Internet, média des médias ?

Avons-nous vraiment réalisé l’importance de la révolution initiée par Internet ? Comme élément de comparaison, prenons la vénérable agence d’informations Associated Press dont la date de création vient d’être reculée de 2 années, à la faveur de la découverte de documents historiques, soit 1846 !

Plus de 150 ans lui auront donc été nécessaires pour que les informations qu’elle vend à ses clients (Essentiellement journaux, télévisions et radios) parviennent à toucher le chiffre énorme d’un milliard de personnes (Selon les chiffres de pénétration fournis par l’AP).

Maintenant savez-vous combien notre planète compte d’internautes en ce début 2006 ?

Déjà plus d’un milliard ! Mille millions d’internautes et deux milliards d’utilisateurs de téléphones portables auxquels les nouvelles générations d’appareils assureront une convergence numérique avec le réseau des réseaux (Un des surnoms d’Internet).

Avant 10 ans, ce seront trois milliards de terriens qui disposeront de ces extraordinaires canaux numériques d’échange avec des conséquences qu’il est difficile de pleinement anticiper aujourd’hui, tant la révolution est totale, globale, absolue…, les mots peinent d’ailleurs à décrire le chambardement que nous vivons en direct.

Car Internet c’est bien plus que des ordinateurs qui s’envoient des messages ou des sites qui vendent de la chair humaine dénudée ; avant peu des millions d’objets usuels seront pourvus de puces radio communicantes qui bouleverseront notre manière de vivre en transformant, pour le meilleur et pour le pire, notre environnement.

Internet, c’est aussi et dès maintenant la restitution aux citoyens de beaucoup de pays à travers le monde (Malheureusement encore une minorité) de la liberté d’information (Grâce, par exemple, aux millions de Web Cams branchées en permanence) et d’expression (Des millions de blogs peuvent en témoigner).

Internet, ce sera bientôt l’initiative « CyberDodo » dont nous reparlerons et qui fera parler, beaucoup…

Internet, c’est la concrétisation du « village global », l’abolition des distances, des frontières et à terme des nationalités au profit d’une identité mondiale « d’homo numericus »…



Associated Press a eu besoin de 150 ans pour atteindre un milliard de personnes, Yahoo accueille chaque mois plus de cent millions de visiteurs à peine plus que Microsoft et Google, pour des sociétés qui n’ont pas vraiment une longue histoire dans le seul XXème siècle, Internet c’est magique, non ?

A demain…

N.B : A un tout autre niveau, merci beaucoup à vous, la progression des visiteurs de www.manuelmartin.com de janvier 2005 à janvier 2006 est de plus de 60 %, vraiment merci !

Pour un site qui n’a rien à vendre et qui ne montre pas de demoiselles en tenues légères, c’est un merveilleux encouragement…

La moitié des enfants d’Afrique sub-saharienne est en danger pour manque de vitamines !

L’organisation charitable Helen Keller International (http://www.hki.org/) vient de démontrer dans une étude récente que près de la moitié des enfants vivant en Afrique sub-saharienne est en grave carence de vitamine A (vitamin A deficiency = VAD).

L’article paru dans le Food and Nutrition Bulletin, sous la plume de Victor Aguayo (Unicef) et Shawn Baker (HKI), compilent leurs recherches sur le VAD menées dans 11 pays sub-sahariens.



Leurs conclusions sont terribles puisqu’elles démontrent que le problème avait été largement sous-estimé jusqu’à présent. Ils ont en effet comparé les recommandations que l’Unicef et la Tulane University avaient publiées entre 1987 et 1995 et les analyses conduites sur le terrain entre 1997 et 2003 et se sont aperçus que les niveaux de complément recommandés étaient largement insuffisants en Afrique sub-saharienne.

Découvrant que la population des enfants de moins de 5 ans était en grave danger !


Pour être plus précis, plus de 43 millions de bambins risquent la mort si un large programme de distribution de vitamine A n’est pas rapidement déployé sur le terrain ! Bénéfice supplémentaire de cette action indispensable, le taux de mortalité infantile baisserait de 25%...



Une distribution régulière de vitamine A aux populations permettrait de réinitialiser le cercle vertueux d’une alimentation plus équilibrée permettant un allaitement maternel protecteur pour les nouveau-nés.

Aguayo et Baker soulignent également que ce programme serait l’un des plus efficaces jamais mis en place et pour un coût totalement maîtrisé, leur conclusion est un appel urgent et sans réserve pour une action immédiate.

La solution est, comme d’habitude, sur la table des politiques.

Attendront-ils qu’une hécatombe d’enfants se produise et que des images insoutenables envahissent les journaux télévisés pour agir ? Je vous propose de relayer cette information à vos responsables nationaux afin qu’ils ne puissent pas dire qu’ils ne savaient pas…

Pour ce qui est de notre potentiel d’aide personnel, je vous renvoie à cette page :

http://www.hki.org/howyou/index.html



qui vous montrera qu’avec le prix d’un ciné, d’un repas ou d’une paire de lunettes design, ils offrent une paire de lunettes à un malvoyant, ils installent des jardins potagers ou ils opèrent des malades.

Si vous pouvez lire ces lignes, qu’est-ce qu’on attend ?

Merci et à demain…

Après la pluie et la neige, le trop beau temps ?

Tous les indicateurs avancés prédisent un été 2006 inquiétant en terme de sécheresse et les récentes précipitations, même si elles étaient spectaculaires (Voir à ce sujet ma chronique de samedi 28 janvier) ne devraient pas suffire pour remplir les nappes phréatiques trop largement déficitaires depuis plusieurs années.

L’occasion de revenir sur un rapport commis par le Groupe d’économie mixte de Sciences-Po Paris et dont le Canard Enchaîné s’est notamment fait l’écho dans son numéro d’il y a 15 jours.

Il est, en effet, particulièrement intéressant d’apprendre que la France est le pays de la Communauté Européenne qui a connu la plus forte progression de terres irriguées, avec une augmentation de 48'000 hectares entre 1980 et 1996, et de 59'000 hectares au courant des années 1990 !

Détaillons les chiffres…

Un céréalier de la Vienne va par exemple toucher 530 euros de prime à l’irrigation par hectare contre seulement 340 si le dit hectare n’est pas irrigué, en ces temps de pénurie chronique d’eau, va comprendre.

Plus fort encore, le maïs puits sans fond de l’agriculture, cannibalise à lui seul 80% des primes à l’irrigation…

Là où la logique se prend les pieds dans le tapis de céréales c’est lorsque l’on apprend que les agriculteurs français ont perçu 148 millions d’euros de ces merveilleuses primes européennes à l’irrigation en 2003, alors que dans le même temps les autorités publiques tricolores ne finançaient que 90 millions d’actions de protection de l’eau et des milieux aquatiques…

L’Europe, décidemment une affaire qui coule pour les agriculteurs français !

Ah… J’allais oublier…

Autre chiffre effarant cité par l’UFC- Que Choisir, la taxation irrationnelle de cet or liquide par les agences locales de l’eau ! Des zones sans problèmes de ressources, telles que Rhin-Meuse, Seine-Normandie ou Artois-Picardie facturent entre 1,14 et 1,50 euros le mètre cube pendant que l’agence Adour-Garonne, faisant face à un déficit hydrique gravissime, « offre » l’eau d’irrigation à 0,23 euro le mètre cube !



En résumé, il y a une double prime à ceux qui vident les nappes phréatiques, la première vient de Bruxelles, la seconde est locale avec un prix de l’eau scandaleusement bas, comprenne qui pourra…

Pour terminer, saviez-vous que les 5 départements qui ont connu les plus fortes restrictions d’eau en 2005 sont dans la liste des 20 plus gros bénéficiaires de primes à l’irrigation ?

Ou comment se tirer une balle déshydratante dans un pied sec…

On boit un verre pour fêter ça ?

A demain…

La victoire dont le Hamas ne sait que faire…

Chaque jour qui passe apporte son lot supplémentaire de confusion à la situation proche-orientale, attardons-nous sur le triomphe dont le Hamas se serait bien passé !

A l’égal des partis extrémistes occidentaux qui ont pour fonds de commerce la contestation et qui ne sauraient gouverner avec leur programme qui rejette en bloc tout ce qui a été fait, est en cours d’accomplissement ou pourrait être proposé par les partis au pouvoir, le Hamas a promis à ses électeurs le grand soir.

Si la confiance du peuple lui était accordée, la Palestine allait se réveiller au lendemain des élections avec un horizon dégagé, des voisins (Israël) matés et une prospérité affirmée pour chacun.

Ceci ayant été proclamé sur le livre saint, la rue a voté pour le Hamas, en masse…

Lendemain de fête, monumentale gueule de bois à la lecture des résultats, l’objectif annoncé de devenir l’incontournable associé minoritaire d’une coalition gouvernementale dirigée par le Fatah a échoué, voilà le Hamas seul aux commandes avec un programme révolutionnaire inapplicable et un ancien futur partenaire (Le Fatah) qui ne veut rien entendre : « Pas de coalition ! ».

De la confortable position espérée d’aiguillon islamique d’un gouvernement laïc, le Hamas se retrouve parti majoritaire, pour le moment même seule formation responsable de l’avenir de son pays ; il y a de quoi faire douter le plus convaincu des religieux révolutionnaires !

Ajoutez à cela, la révolte de la police palestinienne qui refuse de passer sous le contrôle du Hamas et qui exige de rester aux ordres du Président Abbas dont le Fatah vient d’être défait aux élections ; en d’autres temps ce processus rampant de déliquescence nationale se serait appelé une « libanisation ».

Le terrain est miné puisque le principal argument du Hamas, son fort ancrage religieux est rejeté par la base du Fatah qui refuse tout accord de gouvernement, avec des partisans expliquant qu’ils n’avaient pas de leçon à recevoir du Hamas pour ce qui des préceptes islamiques puisque, je cite : « nous connaissons le Coran par cœur ! ».



La situation peut être, en ce matin du 29 janvier, résumée ainsi :

Le Hamas, trop large vainqueur des élections, qui ne peut gouverner avec son programme et l’hostilité de la majorité de la communauté internationale.

Le Fatah, perdant humilié, qui ne peut composer une coalition avec le Hamas au risque de perdre toute crédibilité internationale et tout support de ses partisans.

