être à enterrer les enfants africains) et un désaccord final, les américains notamment ne trouvant pas la proposition britannique compatible avec leur système financier…

Le monde peut donc continuer, les africains peuvent crever, les occidentaux essayer un énième régime en testant le dernier gadget, tout va bien !

A demain


N.B : A titre d’élément de comparaison, le seul déficit budgétaire américain pour 2004 a été de 422 milliards de dollars… Qu’il est merveilleux d’avoir l’imprimerie à la maison, n’est-ce pas W ?

:roll:
by Manuel at 08:05:09

05.02.05

Samedi 5 février

Conte impossible et pourtant…

La genèse de cette histoire remonte à quelques années, il faisait nuit, il ne faisait pas beau, normal me direz-vous puisque cela se passait à Londres. A l’aéroport de Luton pour être plus précis, des passagers attendaient un vol qui selon une malheureuse habitude était en retard.

Au gré des annonces plus ou moins régulières et certainement inexactes, deux hommes à la trentaine à moitié réalisée, avaient sympathisé. Ils parlaient tous deux français et avaient choisi de prendre avec le sourire la perspective de passer une soirée imprévue dans un aéroport à l’anonymat crasse.

La conversation s’engagea sur des sujets aussi généraux qu’impersonnels, il fallut attendre l’embarquement enfin arrivé et la proximité des sièges qu’ils partagèrent naturellement pour que leur vérité s’exprime.

Le premier, que nous appellerons Dominique, n’allait pas bien, pas bien du tout. Sa vie se délitait et il assistait impuissant à sa destruction, sentant que le moment d’être entraîné n’était pas loin, pas loin du tout. Le second, que nous appellerons Manuel, écoutait et ressentait au plus profond de lui la détresse de cet inconnu.

L’échange qui eut lieu dans cet avion surpeuplé, entre des sandwiches payants et des consignes de vol éculées, scella une amitié et un destin…

Dominique était père de deux très jeunes garçons et sa femme le quittait pour son meilleur ami, les enfants venant avec elle sans que l’ombre du moindre doute n’effleure son âme souillée. Dominique qui avait accepté un poste à Londres pour augmenter son revenu afin qu’ils puissent plus rapidement construire leur maison, d’ailleurs selon les plans du meilleur ami qui était architecte… se sentait bafoué, trahi, nié, avili.

Manuel, révolté jusqu’au dernier de ses atomes, avait l’impression qu’un spectre accompagnait déjà Dominique, la sensation était insoutenable.

Alors l’homme qui n’avait plus la moindre estime de lui-même et celui qui avait tout le respect et l’ambition du monde pour cet ami tombé du ciel se lièrent. Ils parlèrent, ils se revirent… souvent ! Ils passèrent de nombreux week-ends ensemble, reconstruisant poussière après poussière la muraille du jardin secret de Dominique, celle qui ne devrait jamais pouvoir être atteinte par quoi que ce soit.

Sauf l’amour bien sûr, qui est l’arme absolue aux mains des âmes dévoyées…

Sur ce socle de confiance ténu, un rêve fut osé, imaginé, réfléchi et développé : « Et si j’obtenais la garde des garçons ? ». Ce qui au départ n’était qu’un phantasme de phantasme prit lentement corps et sa substance se nourrit de ces abîmes de tristesse et de douleur dans lesquels cette trahison l’avait plongé.

De recherches en contacts, de craintes en bouffées d’espoir, Dominique vit son attitude digne, responsable et aimante reconnue et il obtint la garde de ses garçons, son statut de père était reconquis, ne manquait plus que celui d’homme…

Nous sommes dans un conte rappelez-vous et dans les contes les puissances qui ont imaginé notre monde ne laissent jamais les salauds gagner tout à fait et les gentils perdre tout à fait, ils leur arrivent même d’être plus attentifs et de vraiment récompenser quelqu’un.