Il n’est pas étonnant dans un tel contexte que la Moukataa, résidence présidentielle, ait été envahie hier par des hommes déboussolés qui avaient besoin de se recueillir sur la tombe de Yasser Arafat et de crier leur désespoir.

La communauté internationale ferait bien de mouiller sa chemise pour débloquer pacifiquement la crise parce qu’une guerre civile en Palestine ne resterait confinée dans les territoires que le temps nécessaire à une balle pour traverser la frontière…

A demain !

Une douzaine de kilomètres en Provence…

Mais pas n’importe lesquels, quoiqu’il n’y a pas un seul kilomètre qui puisse être banal dans cette terre bénie des dieux, une marche à travers la tourmente hivernale, une traversée de l’immaculé, une véritable expérience !

C’est ce que mes 2 aînés et moi avons vécu hier à la faveur de chutes de neige impressionnantes dont vous pourrez juger de l’épaisseur sur les photos.

Description du contexte : la tempête de neige faisait rage à l’extérieur, nous étions bien à l’abri au coin de la cheminée, à la limite de ronronner comme des chats… lorsque j’ai eu l’excellente, la brillantissime idée d’aller à pied au village, distant d’environ 6 kilomètres là-bas au fond de la vallée…

J’ai bien senti que l’enthousiasme n’était pas à son maximum mais la perspective de courir dans la neige, de faire quelques boules et de bien nous amuser a finalement emporté l’adhésion générale.

S’ils avaient su…

La descente fut plus ou moins aisée, quoique sportive puisque les arbres ployaient sous la neige et que le sentier n’était plus qu’un très lointain souvenir estival, c’est la conjugaison de la montée et de mon opération du nez, d’il y a 2 semaines, qui a dû m’achever ! J’ai alors « profité » de chaque mètre des 6 kilomètres du retour…

Surtout que si nous avions une trentaine de centimètres dans lesquels nous ébattre à l’aller, il y en avait une bonne dizaine supplémentaire lorsque la pente s’est inversée, un vrai plaisir je l’avais bien dit.

Allez trop de mots, des images, avant la tempête :







Pendant…





Passages secrets et perspectives :







Et notre copain sans lequel nous n’aurions jamais trouvé notre chemin…



Enfin pour démontrer par l’image que nous en avions vraiment jusqu’aux genoux :



Une aventure de plus de 3 heures que nous ne sommes pas prêts d’oublier !

A demain…

Un soleil noir s’est levé en Palestine !

Ce que redoutaient nombre d’observateurs et surtout de partisans d’une Paix équilibrée et respectueuse entre Israël et la Palestine est arrivé, le Hamas a remporté la victoire.

Plus qu’une victoire, c’est de triomphe qu’il faudrait parler parce 76 sièges sur 132 contre 43 pour leurs rivaux du Fatah, le plébiscite est incontestable.

J’ai envie de dire aux généraux israéliens, au gouvernement en place à Jérusalem et à l’administration Bush (Ce n’est qu’une différence de terminologie…) qu’ils peuvent être fiers de ce qu’ils ont obtenu, des années d’humiliation du peuple palestinien ont ouvert la porte à leur pire cauchemar.

Mais peut-être suis-je naïf et n’ont-ils obtenu que ce qu’ils cherchaient, soit de bonnes raisons pour écraser, sous couvert d’assurer la sécurité d’Israël, les velléités palestiniennes d’avoir enfin un état à eux…

Lorsque l’on maltraite, journée durant, des êtres humains comment s’étonner qu’ils en viennent à choisir de se dresser et d’affronter, debout, ceux qu’ils considèrent comme leurs tourmenteurs ?

La religiosité qui corrode les relations israélo-palestiniennes depuis des années est le fait des 2 parties, d’un côté ceux qui se prévalent d’un histoire plusieurs fois millénaire pour affirmer leur droit intangible, à la manière de Sharon visitant l’esplanade des Mosquées pour initier la seconde Intifada ; de l’autre une foi bouillonnante, jeune et pleine de fougue qui ne se gêne pas de marcher sur les pieds de ses voisines, avec l’excuse d’une « jeunesse » enthousiaste.

Jeunesse, foi, enthousiasme, si j’ose croire l’expérience de mes modestes 1'500 kilomètres sur le Chemin des Etoiles, il ne faut jamais avoir peur de ces mots, ils représentent tout ce que l’homme a de meilleur et de transcendant, tout ce qui lui permet d’échapper à sa condition de mortel.

Alors à l’aube de cette ère nouvelle, j’aimerais que les jeunes des 2 côtés se fréquentent, se parlent, réalisent qu’ils pensent pareil, qu’ils espèrent pareil, qu’ils redoutent pareil

L’avenir du Monde est entre les mains de nos enfants et si pour une fois ceux qui sont plus près de la sortie que de l’entrée arrêtaient de gâcher le lieu de vie de leurs petits ?



C’est urgent parce que, malheureusement, la jeunesse est un défaut dont on se corrige chaque jour davantage !

A demain...

Les parents se séparent, les enfants assument…

Histoire vraie dont les soubresauts ne parviennent pas à se calmer, un ami proche a épousé la jeune femme avec laquelle il « était » depuis des années et des années. Ils avaient connu beaucoup de choses, rencontre presque à l’adolescence, ruptures, retrouvailles, etc.., etc…

Soit le lot habituel des premières relations, si ce n’est que celle-là va déboucher sur un mariage, la naissance de leur fille presque immédiatement suivie de leur divorce.

Banal me direz-vous !

Oui et non, parce que la rupture définitive eut lieu à son initiative à lui, il avait en effet réalisé qu’ils ne pourraient jamais être heureux ensemble et que leur couple était par trop déséquilibré pour leur permettre une quelconque harmonie.

Que n’avait-il pas fait…

Le tempérament excessif de l’ex-Madame ne se remit jamais de cette trahison, il avait osé la quitter, elle ! Il ne s’en tirerait pas ainsi… Et quelle meilleure manière de le faire souffrir que d’utiliser leur fille comme bras de levier, le plus extraordinaire de tous puisqu’il suffit d’appuyer à peine d’un côté pour que les effets soient dévastateurs de l’autre.

Elle fit plus qu’appuyer à peine, elle y mit tout son poids qui n’est pas… négligeable ! Il se trouva systématiquement humilié devant sa fille, tout ce qu’il pouvait faire, à titre professionnel ou privé étant moqué, ses cadeaux banalisés, sa vie ridiculisée…

Par un curieux mais compréhensible effet boomerang, lui qui l’avait quittée pour être libre s’en trouva plus dépendant qu’avant, si attaché qu’il était à sa fille, à son bonheur et à son avenir.

Plus elle se moquait, moins il répondait, expliquant qu’il ne pouvait pas parler mal de la mère de sa fille, que cela ne serait pas bon pour l’équilibre de la « petite », les yeux vaguement humides à l’évocation de ce qu’elle ne manquait pas de dire comme horreur sur lui à la même « petite ».

La mère se remaria (Les initiés comprendront…) sans peine à un sympathique garçon, bien plus jeune qu’elle, dont la force de caractère n’était pas – vous vous en étiez douté – la première caractéristique. Un garçon naquit, excuse supplémentaire pour espacer les visites chez son père, la petite a envie de rester avec son frère...

Tout ce qu’il pouvait tenter pour créer un monde, leur monde à sa fille et lui, était immédiatement détruit par la mère. Un exemple parmi tant d’autres, il avait décidé d’acheter un chien et s’était arrangé pour aller le chercher un jour où sa fille serait avec lui. Le jour dit, il reçut un coup de téléphone lui expliquant que la météo était mauvaise et qu’il était trop dangereux pour la petite de faire de la route, qu’il n’avait qu’à y aller seul…

Les ingérences scandaleuses de la mère de cette nature sont innombrables, elle parvint ainsi à ronger, ronger, ronger sa confiance à lui, telle la mer qui est capable d’arriver à bout du plus solide des rochers en s’acharnant jour après jour.

D’autant que là, le rocher ne bougeait pas, liant curieusement son destin de père à celui d’ex-mari d’une handicapée affective.

Dernier épisode en date, hier, il avait prévu d’emmener sa fille visiter Monaco et la famille de votre serviteur. La petite et lui arrivèrent tôt à l’aéroport pour découvrir au moment de passer la douane qu’elle n’avait pas de pièce d’identité !

Vol manqué, festivités monégasques de facto annulées, cadeaux remisés et papa dégoûté…



Cette chronique n’a d’autre but que de prendre date, de graver dans le marbre numérique son amour pour sa fille, son abnégation devant le comportement irrationnel de son ex-femme et ma certitude qu’il sera mille fois récompensé, un jour prochain !

Parce qu’il va se réveiller, il va réaliser que sa valeur personnelle est l’exact miroir de ce que la mère de sa fille lui dit, il va se libérer et il sera, enfin, enfin, heureux.

C’est mon souhait pour toi mon Ami pour 2006, un souhait de Lion, un de ceux qui se concrétisent parce qu’ils viennent du cœur, ils sont le miel de la vie contre le fiel de la rancœur…

A demain

La Palestine, encore et toujours…

Ce jour est à nouveau celui d’un rendez-vous fixé par l’histoire à la Palestine, car c’est bien de cela qu’il s’agit, les extrémistes de tout bord et toute obédience ayant depuis longtemps méchamment et efficacement savonné la planche de la paix.

Ceci dans une inattendue fraternité de la destruction, les meilleurs alliés transfrontaliers (Israël & Palestine) ne se trouvant en effet pas chez les partisans de l’entente mais bien chez ceux de l’affrontement total !

La protectrice image du Père, Yasser Arafat, s’estompe peu à peu entraînant dans son déclin son parti le Fatah, certains s’en étonnent et pourtant…

Yasser Arafat aurait dû représenter pour les générations actuelles, celles qui peuvent faire la Paix, le Père de la Nation mais de Nation, il n’y a pas. Des territoires, encore des territoires, toujours des territoires, alors le Père attendra que la Palestine soit proclamée pour accéder au rang de mythe.

Les héros se recrutent donc dans les mouvements jusqu’au-boutistes, les martyrs ont remplacé les leaders charismatiques, l’ambition du paradis tout de suite a pris la place de l’espoir lointain d’une nationalité, d’un travail, d’une famille, d’un avenir terrestre.

Conjugué à la vision élitiste d’une partie des israéliens qui endossent les vêtements souvent trop grands d’« Elus », tous les éléments d’une poursuite de l’affrontement sont réunis et agités par des bandes éponymes…

Quels scénarii pour demain ?

Ils dépendront d’un seul chiffre, le score du Fatah. Si le parti de Yasser Arafat reste aux affaires, Israël poursuivra la construction de son mur de la honte, les américains ne manqueront pas une occasion de souligner leur soutien au processus de paix (Avec une minuscule si c’est W qui parle…), les européens continueront d’envoyer des millions d’euros que les corrompus locaux détourneront et ce coin du monde avancera cahin caha sur l’improbable route de la proclamation, un jour, d’un état palestinien.

Si le Hamas remporte les élections, le séisme touchera la planète entière comme des dominos qui tomberont les uns après les autres. Israël fermera ses frontières, plus ou moins longtemps, autant pour se protéger des attaques-suicides que pour préparer les futures élections (Une démonstration de force ne fait jamais de mal au pouvoir en place), le nouveau gouvernement palestinien dénoncera le « plan de paix » (Egalement avec une minuscule, c’est celui de Sharon), exigera la destruction du mur et condamnera la fermeture des frontières qui asphyxiera son économie.

Les USA rappelleront qu’ils refuseront dorénavant tout contact avec l’autorité palestinienne car des extrémistes, même élus (Par le peuple cette fois…) sont infréquentables puis ils réaffirmeront leur soutien sans faille à Israël. La Syrie, transportée de joie par la victoire du Hamas, conspuera Israël et les Etats-Unis et verra avec bonheur l’Iran célébrer à ses côtés cette défaite du « grand Satan ».

Les prix du pétrole s’envoleront, la bourse chutera, les commentateurs commenteront, le bon peuple s’inquiétera et l’avenir des palestiniens sera encore un peu plus bouché…



Moralité : Le mur de la honte qui était censé protéger Israël est peut-être en train de pousser un peuple errant qui tente désespérément de retrouver sa terre dans les bras de ceux qui vont prolonger cette errance, bravo Sharon, bravo W de l’avoir soutenu et bravo à tous les autres de n’avoir rien dit…

Mais comme me l’a souvent dit, l’excellent Patrice Engelberts, le pire n’est jamais certain !

A demain, le cœur rempli d’espoir…

Vague de froid, technologie défaillante ou société à la dérive ?

En plein cœur d’une vague de froid polaire dont la rigueur est particulière, puisqu’il faut remonter à 10 voire 20 ans pour retrouver de telles températures, les 2 questions qu’il convient sans doute de se poser portent sur :

1) La dégradation du climat, sujet devenu « bateau » et qui remplit journellement nos médias avec le risque concret de banaliser un sujet fondamental.

2) La fragilité de notre technologie face aux coups de boutoir de la nature, aspect nettement moins à la mode et pourtant directement corrélé au précédent…

Concentrons-nous sur le deuxième point a) le bilan humain de cette chute des thermomètres dépasse d’ores et déjà les 200 morts b) les livraisons de gaz russe à l’étranger ont suivi les mêmes courbes avec des pays/clients en grave pénurie du fait de l’incapacité de Gazprom de respecter ses contrats.

Sans parler des millions d’euros de dégâts consécutifs aux pannes de chauffage qui se sont produites un peu partout…

Tout cela pour des températures certes peu fréquentes mais qui ne sont pas des records pour autant, notre technologie serait-elle donc si fragile qu’elle ne pourrait pas supporter des – 20 ou des – 30 en hiver ? Nos réserves d’énergie seraient-elles donc si ténues qu’une vague de froid dans l’Est de l’Europe peut avoir, par exemple, des conséquences sensibles en Italie ? (Le gouvernement italien a officiellement demandé à ses ressortissants d’économiser le gaz en raison des carences de Gazprom…).

Notre société n’est-elle pas en train de gravement confondre « consommation » et « sécurité » ? « Gadgets » et « besoins » ? « Paraître » et « être » ?

Les théoriciens de l’économie, ceux qui élèvent la courbe de « consommation des ménages » au rang de « Pythie » moderne, ne devraient-ils pas se pencher sur le degré d’équipement de nos sociétés « évoluées » et sur sa fiabilité au lieu de pousser à une consommation toujours plus effrénée, consommation qui ne fait qu’épuiser notre environnement et ses bipèdes autochtones ?!

Car NostraMartinus vous le dit, il y aura d’autres hivers et il y fera froid, il y aura d’autres étés et il y fera chaud (En hommage aux milliers de morts de la canicule française de 2003), ne croyez plus ces bonimenteurs qui parlent et agissent comme s’ils étaient parvenus à maîtriser la nature, le retour de bâton sera douloureux, et malheureusement pas que pour eux.

Nous sommes en 2006, nous envoyons des sondes vers Pluton (New Horizons), nous allons recueillir des poussières dans la queue des comètes que nous ramenons sur Terre (Stardust), nous faisons voler des avions de plus de 500 tonnes (Airbus A380), nous avons tissé autour de la planète un extraordinaire réseau d’échanges (Internet) mais nous sommes incapables de nous préparer au froid de l’hiver…

La faute peut-être à une vision de plus en plus « mécaniste » de la société humaine car travailler en flux tendu, c’est assurément efficace pour les industries, mais ce qui fait la qualité de vie c’est souvent d’avoir des réserves pour « si jamais », pour l’imprévu, pour dormir tranquille.



Dormir tranquille, ce qui a tué des centaines de sans abri à travers l’Europe depuis le début de l’hiver… à mettre en parallèle avec, par exemple, le résultat exceptionnel de LVMH (Louis Vuitton Moët Hennessy) pour le seul dernier trimestre 2005 qui fait ressortir des ventes à hauteur de 4'311 millions d’euros en hausse de 13% d’une année sur l’autre.

Nos « modernes » sociétés sont décidemment difficiles à comprendre, nous dépensons des milliards pour le futile et l’utile reste en rade…

Ce monde est givré !

A demain…

Un peu de poésie…

J’ai reçu récemment un très sympathique message qui me complimentait sur les photos se trouvant dans mes chroniques et demandant que « de temps à autre, les mots laissent plus de place aux images… ».

Afin de donner une pleine suite à cette requête, je vous offre une variation sur un de mes thèmes favoris… les levers de soleil !

Que voulez-vous, après avoir scruté avec anxiété et envie (Ce n’est pas toujours paradoxal !) l’Ouest compostellan, mon regard s’est naturellement tourné vers l’Est éternel, vers ces mille et quelques kilomètres qui nous séparent du Tombeau de Pierre.

Alors quand le matin est comme ceci, le chemin promet d’être merveilleux !



A demain...

Un fantôme revient demander des comptes…

Près de 30 ans après le 28 juillet 1976, l’avant-dernier condamné à mort français est de retour ! Christian Ranucci a patiemment attendu pour que son bourreau, Valéry Giscard d’Estaing, ne puisse quitter ce bas-monde avec l’âme en paix !

Je ne peux imaginer que quiconque ait pu oublier « l’affaire »…

J’allais avoir 13 ans, mon univers s’agrandissait chaque jour et au début du mois de juin 1974, la nouvelle de l’enlèvement de Maria-Dolorès est tombée. Ma mère était révoltée par ces « pervers qui s’en prennent aux enfants », je me souviens parfaitement que ce soir-là, lorsqu’il a fait nuit, j’ai envoyé des pensées à cette petite fille pour qu’elle n’ait pas peur et revienne en bonne santé chez elle (Pathétique solidarité d'enfants malheureux...).

Très vite, les médias ont annoncé qu’elle avait été assassinée, ma mère a pleuré, j’ai fait pareil et nous avons conspué celui, définitivement inhumain, qui avait pu faire cela.

Les mois ont passé et peu de temps avant le procès de Christian Ranucci, une autre affaire sordide est survenue au début de 1976, l’assassinat de Philippe Bertrand, 7 ans, par l’infâme Patrick Henry qui pendant le temps des investigations policières n’hésitera pas à se pavaner à la télévision en déclarant que « l’ordure qui a fait ça mérite la peine de mort… ».

L’opinion publique sera littéralement à bout après les aveux de Patrick Henry, mi-février 1976 ; le procès de Christian Ranucci débutera quelques jours plus tard, le 9 mars, avec une seule attente : « qu’il crève » pour tous les enfants martyrs, pour qu’enfin un de ces salauds paye !

Il va payer…

Il va payer malgré un dossier pour le moins bancal, une instruction pour le moins bâclée et des aveux pour le moins suspects.

Je ne vais pas revenir sur l’ensemble des éléments qui ont forgé ma conviction, non que Ranucci était innocent mais qu’il était impossible de le tuer avec autant de doutes, autant de zones d’ombres, autant de preuves visiblement « travaillées » par les autorités.

Nous sommes en juin 1976, la Cour de Cassation vient de confirmer le jugement et donc la peine capitale, ceci malgré les questions sans réponses du dossier, ne reste plus dès lors que la grâce présidentielle.

Au-delà d’une position de principe telle que la mienne depuis bien longtemps, la peine de mort est un crime, s’il y a une affaire pour laquelle la grâce doit s’appliquer c’est bien celle-là.

Aucune certitude ne pouvant émerger d’un tel fatras, le doute raisonnable doit empêcher une sanction sans retour, la grâce doit prévenir tout risque d’erreur judiciaire… et une existence en prison ce n'est pas rien...

Que nenni, son Excellence Giscard, celui qui s’invitait chez les éboueurs pour montrer qu’il était très « peuple » quoi… va froidement, politiquement, envoyer à l’échafaud un jeune homme de 22 ans qui a toujours clamé son innocence, à part d’étranges aveux « offerts » à des policiers qui ont aussi offert à l’instruction des pièces à conviction définitivement magiques et des témoignages « ciselés ».

Le 28 juillet 1976, moins d’une semaine avant mes 15 ans, le monstre est guillotiné !

Game over ?

Pas tout à fait…

Gilles Perrault, en 1978, va reprendre toute l’enquête et aboutir à des conclusions diamétralement différentes, l’affaire du « pull-over rouge » était lancée, elle n’allait plus quitter le devant de la scène.