Dominique fut un de ceux-là, si le début de sa vie de père et d’homme avait été un chemin de douleur, il ne serait pas dit qu’il aurait usé son cœur sur ses caillasses infâmes pour rien, alors il la rencontra, elle, sa femme…

Et ils s’aimèrent et ils virent cet amour, l’amour qui les liait tous, père fils, femme homme, famille, il virent cet amour, béni !

Les 2 garçons ont un frère depuis cette semaine, je suis sacrément fier de toi mon ami…

A demain !

:D
by Manuel at 07:15:00

04.02.05

Vendredi 4 février

Plan B…

Aujourd’hui, je suis en mesure de vous révéler une information d’importance ! |-|

Les forces de police, lasses d’être sous-équipées, ont décidé de passer au plan B.

" Aïe, aïe, aïe... "

B comme Bentley ! Dorénavant, peu de malfrats seront en mesure de leur échapper, cols blancs y compris, tout est question de milieu…

Mais non, je plaisante et puis surtout au bout d’un moment… ils ont enlevé la barrière…

N’empêche, cela aurait eu de la classe, non ? Notez, qu’en y réfléchissant bien les amendes auraient encore augmenté et, cette fois, si ce n'est pour une bonne raison au moins la justification aurait eu du poids...

A demain

;)
by Manuel at 07:02:11

03.02.05

Jeudi 3 février
Menace ou manipulation ?

" Cela brille mais est-ce vrai ? "

Un récent communiqué du Ministre américain des transports, Norman Y. Mineta, a révélé qu’une nouvelle menace pèserait sur l’aviation civile. Cette annonce spectaculaire a autant étonné qu’inquiété, de quoi s’agit-il ?

De pistolets et autres projecteurs laser qui auraient ébloui en nombre croissant des pilotes d’avion de ligne !

Les chiffres semblent édifiants, de la fin décembre 2004 jusqu’à cette annonce plus de 30 cas de rayons laser poursuivant des avions auraient été recensés, dont 7 pour la seule dernière semaine.

Devant ce danger, le Ministre a exigé des pilotes qu’ils signalent immédiatement aux autorités tout incident afin que leurs auteurs puissent être poursuivis. Dans le même temps, la circulaire recommandait aux mêmes pilotes de ne pas regarder la source lumineuse en cas d’éblouissement par laser ! A la limite d’être limités, non ?

Les réactions furent nombreuses et contradictoires, les uns se révoltant devant l’inventivité toujours féconde des « nuisibles », les autres devant ce qu’ils ont considéré comme une xième manipulation d’une administration US toujours en quête de nouvelles menaces pour faire vibrer la fibre patriotique de son opinion publique.

Où est la vérité ?

Qui oserait prétendre la détenir ? Il est cependant possible de faire quelques remarques, sans conséquences ( ?), en s’appuyant sur un cas récent :

Un homme a été inculpé dans le New Jersey pour avoir aveuglé au moyen d’un laser de couleur verte un avion transportant 6 personnes ainsi qu’un hélicoptère. Ce père de famille a alors expliqué qu’il avait acheté 100 dollars un stylo laser qu’il avait utilisé dans son jardin pour montrer les étoiles à sa fille de 7 ans…

On est loin de terroristes internationaux et même si l’avion volait à moins de 1'000 mètres d’altitude, comment est-ce possible qu’un simple stylo laser vendu dans n’importe quel magasin puisse mettre en péril la sécurité de 2 aéronefs ?

Qu’en est-il alors ? Faut-il se référer au bulletin interne du FBI, qui le 22 novembre dernier signalait l’intérêt de groupes terroristes étrangers pour l’utilisation de faisceaux laser ; ou à la réflexion de bon sens d’autres enquêteurs qui tiraient un parallèle entre la période concernée, les fêtes, et l’utilisation de jouets reçus à cette occasion ?

Nous touchons là aux limites de la paranoïa induite par une communication d’état au service du gouvernement et plus des citoyens, se référer aux armes irakiennes de destruction massive pour un exemple d’application.

Le bon peuple est perdu, il a le sentiment d’être en danger partout et à l’égal des chroniques d’astrologie des magazines féminins croit discerner un fond de vérité dans toute annonce spectaculaire officielle.