Je ne peux que vous encourager à lire cet ouvrage car au-delà de la conviction absolue de son auteur de l’innocence de Ranucci, je mets au défi toute personne honnête de ne pas avoir de réels et douloureux doutes sur la culpabilité du « monstre » en le refermant …

Janvier 2006, badaboum !

Nouveau coup de tonnerre dans le ciel judicaire français (Après Outreau, il s'en serait bien passé, voir à ce sujet ma chronique du 19 janvier dernier), on vient d’apprendre que le parquet de Dinant qui a instruit le dossier du tueur en série, Michel Fourniret, avait transmis des informations à la police tricolore sur sa possible implication dans le meurtre de Maria-Dolorès Rambla, soit l’affaire pour laquelle Christian Ranucci a été exécuté en 1976.

Fourniret a en effet séjourné dans la région de Berre au moment des faits, il possédait une Peugeot 307, comme Ranucci, et aurait laissé entendre aux enquêteurs belges que…



L’avenir nous en dira plus mais la dernière requête de Christian Ranucci à ses proches au moment de monter à l’échafaud : « Réhabilitez-moi… » est peut-être en train de sortir des limbes.

Longue vie, très longue vie monsieur le président Giscard et surtout très longues nuits…

Bon dimanche paisible à tous les autres et à demain !

N.B : De nombreuses et pertinentes informations sont disponibles à ces adresses : http://dossierranucci.org/index.html & http://www.associationranucci.org/

Marre du « Monde » et de sa folie…

Hier, un impérieux besoin de respirer et d’échapper à la folie du Monde m’a saisi, alors départ pour la Provence, mon coin de Provence, et son authenticité brute et magnifique.

A peine arrivé, j’ai ouvert l’armoire dans laquelle les affaires de pèlerinage se reposent en attendant… que n’avais-je pas fait ?

L’appel de Rome s’est fait trop fort, j’ai profité de mon rendez-vous dans l’Ubaye en fin d’après-midi avec Michael, le pèlerin de Compostelle, pour aller découvrir quelques fragments de ce que sera notre vie dans quelques semaines…

Sans commentaires et sans logique, j’avais simplement envie de partager avec vous ce fragment de chemin qui n’est même pas encore italien :
















Bientôt…



A demain !

De la coopération iranienne à la crise atomique…

…il n’y qu’un morceau de cire qui a volé en éclats lorsque l’Iran a brisé les scellés qui sécurisaient ses installations nucléaires !

L’attitude de Téhéran est révélatrice de l’estime dans laquelle les organisations internationales telles que l’AIEA (Agence Internationale de l'Energie Atomique) sont tenues en 2006 par les pays mauvais élèves. Tant que leur « collaboration » avec ces agences onusiennes ne leur engendre aucune contrainte, les cancres de la démocratie s’en vantent à corps et à cri mais dès qu’il s’agit de respecter un tant soit peu les engagements pris, la menace de claquer la porte est instantanément brandie.

Il n’a pas fallu beaucoup de temps au nouveau Président iranien Mahmoud Ahmadinejad pour démontrer quel principe l’avait forgé : la provocation !

A peine élu, il a en effet placé en tête de sa liste d’actions, à urgemment mettre en œuvre, une série de déclarations subtiles sur sa vision pessimiste de l’avenir d’Israël et la relance du programme d’enrichissement nucléaire… Comme début de mandat paisible, on a connu beaucoup mieux…

Le guide suprême de la révolution, l’Ayatollah Ali Khamenei, n’étant pas non plus un enfant de cœur (Je sais la plaisanterie était facile mais compte tenu des enjeux potentiellement dramatiques, cette saillie a pour but de détendre l’atmosphère tout en retardant l’instant de la fission…), l’Iran vient de radicaliser une position envers l’Occident qu’elle avait mis des années à modérer sous l’impulsion de responsables parfaitement fréquentables, tel que l’ancien président Mohammad Khatami qui prônait sans relâche le « dialogue des civilisations ».

« Dialogue des civilisations » à mettre en parallèle avec cette déclaration de Mahmoud Ahmadinejad : « Comme l'a dit l'Imam Khomeiny, Israël doit être rayé de la carte ! ».

Difficile d’être plus explicite…

On comprend mieux le désarroi occidental manifeste à l’annonce des soudaines velléités nucléaires iraniennes, la meilleure preuve en a été donnée par le quasi front commun opposé par l’Union Européenne, la Russie et les Etats-Unis.

L’imprimatur que l’agité Ahmadinejad (Essayez de le dire vite, vous comprendrez…) est allé rechercher à Damas chez cet autre grand démocrate de Bachar al-Assad, hier et aujourd’hui, dévoile sous nos yeux l’inquiétante décomposition en cours du Proche et du Moyen-Orient.

W en attaquant l’Irak a « d’autorité » procédé à une redistribution aléatoire d’un jeu de cartes que personne ne maîtrisait mais qui avait l’immense qualité d’un semblant de stabilité, stabilité aujourd’hui rangée au rayon des souvenirs du siècle passé.



L’Iran est le nouveau « patron » de l’Irak, la Syrie a assassiné Rafic Hariri afin de plonger le Liban dans le chaos, l’Egypte glisse lentement vers la tentation islamiste, l’Arabie Saoudite se délite, la Jordanie ancien sanctuaire a désormais peur, l’Afghanistan retrouve la terreur talibane et Israël fait savoir que rien ne l’empêchera d’employer tous les moyens pour assurer sa sécurité…

Il y a des jours où le Monde semble plus paisible que d’autres, vous ne trouvez pas ?

Le génial W pensait qu’en prenant l’Iran en tenailles entre l’Irak et l’Afghanistan, il les ferait plier sans difficultés… et bien c’est lui qui met piteusement un genou à terre puisqu’il a suffi aux iraniens de menacer de cesser de livrer leur pétrole pour que le cours du brut atteigne son plus haut de 3 mois et donne la migraine à Wall Street !

Il faut dire qu’aller semer le désordre dans la région-clé de l’approvisionnement énergétique de notre civilisation était vraiment la décision la plus stupide qui se puisse imaginer…

Je ne savais pas que W avait de l’imagination, c’est plus qu’effrayant pour l’avenir !

A demain...

Outreau, une certaine vision de la « Justice »…

Quelle émotion hier lors de l’audition publique des « 13 acquittés d’Outreau » !

A chaque témoignage, la vision terrible de femmes et d’hommes pris dans un engrenage maléfique s’affirmait jusqu’à devenir insupportable, les larmes ont coulé. A la télévision mais aussi de l’autre côté drainées par un irrépressible sentiment de solidarité et de compassion, comment cela a-t-il pu leur arriver ? Pourquoi personne, moi en premier, n’a-t-il rien fait ?

La parole de l’enfant doit être écoutée, entendue, son intégrité morale et physique respectée, son avenir préservé, son innocence protégée, c’est tout le sens de notre engagement avec « CyberDodo », un engagement qui remonte à 10 années…

Mais cette parole doit être recueillie par des spécialistes capables de la comprendre, de la décoder, de la transcrire, dans le cas contraire on peut facilement arriver à l’ignominie de type Outreau.

Il est plus facile d’expliquer l’histoire que d’analyser le présent, cela ne fait pas de doute, mais comment malgré tout comprendre que les enfants martyrs d’Outreau, abusés par leurs parents et des amis de ceux-ci, n’aient pas été confiés à des professionnels compétents ?

Car un invraisemblable mélange est intervenu entre les abus réels subis par les enfants et le nombre d’ordures qui les avaient commis. Il suffisait à la mère abusive de désigner un pédophile supplémentaire et encore un et encore un pour que le « Juge » se frotte les mains et enrichisse son tableau de chasse, qui, selon ses propres termes avait découvert l’affaire du siècle avec comme résultante triomphale : Burgaud, le Juge du siècle…

Pitoyable…

Comment est-ce possible qu’un magistrat professionnel n’ait pas vu le stratagème de la mère indigne qui tentait de diluer sa responsabilité en accusant des notables, prêtre, huissier, et des personnes locales connues, taxi, boulanger, etc… de ses propres horreurs ?

Mais a-t-il seulement voulu comprendre ?

Le Juge Instructeur doit mener ses investigations à charge et à décharge mais il est clair depuis longtemps que sa dévorante ambition personnelle a poussé Burgaud a empiler les coupables (Qu’il aurait bien entendu dû considérer comme présumés innocents) comme autant de marches vers l’Olympe de la Magistrature auquel son talent, qu’il était le seul à remarquer, le destinait incontestablement.

A l’écoute édifiante des témoignages de ses victimes, on réalise les ravages que son incommensurable incompétence a causés. Un accusé mort en prison, des couples détruits, des enfants profondément traumatisés, des vies détruites, tout cela parce qu’un ver de bureau s’est pris pour un étalon de prétoire…

Le psychologue qui a évalué les accusés a finement déclaré que lorsque l’on paye les expertises au tarif des femmes de ménage, on a des expertises de femme de ménage ! L’envergure de ceux qui étaient en charge de rendre la justice au nom du Peuple Français peut-elle être mieux mesurée ?

Afin de ne pas écrire 25 pages sur un sujet qui n’a pas fini de me révolter, je souhaite conclure sur le devenir du « Juge » burgaud (Même la majuscule me semble exagérée), que risque-t-il ?

Un expert (Un autre !) a déclaré que, compte tenu de la gravité des manquements qui lui sont reprochés, cela pourrait aller jusqu’à la révocation…

Non ? Tout ça ?

Cet incompétent chronique et dangereux provoque des catastrophes en série et la pire sanction serait qu’il ne puisse plus exercer une charge qu’il est visiblement incapable d’assumer ? Il est sûr qu’une profonde réforme de la justice (La majuscule ne passe plus non plus, cela reviendra) est nécessaire.

Ne croyez pas qu’il n’y a qu’en France que le besoin est réel, je vous raconterai un jour un presque dérapage helvétique…

D’ici là, il ne faut surtout pas manquer l’audition publique de burgaud, le 24 janvier prochain si mon souvenir est exact. Après avoir d’ores et déjà déclaré qu’il ne s’excuserait pas, jusqu’où sera-t-il capable d’aller ?

Très très loin et très très bas assurément !

A demain

P.S : Pas d’illustration aujourd’hui, elles ont été noyées par les larmes des victimes de cette parodie de justice : les enfants abusés en premier lieu, les enfants des récents acquittés, les acquittés, leurs familles et une certaine idée de la société des hommes.

« Sauvons les premières ouvrières de la biodiversité ! »

J’aime le slogan de cette campagne que viennent de lancer les apiculteurs français…

Ils ont raison à 100% !

Car, il y a maintenant plus d’un quart de siècle que les populations d’abeilles sont décimées par les agressions chimiques de tout type que leur fait subir l’homme. Sous prétexte d’augmenter les rendements agricoles et de « maîtriser » la nature, tous les dérapages se justifient et se trouvent de facto encouragés par les autorités.

Avec cette morbide habitude de n’avoir comme futur que le lendemain, le surlendemain étant directement classé au rayon des romans d’anticipation…

Les insecticides se sont suivis les uns les autres, chaque fois plus violents, chaque fois plus ravageurs pour la biodiversité, la nature devant être, comme tant d’aspects de notre vie, absolument normalisée et codifiée pour générer davantage de profits.

En rapport avec les millions brassés par la politique agricole européenne et/ou américaine, que pouvaient représenter ces sympathiques insectes ?



Nous le savons tous, rien du tout !

Il a fallu une véritable hécatombe pour que les insecticides « Régent » de BASF et « Gaucho » de Bayer voient leur autorisation de vente suspendue, ce monde politico-paysanno-agricole marche décidemment sur la tête.

Car faire peu de cas du miel est une chose, les boursiers obèses fonctionnent sans doute plus à la « confiture » de synthèse pur sucre qu’au nectar de nos amies ailées mais l’important, le fondamental est ailleurs !

Il est dans le rôle irremplaçable des abeilles dans la pollinisation, sans pollinisation le nombre d’espèces végétales chute drastiquement, suivi dans la foulée par les espèces animales et en fin de compte par l’homme…

Pour le faire comprendre, l’UNAF (Union Nationale des Apiculteurs Français - http://www.unaf-apiculture.info ) a décidé de placer des ruches au cœur des villes en partenariat avec des institutions, en leur confiant une mission majeure pour l'avenir de nos enfants :

« l’Abeille, Sentinelle de l’Environnement »

Bravo à eux, bravo de permettre à la majorité qui n’a jamais côtoyé de ruches de se familiariser avec ces rouages si importants pour l’équilibre de notre monde, pour sa survie !



Je suis heureux en tant que modeste apiculteur amateur, (De mon grand-père aujourd’hui disparu à ses 4 arrière-petit-fils), de participer à ce mouvement et je voulais simplement, naturellement, partager cet enthousiasme avec vous.

A demain…

Un exploit technologique, scientifique et humain !

Je ne sais si vous êtes comme moi mais il y a des annonces scientifiques qui me laissent de marbre, non que je doute du degré de difficulté représenté par telle ou telle découverte, c’est le sujet qui est soit trop « éthéré » ou soit franchement « verrouillé » par ses développeurs.

L’aventure de la sonde spatiale « Stardust » est à l’exact opposé !

Un récit qui aurait estomaqué même Jules Vernes… Prêt ? Départ !

Le lancement de la sonde eut lieu le 7 février 1999, elle parcourait alors les premières marches d’un voyage de plus de 4,5 milliards de kilomètres. Entre février et mai 2000 puis entre août et décembre 2002, « Stardust » a procédé à 2 collectes de poussières interstellaires…

Pardon ? Dans quel but ?

Reprenons depuis le début, l’étude de la matière interstellaire représente une des clés fondamentales de la compréhension de notre univers mais la difficulté est de s’en procurer. Il y a quelques années, les missions Apollo en avaient ramené mais depuis…

Le projet « Stardust » a alors été imaginé, avec 2 volets, le premier collecter de la matière interstellaire, le second recueillir des poussières d’étoiles, plus facile à dire qu’à faire ! Une sonde a donc été développée autour de ces 2 objectifs et de la possibilité d’un coup de billard céleste à 3 bandes, décoller de la Terre, croiser une comète qui passerait opportunément à proximité et ramener des échantillons.

Ca y est ? L’environnement est plus clair, les enjeux mieux décrits ? Revenons au 2 janvier 2004, lorsque « Stardust » a traversé avec succès la queue de la comète Wild-2 et en a piégé des fragments grâce à un gel spécifique.

Ne restait plus qu’à rentrer à la maison, un petit tour plus tard (2 ans tout de même !) « Stardust » a largué le conteneur contenant les précieux échantillons qui a atterri dimanche matin sur le terrain de test de l'US Air Force en Utah, aux Etats-Unis. La performance des ingénieurs est remarquable, la précision requise par les différents rendez-vous de 1999 à 2006, orbites, vitesses, etc.. à respecter étant phénoménale.



Là où la mission devient fantastique, c’est dans la mobilisation populaire qu’elle requiert, en effet si les poussières de Wild-2 sont impatiemment attendues par nombre de chercheurs de toute la planète, l’étude des poussières interstellaires (Celles qui ont été collectées en 2 fois avant la rencontre avec la comète) nécessite de d’abord les trouver !

Car les 45 minuscules grains théoriquement capturés se répartissent sur une surface immense du fait de leur taille microscopique, les initiateurs du projet ont eu cette image extraordinaire :

« Il s’agit de retrouver 45 fourmis dans la surface d’un terrain de football… ».

C’est pourquoi, à l’enseigne de « Stardust@Home », ils demandent à chacun de nous de consacrer un peu de notre temps afin d’examiner une ou plusieurs des 1,6 millions d’images qui vont être faites au microscope du gel de capture.

Assurant au découvreur d’une particule que son nom sera systématiquement mentionné (En tant que co-auteur) de tout article scientifique qui en parlera !

Plus d’informations (En anglais) sont disponibles ici : http://stardustathome.ssl.berkeley.edu/

Mettre en ligne cette chronique le jour où la mission « New Horizons » doit être lancée est un une conjonction intéressante de date, n’est-il pas ?

Bonne journée et à demain !


N.B : « New Horizons » est un projet qui doit amener une sonde vers Pluton afin que les nombreux mystères qui entourent cette « planète » soient en partie levés. Le voyage de 6,4 milliards de kilomètres devant durer 9 longues années, nous aurons le temps d’en reparler…

Un moment de pur bonheur…

Nous avons partagé un vrai plaisir hier en fin de matinée, ma belle et moi, en allant assister à un concert de l’Orchestre Philarmonique de Monaco, concert entièrement consacré à Mozart !

Pour être plus précis, voilà quel a été le programme :

Serenata notturna n°6 en ré majeur, K 239

Concerto pour flûte, harpe et orchestre en do majeur, K 299

Symphonie n° 38 en ré majeur, « de Prague », K 504



Tout cela dans la somptueuse Salle Garnier que chacun devrait avoir vu au moins une fois et qui vient d’être entièrement restaurée.

L’Orchestre Philarmonique de la Principauté était dirigé par Marek Janowski qui est également en charge, pour mes amis suisses, de l’Orchestre de la Suisse Romande.

Raphaëlle Truchot à la flûte et Julie Palloc à la harpe ont apporté leur immense talent pour faire de ce concert une réussite totale.

Pour terminer, sachez que ces matinées classiques sont vraiment ouvertes à tous puisque le prix des places est fixé à 20 euros.

Ou comment mettre la culture à la portée de tous, bravo !

A demain…

Un rallye ne vaut pas la vie d’un enfant !

A fortiori de 2, à fortiori de la dizaine d’africains morts au cours des différentes éditions du Paris Dakar. Morts d’avoir « croisé » la piste de « pilotes » qui pensent que leur liberté vaut leur pesant de sang…

Revenons en 1992, je venais de passer mon brevet de pilote privé hélicoptère grâce aux cours magistraux d’un militaire à la retraite, Gilbert Schweitzer, qui se trouvait également être chef pilote hélico du Dakar. Germa à ce moment l’idée et l’opportunité de « faire » un Dakar un peu particulier…

Ceci pour expliquer pourquoi j’ai eu la chance de rapatrier un des hélicoptères de la course et de faire Dakar Paris (Enfin presque mais ce sera pour une autre histoire…).



Je ne suis donc pas qualifié pour critiquer la course puisque je l’ai faite à l’envers et en haut ; quoiqu’en y réfléchissant bien, élaborer une analyse selon un autre angle est souvent intéressant, non ?

De plus, en management n’est-il pas fait souvent référence à « l’Helicopter View » ?

Soit le fait de prendre de la hauteur pour voir les difficultés autrement et imaginer d’autres solutions.

Mon expérience africaine se limite à 1 séjour au Kenya (Safari avion et lodges), 1 au Sénégal (Forum Francophone des Affaires avec l’élaboration de la Charte), ce vol depuis Dakar et 2 séjours en Afrique du Nord (Dont une traversée paisible en 4x4 du Sud Tunisien), ce n’est pas grand-chose mais je décrète que c’est assez pour être révolté par la mort de ces 2 enfants dont on ne parlera plus dans quelques temps.

J’entends déjà les commentaires sur les milliers d’enfants victimes chaque année de la route en Europe et dans les pays développés en général ; j’entends déjà le rappel des larges mesures d’information faites aux populations locales avant chaque Dakar ; j’entends déjà les valeureux vainqueurs auto, Luc Alphand, et moto, Marc Coma, décrire leur émotion sûrement sincère devant ces drames mais « la vie continue… ».

Justement non, la vie de ces 2 enfants et celles des 45 autres personnes décédées « sur le Dakar » depuis sa création voilà 28 ans n’a pas continué, il y a quelque chose de pourri au royaume de Sabine puisque même lui y a laissé sa vie.

L’Afrique, c’est l’écho de l’innocence terrestre, c’est un regard émerveillé devant l’autre qui est considéré comme meilleur que soi s’il vient d’ailleurs.

L’innocence cela se respecte et cela se protège, l’Afrique ne doit pas être le paillasson de nos rêves désabusés de virginité…

L’Afrique ce sont nos frères qui nous donnent ce qu’ils ont de meilleur, toujours, à l’égal de ce garçon d’un restaurant de Dakar qui était si fier de nous présenter ses langoustes, « les plus belles que nous avons… » pour quelques francs CFA.