Si nous avons les gouvernants que nous méritons, peut-être avons-nous aussi la vérité que nous pouvons accepter…

A demain

88|

by Manuel at 08:26:02

02.02.05

Mercredi 2 février

Une chaîne de responsabilités ?

"No comment"

Le procès du Tunnel du Mont-Blanc qui vient de s’ouvrir à Bonneville va poser nombre de questions, des plus pertinentes aux plus absconses, mais il va surtout placer au premier rang de celles-ci une interrogation à l’énoncé relativement simple mais à la réponse ardue :

Y a-t-il un ou des responsables ?

Est-ce la faute du seul conducteur du camion qui a arrêté son véhicule au milieu de la chaussée ? Au lieu d’utiliser une des zones prévues à cet effet, prenant ainsi au piège nombre de ceux qui s’étaient engagés dans le tunnel en leur coupant toute échappatoire…

"No comment"

Ou l’infrastructure, ses concepteurs, ses exploitants voire ses propriétaires sont-ils solidairement responsables de n’avoir pas su anticiper le scénario du drame et donc éviter ses terribles conséquences ?

Le cadre qui sera défini par la Justice est extrêmement important parce qu’il dira si une chaîne de responsabilité peut être retenue comme cause d’un drame ou si ce n’est que le déclencheur qui est condamnable.

En anticipant la réponse, certains imaginent des condamnations multiples diluant au travers d’un sursis généralisé une responsabilité impossible à désigner ou à assumer !

Car, à mon modeste point de vue, la responsabilité de base, primale, est celle du concept de ce tunnel. Trop étroit, mélangeant les sens de circulation, envoyant les uns contre les autres, seulement séparés de quelques dizaines de centimètres, des engins de plusieurs dizaines de tonnes roulant à plus de 70 kilomètres/heure.

"No comment"

C’est un miracle que le drame ne se soit pas produit avant et du fait d’un choc frontal entre 2 mastodontes de la route chargés de matières dangereuses et/ou simplement inflammables. Choc qui aurait pu être le résultat de tant de causes possibles : pneu éclaté, assoupissement d’un chauffeur, défaillance mécanique, etc…

Choc qui pourrait survenir demain, après-demain ou n’importe quand du fait de la réouverture opérée dans des conditions techniques comparables à celles du drame (Circulation à double sens réintroduite après quelques semaines, largeur des voies, etc…).

Je me rappelle le tollé européen lorsque mes compatriotes ont voté « l’Initiative des Alpes » obligeant les autorités suisses à recourir au ferroutage pour les futurs développements de tunnels…

Les camions sur des trains pour la sécurité des usagers, la tranquillité des riverains et le respect de la Nature ! C’est sûr cela représente un coût mais j’aime cette phrase d’un personnage d’un de mes livres qui résume mon sentiment sur bien des hommes de notre époque :

« L’argent, ce poison qui irrigue le cœur des hommes dévoyés avant de les tuer... »

Et si on y repensait avant le prochain drame ?

En hommage à nos 39 semblables morts au kilomètre 6 du tunnel du Mont-Blanc, le 24 mars 1999…


P.S: Toutes ces réflexions sont bien entendu valables pour tous les tunnels routiers alpins, à ce propos visitez l'excellent site de l'Initiative des Alpes : www.initiative-des-alpes.ch

:crazy:
by Manuel at 06:06:03

01.02.05

Mardi 1er février

Une respiration harmonieuse…

Après mes quelques textes récents de mises en garde, encore trop modestes au vu de la situation de notre planète, hier matin un simple bateau m’a donné le spectacle de l’harmonie possible entre l’homme et la nature.

Il était à sa juste taille, minuscule, dans le théâtre de la vie et il passa sans laisser d’autres traces qu’un sillage mordoré qui se refermait loin derrière lui…

J’ai eu envie de vous offrir cette respiration harmonieuse avant de reprendre le pouls du Monde un autre jour, sous un autre soleil !

" Soleil levant - 31 janvier 2005 - 7h44 "

A demain…

B)


by Manuel at 07:06:50

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