L’Afrique, c’est un monde si dévalorisé par ses exploiteurs occidentaux que ses habitants ressentent sincèrement toute marque d’intérêt, même sanglante comme récemment et comme toujours d’ailleurs, comme un honneur extraordinaire.

Honte à nous d’en profiter, parce que la preuve de notre « civilisation » ne devrait pas être, (Par exemple), le « don » de pompes contre la traversée de leurs villages par des meutes d’engins de course, c’est indigne (Pour nous) et mortel (Pour eux).

Et la malchance n’y est pour rien…

Bon dimanche et à demain !

« J’espère que vous avez bien dormi pour cette première nuit avec votre nez tout neuf ? »

C’est l’aimable question reçue récemment de Simone !

Je ne pensais vraiment pas faire de cette Turbinectomie / Septoplastie « le » sujet de janvier mais cette si gentille interrogation et la découverte ingénue de réveils largement après 4 ou 5 heures du matin (Plutôt 8 ou 9 heures !) ouvrent des boulevards de réflexion qui pourraient être assimilés à ceux dans lesquels l’air s’engouffre dorénavant dans mon appendice nasal…

Comment ai-je pu accepter ces nuits, ces milliers de nuits desquelles la notion de vrai repos était absente ?

Lundi dernier, j’ai théorisé sur « L’habitude, puissance agissante » mais autant j’étais capable d’expliquer en quoi il n’était pas normal d’avoir une si mauvaise qualité de sommeil, autant je l’avais pleinement assimilée comme partie intégrante de ma vie.

Ce ne sont pas des boulevards de réflexion, ce sont des autoroutes, car si pour une contrainte qui n’impliquait personne d’autre que moi et pour laquelle mon entourage était totalement prêt à me soutenir dans la recherche et la mise en œuvre d’une solution, je ne parvenais pas à franchir le pas ; comment désormais ne pas mieux comprendre ceux qui subissent sans se révolter ?

J’attendais de cette opération qu’elle m’aère les narines, elle m’aura en plus oxygéné le cerveau, je dois donc doublement remercier ma femme et mon ami charcutier…

En prenant quasiment la décision à ma place, la veille j’expliquais encore que cela ne devait pas être si sérieux et que je ferais peut-être bien d’opter pour le statuquo, ils m’auront donné une leçon d’amour pour l’une et d’amitié pour l’autre, mais surtout une fantastique opportunité de mieux comprendre le fonctionnement de ces êtres étranges que sont les humains.

Capables d’accepter l’inacceptable parce que leur quotidien est comme cela et que « les seuls à aimer le changement sont les bébés mouillés ! »

J’ai souvent utilisé cette citation sur les bébés, pensant qu’avec les différentes mutations déjà vécues dans ma vie et son évolution permanente, j’étais en mesure de la comprendre, je réalise aujourd’hui que je ne suis qu’au tout début du chemin.

Michelet l’a dit mieux que moi, vous le découvrirez avec cette photo qui a récompensé le premier matin de l’après…



A demain…

P.S: Désolé pour la mise en ligne tardive mais je me suis réveillé à 9h15...

Jour de chance ?

La Cène lui a donné son envergure mythique, nous étions un vendredi, ils étaient 13 et le paroxysme fut dramatique… mais libérateur.

Nous sommes donc vendredi 13 janvier 2006, les inquiets lèveront les yeux au ciel en quémandant sa clémence, les confiants lèveront le doigt pour acheter massivement des billets de loterie, les septiques lèveront les épaules devant les précédents, moi je vais tâcher de lever le voile sur une journée différente !

Chaque année, il y a en moyenne 1 à 2 vendredis 13, soit une centaine pour une durée de vie normale, 100 jours de chance ou de « chat noir » en fonction de sa perception.

Dans l’histoire récente, en 2002 plus précisément, la dualité profonde du 13 aurait pu se montrer dans toute sa splendeur car c’est ce jour que W s’est étouffé avec son bretzel, jour catastrophe pour certains, jour béni pour d’autres…

Imaginez que la guerre d’Irak n’aurait pas eu lieu mais l’exemple ne vaut pas puisque c’était un dimanche !

Revenons donc en 2006, le réchauffement climatique s’installe avec le Japon qui croule sous la neige pendant que les pôles fondent ; W explique que la Nouvelle-Orléans se reconstruit bien et que la démocratie s’enracine en Irak ; l’Iran reprend ses « recherches » sur l’atome ; Ariel Sharon lutte toujours contre lui-même, des millions de personnes meurent de faim, de pollution, de pauvreté, d’indifférence, etc…



Vendredi 13, notre monde aurait bien besoin d’un bon coup de chance, ce serait le jour pour ça !

Il faut juste y croire assez…

A demain

Je respire, le monde en fait-il autant ?

Hier soir, grand grand moment lorsque Pierre m’a retiré les mèches…

J’étais écartelé entre des sentiments totalement contradictoires, d’un côté mes 2 nuits blanches depuis l’intervention avec pour conséquence un état de fatigue extrême, donc une impatience à retrouver l’usage de mon nez.

De l’autre, l’inquiétude que l’intervention n’ait pas été couronnée de succès et que les « cheminées » espérées ne soient pas au rendez-vous, comme le cheval qui refuse l’obstacle j’étais presque désireux d’attendre encore pour « savoir ».

Il semble que les techniques opératoires et postopératoires aient accompli de sérieux progrès puisque j’avais en mémoire la même situation pour l’ami Dano et qui, à l'époque, s’était demandé « si ses yeux ne venaient pas avec » lorsque le chirurgien avait tiré sur les mèches (Ne regardez pas l'image si vous allez passer à table...).



Je n’ai presque rien senti, Pierre ayant pris la précaution de préalablement les imbiber avec un anesthésique et… merveille des merveilles, mon nez était débouché et l’air y passait sans retenue !

A peine rentré à la maison, je me suis allongé et… endormi.

2 heures plus tard, nous avons fêté cela avec des sushis / sashimis, avant une bonne nuit très réparatrice.

Je n’ai pas encore réalisé ce que cela devrait être de respirer comme tout le monde et de bien dormir, je me réjouis de le découvrir !

Pour ce qui est du sommeil, j’ai un modèle… il s’appelle « Mignon » et est toujours couché sur moi…



Je me découvre des talents d’imitateurs cachés, quel plaisir !

Quant à la respiration du monde, j’ai suivi le conseil de l’excellent Christophe et ai tapé « Miserable Failure » sur Google puis « J’ai de la chance » :



Voilà le résultat :



Se seraient-ils réveillés de l’autre côté de l’Atlantique ?

Qu’une brise légère, inspirée de celle qui irrigue dorénavant mes narines, continue de les inspirer…

A demain !

« Le plus grand terroriste du Monde ? »

Ou alternative « le plus grand tyran du Monde ? »

De qui parlons-nous ? Mais de W, voyons !

Et qui en parle ainsi ?

Harry Belafonte en visite chez le meilleur ennemi de W, le président vénézuélien Hugo Chavez…

Afin de ne pas trahir ses paroles, les voilà retranscrites dans leur intégralité :

« Peu importe ce que dit le plus grand tyran du monde, le plus grand terroriste du monde, George W. Bush, nous sommes ici pour vous dire: non pas des centaines, non pas des milliers, mais des millions d'Américains soutiennent votre révolution »

Je vous propose de nous appuyer sur cette remarquable saillie pour tenter un bref comparatif entre le Venezuela de Chavez et les Etats-Unis de W, bref parce que le sujet pourrait justifier l’entièreté d’un livre.

Premier axe : le pétrole !

Chavez a été élu par une révolte populaire qui n’acceptait plus que la manne pétrolière ne profite qu’à une élite corrompue, W est le dernier avatar en date d’une dynastie pétrolière qui n’a aucune motivation pour que cela change…

Deuxième axe : l’armée…

Chavez est un ex-militaire qui avait tenté de prendre le pouvoir une première fois à l’occasion d’un putsch en 1992 et qui a finalement conquis le pouvoir démocratiquement, W est un fils à papa qui a évité la guerre du Viêt-Nam grâce au dit papa et qui a, toute honte bue, malgré tout envoyé des milliers de ses concitoyens tuer et se faire tuer en Irak …

Troisième axe : le peuple…

Chavez a proposé de remplacer l’appellation « Etat de droit » par « Etat de droit et de justice » en promouvant la démocratie participative et en reconnaissant les droits des minorités, W a lui promulgué le « Patriot Act » qui réduit à une peau de chagrin les droits de ses compatriotes.

Quatrième axe : la démocratie…

Depuis son accession au pouvoir, Chavez n’a pas censuré un seul journal, n’a pas interdit un seul parti et n’a pas emprisonné un seul adversaire politique, W…



Revenons à l’ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF qu’est Harry Belafonte, il semble que la fréquentation de Martin Luther King ait laissé des traces impérissables chez lui, espérons dès lors que les millions d’américains auxquels il a fait référence partagent les mêmes racines humanistes !

A demain...

En résumé, c’est fait !

Récit en images d’une journée qui devrait changer ma vie, surtout mes nuits…

Ayant la chance d’avoir pour ami un chirurgien ORL (Oto-rhino-laryngologiste) de référence, je me suis rendu hier matin à l’hôpital en toute décontraction, la meilleure preuve en a été donnée par ma tension mesurée à mon arrivée = 10/6 !

En attendant de voir l’ami Pierre, j’étais plus que tranquille



La tension a dû monter un peu lorsque j’ai pénétré dans le bloc mais, privilège rare, mon découpeur favori est arrivé avec son iPod afin de me laisser choisir la musique qui accompagnerait mon endormissement !

Rachmaninov eut ma préférence, le médecin anesthésiste Jobard (Je n’invente rien mais l’homme est aussi charmant que compétent) m’a placé une perfusion, j’ai eu le temps de demander combien de temps il me faudrait pour…

Et je dormais !



Moi qui me réjouissais de ne plus avoir de « scotch » à coller sur mon nez après cette opération, je ne me doutais pas qu’avant j’en aurais un sur la bouche (Avais-je trop parlé ?)



Ici, on voit en bas de l’image la « partie » à rectifier et le rectifieur



Souhaiteriez-vous un gros plan ?



En salle de réveil, il est temps de rendre hommage à l’ami Pierre Lavagna qui m’a opéré.



Pour ne pas être le seul à profiter de ses éminents services, allez jeter un coup d’œil à son site www.cmim.mc, c’est impressionnant !



A demain…

P.S : Le docteur Jobard à qui je faisais finement remarquer qu’il ne pourrait m’entuber qu’une fois inconscient m’a répondu qu’il se contenterait de « m’intuber », peut-être est-ce la justification du futur « scotch » sur ma bouche ?!

Turbinectomie et Septoplastie…

C’est grave, Docteur L. ?

Journée importante pour votre serviteur puisqu’elle devrait être celle de la libération de mes voies… nasales !

Il est vrai que l’être humain a des capacités d’adaptation incroyables et que les seuls à aimer le changement sont les bébés mouillés. Si j’ose me prendre comme cas d’étude, voilà des années que je respire avec difficultés par le nez, tout en étant parfaitement incapable de dormir avec la bouche ouverte, résultat ?

Je me réveille x fois par nuit et me lève habituellement très très tôt après peu d’heures de sommeil…

Cela m’aurait-il motivé pour rechercher une solution ?

Pas vraiment, puisque la seule tentative à laquelle j’ai consenti fut une attaque en règle de mes muqueuses nasales à l’aide d’un appareil à hyperfréquences (Ou quelque chose comme ça), tentative qui a d’ailleurs lamentablement échoué et qui m’a laissé encore moins d’air qu’auparavant !

L’habitude étant une puissance agissante de premier plan, il était admis que :

- Je n’avais besoin que de quelques heures de sommeil

- Ces quelques heures seraient de toute manière entrecoupées de réveils « respiratoires »

- Il me faudrait me coller un "scotch" sur le nez pour disposer de quelques molécules d'air

- En cas de rhume, je ne dormais pas, etc…

Et cela était admis même par moi ; lorsqu’un être humain est confronté à une situation désagréable et qu’il ne la règle pas rapidement, elle se transforme en part intégrante de sa vie, curieux processus.

Certainement du même groupe que les femmes battues qui ne s’étant pas révoltées la première fois, assimilent ces comportements déviants à leur réalité.

Tout devrait changer ce jour puisqu’une bonne âme, très amicale de surcroît, va redresser ma cloison nasale (Septoplastie) et découper mes « cornets inférieurs » (Turbinectomie), vous imaginez la scène ?

Ne pouvant assister en direct à la boucherie (Un comble pour un végétarien !), j’ai prié l’ami désosseur de faire quelques photos…



En cas de succès, de l’opération aussi bien que des photos, je me ferais un plaisir de les partager avec vous demain. Ce n’est quand même pas tous les jours que l’on se fait entuber, (En ce qui me concerne ce sera même la première fois ! Quoique peut-être pour mon appendicite en 1967…), donc ce serait dommage que nous n’en profitions pas tous…



En cas d’échec…

A demain !

P.S : Merci à Max, le photographe du blog d’à côté pour son aide

Il n’est pas facile d’être parent !

Il y a sans aucun doute plus de journées à l’issue desquelles je fais la liste de tout ce que je devrais améliorer que de moments d’autosatisfaction…

Mais de temps à autre, un éclair traverse mon paysage de père et me dit dans sa lueur aveuglante que, peut-être, je pourrais flirter avec le bon chemin.

Un de ces instants magiques s’est passé récemment, je venais d’avoir une discussion sérieuse avec mes aînés à propos de leur avenir, tentant avec plus ou moins de succès de leur brosser un tableau réaliste de la « vie », insistant sur la difficulté de trouver sa voie, sur les efforts non mesurés que cela représente, sur les craintes qu’il faut savoir chasser et sur cette étincelle que l’on doit préserver…

Un long moment à les embêter avec mes théories, avec le récit de mon parcours qui se voulait, une fois de plus, exemplaire des quelques étapes réussies et surtout de toutes les erreurs commises, espérant qu’ils n’auraient pas à les refaire, en tout cas pas toutes !

Cette « leçon » s’était terminée avec quelques bâillements de leur part et un sentiment d’insatisfaction pour moi, me disant qu’une fois de plus, j’avais dû les ennuyer et que mon message s’était perdu dans mon verbiage, genre vieille théorie d’aigri sur le retour (Ce que j’espère sincèrement ne pas être).

Puis, j’avais parlé un moment avec ma belle en écoutant quelques morceaux de musique, ayant besoin d’échanger avec elle mes impressions sur cette ambition qui me taraude de transmettre à mes fils ce que j’ai pu « apprendre » de mes premières années ici bas…

La surprise vint en regagnant notre chambre, nos aînés l’avaient décorée de cotillons



et agrémentée d’un message qui avait pour titre :

« Bonne nuit ! »

Avec en dessous la mention ironique à une de mes saillies favorites :

« C’est du concret ! »

Et la conclusion :

« On vous aime… »

A cet instant, je me suis presque senti un bon père mais « 100 fois sur le métier, tu remettras ton ouvrage… », alors demain matin sera à nouveau le premier jour du reste de ma vie et j’essayerai de leur donner le meilleur de moi-même parce qu’une chose est sûre :

je ne sais pas si je suis un bon père mais je sais que jamais un père n’a plus aimé ses fils et ça je voulais l’écrire ici et maintenant.

Bon dimanche et à demain pour un lundi plutôt « spécial »…

Sharon et l’histoire…

Je profite du communiqué AFP disponible à l’heure où je rédige ces lignes : « L’état de santé du Premier ministre israélien, Ariel Sharon, légèrement amélioré, restait samedi préoccupant, le doute planant toujours sur son éventuel retour à la direction du pays » pour oser revenir sur l’un des épisodes les plus noirs de l’histoire israélienne.

Episode auquel Ariel Sharon a non seulement été mêlé mais dont il restera comme l’un des principaux acteurs, le massacre de Sabra et Chatila.

Bref résumé pour ceux qui auraient oublié les faits, ces camps de réfugiés palestiniens au Liban avaient été officiellement évacués par l’OLP mais y restaient encore quelques milliers de personnes. Le 14 septembre 1982, Béchir Gemayel qui venait d’être élu Président est victime d’un attentat à la bombe.

Les 16 et 17 septembre, les phalangistes chrétiens libanais, dont Gemayel était le chef, vont atrocement venger sa mort en attaquant les réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila alors sous la protection du gouvernement israélien dont Ariel Sharon était ministre de la défense (Le journaliste Pierre Péan écrit d’ailleurs sans ambages : « sous l’œil complice des soldats israéliens »).

Les chiffres prêtent à polémique depuis plus de 20 ans mais de 1'000 à 3'500 personnes seront massacrées par 150 miliciens phalangistes chrétiens.

Lorsque le scandale va éclater, Ariel Sharon va « justifier » l’opération en expliquant que les camps abritaient encore 2'000 combattants palestiniens, cette affirmation semble particulièrement douteuse dans la mesure où seulement 2 phalangistes ont été tués, alors que pour mémoire leur commando était composé de 150 personnes en tout et pour tout.

150 contre 2000, avec comme horrible comptabilité finale 2 morts contre 2'000, qui peut croire cela ?

Suite aux investigations d’une commission d’enquête dirigée par un Juge de la Cour Suprême israélienne qui reconnaîtra sa responsabilité « indirecte » ( ?), Ariel Sharon devra démissionner de son poste de ministre et fera l’objet de poursuites internationales pour crimes contre l’humanité.

Dernier épisode en date, en février 2003, la Cour de Cassation belge acceptera le principe des poursuites pour crimes contre l’humanité (Je l’écris volontairement dans 2 paragraphes successifs…) dès que le Premier ministre Sharon ne sera plus couvert par son immunité de fonction.

Dans ce concert international de louanges, je souhaitais fermement rappeler que les hommes de Paix israéliens se nommaient Yitzhak Rabin et Shimon Peres, que le premier est mort de son engagement en faveur d’une solution honnête avec les palestiniens et que le second continue de s’engager de toutes ses forces pour que l’esprit de septembre 1993 à Washington ne soit pas complètement perdu.



En mémoire des centaines de milliers de morts de cet affrontement insensé…

A demain

Vendredi, jour du poisson… non du Homard !

L’ami Pierre Cognet, le pèlerin qui m’a précédé sur le Chemin de Compostelle et m’a si gentiment aidé à préparer le nôtre, m’a conté une bien belle histoire…

Nous sommes le 27 octobre dernier dans un supermarché de Monaco, le responsable du rayon « produits de la mer » n’en croit pas ses yeux, une femelle homard va donner naissance à des petits dans le vivier du magasin !

Ni une, ni deux, Christian Guédon décroche son téléphone et appelle au secours le célèbre Musée Océanographique de la Principauté qui dépêche une équipe pour récupérer les nouveau-nés qui mesurent moins d'un centimètre de long.



Après quelques péripéties techniques, ils parviennent à leur fin et emmènent la smala à l’abri sur le Rocher.

Les bébés homards semblent bénis des Dieux puisqu’un spécialiste de leur espèce est justement en visite à ce moment-là…

Il met immédiatement en place un bac à plancton équipé d’un système de circulation qui permet aux nouveau-nés de rester en pleine eau, ce dont ils ont besoin pour se développer harmonieusement et réaliser avec succès leurs quatre premières mues durant leur seul premier mois de vie.



Leur alimentation fait aussi l’objet de tous les soins puisqu’ils reçoivent de minuscules crevettes, appelées « nauplii », enrichies de lipides.

Bref saut dans le temps, nous nous retrouvons à Noël lorsque le Musée est très heureux d’annoncer que 8 bébés se sont parfaitement accommodés de ces conditions et qu’ils pourront bientôt être présentés au public, fiers de leurs 4 centimètres !

Ils ne sont pas au bout de leurs efforts lorsque l’on sait que le homard mue une dizaine de fois dans sa première année, 3 à 4 fois pendant la seconde, 1 à 2 fois la troisième selon un rythme décroissant en fonction de l’augmentation de sa taille.



Pour finir, il semblerait bien que cette maman-là ait su ce qu’elle faisait puisque le homard européen (Homarus Gammarus) bénéficie justement d’une protection totale dans les eaux de la Principauté.

Comme quoi, tous les homards ne finissent pas tragiquement à Noël !

Merci Pierre pour cette belle histoire…

A demain

Site du Musée Océanographique de Monaco : www.oceano.mc

N.B: Les photos du jour sont signées de mon homonyme et néanmoins fils, Manuel Jr, elles sont tirées du rapport qu'il a consacré au stage qu'il a eu la chance d'effectuer au Musée en janvier 2004.

Après l’environnement, les enfants !

Une étude récemment publiée aux Etats-Unis fait souffler le chaud et le froid dans notre approche de cette terrible maladie qu’est le cancer...

Commençons par les bonnes nouvelles, le taux de cancer du poumon est en perpétuelle baisse du fait de la diminution constante du nombre de fumeurs mais il reste désespérément le cancer américain le plus meurtrier.

Suffirait-il donc de poursuivre une politique d’information et de sensibilisation pour espérer réduire la dramatique place du cancer dans notre société ?

Là intervient la seconde série de chiffres de l’étude mentionnée en introduction, si le cancer du poumon touche chaque année de moins en moins d’américains, il faut malheureusement remarquer que ses variantes progressent de manière plus que sensible.

Lisez plutôt :

Lymphome de Hodgkin, augmentation de 74 %

Leucémie infantile, augmentation de 68 %

Cancer du cerveau infantile, augmentation de 52 %

Leucémie de l’adulte, augmentation de 56 %

Cancer des testicules, augmentation de 51 %

Etc…

Le lien entre la cigarette et le cancer du poumon ayant été clairement établi depuis longtemps ; il a permis que l’information, la prévention et, j’insiste, l’interdiction de fumer dans les lieux publics puissent démontrer leur efficacité et leur absolue nécessité.

Il semble cependant que l’effort doive être étendu à l’ensemble de notre environnement au vu de l’impressionnante augmentation des cancers que cette étude a souligné.

Le fait que les enfants en soient les principales victimes devrait obliger les autorités à une intervention immédiate et drastique, n’êtes-vous pas d’accord ?

La nature a été la première touchée par la dérive industrialo-financière débutée au 19ème siècle mais le niveau de vie des sociétés occidentales semblant s’améliorer, de même que l’espérance de vie, il se trouvait toujours des « bonnes âmes » pour en défendre le modèle.

Cette explosion du nombre de cancers dits « environnementaux » est un signe de trop que la coupe est pleine…

L’air, l’eau, la nourriture, etc… ont d’ailleurs été mentionnés par une centaine de scientifiques américains qui ont lancé un appel pour que la qualité de ces éléments qui sont vitaux pour notre survie soient beaucoup mieux pris en compte par leur gouvernement.



Est-ce acceptable que nos enfants payent de leur vie notre irresponsabilité crasse ?

A demain

La vie privée ? Vous plaisantez, j’espère…

Laissez-moi vous conter l’histoire de Manu le naïf qui refusait depuis plusieurs années d’installer un modem-routeur ADSL WIFI à la maison !

J’ouvre ici une parenthèse virtuelle pour indiquer aux bienheureux qui ne sauraient pas ce qu’est un tel engin, qu’il s’agit d’un équipement électronique qui est connecté en permanence à Internet et qui partage la dite connexion entre des ordinateurs autorisés, et ce, sans fils.

Mon argumentation était simple : des ondes radio en promenade dans la maison ne pouvaient pas être bonnes pour la santé, point.

J’en veux pour preuve cette idée qui m’a traversé la tête hier de contrôler si de tels réseaux seraient malgré tout actifs dans notre environnement… Beaucoup d’ondes avaient dû me perturber préalablement pour que je tente cette expérience idiote au résultat déstructurant.

8 !

Huit réseaux ont été captés par mon ordinateur, huit…

Totalement désespéré, je me suis alors dépêché d’acheter l’engin réclamé par mes aînés depuis des lustres (Lustres du type de ceux qui s’allument devant mes yeux lorsque mes 8 voisins surfent et que l’écho m’en traverse l’occiput… sans commentaire !).

Partant du principe dément qu’il valait mieux être assaillis par nos propres ondes que par celles des autres ; il est d’ailleurs bien connu que le racisme numérique progresse au rythme de la Sarkozyte aigüe ; je craque, je me fissure, je me morcelle, je ne suis plus que des paquets de bits (Sans prétention…) qui volètent ça et là.

Digitalisé (En référence à l’américain « Digital » et non au français « Doigt », hem), je perds ma substance dans un entrelacs de communication 802.11 (Norme des réseaux sans fils) qui me sature d’informations que mon pauvre cerveau encaisse sans comprendre.

Heureusement, la loi universelle de la guerre promue par l’Ancien Testament « Œil pour œil, dent pour dent » est venue à mon secours et d’un coup audacieux, je me suis vengé, faisant passer l’environnement de 8 à 9 réseaux grâce à la création du mien !

Neuf ! Une ère nouvelle s’est ouverte, le symbole est aussi fort que mon modem est puissant, il sera le bras armé de ma reconquête numérique, pixel après pixel, qu’on (J’admets que cette chronique…) se le dise !



A demain

Epilogue dans « l’affaire » Vincent Humbert ?

Personne n’a oublié le tragique feuilleton médiatique qui a précédé, entouré et suivi la mort de Vincent Humbert, ce jeune homme de 22 ans qu’un terrible accident de la route avait laissé à 19 ans, tétraplégique, muet et quasiment aveugle.

Le voyeurisme de notre « société » de l’information ayant atteint là une sorte de sommet dans son acharnement à nous décrire l’état physique de Vincent et son pouce droit « seul lien qui lui restait pour communiquer avec le monde extérieur ».

Cette horreur d’un destin insoutenable a été renforcée par son déballage sur la place publique et la « starisation » de ses acteurs involontaires, sa mère Marie et dans un second temps, le docteur qui l’avait aidé à mettre fin à ses jours.

Il ne peut s’agir dans mes mots d’une quelconque justification du suicide mais de l’absolu et intangible droit d’une personne à disposer d’elle-même ; voilà le tableau est planté, les personnages présentés, le dernier acte peut commencer.

Nous venons en effet d’apprendre que la Justice Française (Là, elle mérite une majuscule) a requis un non lieu dans les poursuites qui frappaient Marie Humbert et le Docteur Chaussoy.

Si le médecin s’est déclaré « soulagé », il a cependant confirmé n’avoir aucun regret et être prêt à aider à nouveau ses patients, la maman de Vincent à elle « regretté que l’on ait volé le procès de son fils ».

J’approuve cette remarque à 100% car quelle est cette société qui, exemple parmi des milliers d’autres, laisse en vente libre le tabac, autorise largement sa publicité, encaisse des taxes sur ce poison et refuserait à un jeune homme le droit de ne pas vivre ce qu’il considère comme un calvaire de tous les instants ?



A titre personnel, je suis révolté par le suicide, encore plus par celui des jeunes en constante augmentation dans notre « société du bonheur », si avancée et si solidaire, s’il fallait en croire nos autorités ; mais de quel droit Vincent a-t-il été condamné à se justifier pendant 3 longues années de souhaiter changer de perspective ?

Je reviendrai sans aucun doute sur ce sujet, il mérite d’être approfondi avec votre participation…

A demain

Une nuit initiatique…

J’avais mis en ligne pour aujourd’hui une autre chronique aux alentours de minuit puis je suis allé me coucher, débuta alors une lutte entre mon corps qui souhaitait dormir, (Le réveillon et sa préparation ayant été très avares en heures de sommeil), et mon cerveau qui était décidé à explorer nombre de concepts totalement incompatibles avec l’idée même du repos.

Vers 5h00, le cerveau gagna la partie…

Comme souvent je suis alors sorti à tâtons de la chambre à coucher, mon bouillonnement intérieur n’ayant pas vocation à réveiller le reste de la maison, et je me suis dirigé le plus discrètement possible vers mon bureau, mais…

A peine engagé dans le couloir, j’ai entendu un frémissement du côté de la chambre de Max (Le photographe du blog d’à côté !), suivi d’un pas hésitant dans ma direction.

Voix endormie : « C’est toi, Papa ? »

L’étonnement l’a alors disputé à l’amusement, comment fait-il pour systématiquement sentir que je suis levé ? (La scène s’est déjà produite très souvent).

« Oui, mon petit bonhomme, comment le savais-tu ? »

Silence occupé par une profonde inspiration, puis :

« Je sais pas… Je sais que tu es là… »

Je l’ai alors raccompagné dans sa chambre, me suis couché à ses côtés. Il ma demandé de lui gratter le dos, a marmonné de contentement, s’est collé contre moi et juste avant de se rendormir pour la fin de sa nuit m’a déclaré :

« Je t’aime, tu sais… »

Si c’était pour cela que mon cerveau tenait tant à me réveiller, je lui en suis profondément reconnaissant, quelle merveille, quel bonheur, quel accomplissement.

Mon fils m’a élevé en une phrase et un endormissement au rang de super super héros, celui qui inspire de l’amour et peut apaiser un si gentil garçon de 8 ans et demi.

Les enfants nous inventent et nous permettent de partager des sentiments si absolus…

« Moi aussi, je t’aime mon fils, je t’aime, je t’aime, je t’aime... »

Dans l’autre chronique mise en ligne à minuit, je m’interrogeais sur le sens d’un signe apparu sur ma main :



J’ai à présent compris pourquoi ce « J », c’était pour « Joie ».

Bonne journée à vous et à demain…

8ème nuit de la Saint-Sylvestre sous les étoiles…

Nous y sommes parvenus !

Alors que les éléments semblaient contraires, entre la neige hier sur le bois qui attendait son heure :



et la pluie en début de soirée, tout s’est finalement calmé lorsque nous avons allumé notre désormais traditionnel feu de la Saint-Sylvestre.



Il a brûlé les remugles de l’année finissante et tout ce qu’elle aurait pu encore contenir d’inachevé afin que notre enthousiasme et notre énergie puissent s’investir intégralement dans ces premières heures chargées de promesses et de désirs.

Sophie et Pierre qui ont partagé ces heures en notre compagnie et que l’on devine en arrière-plan de la photo précédente ont brillamment résisté à toutes les tentatives de la pluie de nous forcer à rentrer, nous avons tenu bon et nous y avons gagné un merveilleux passage en plein air.

Excellente entame et présage apprécié !

Notre feu qui a semblé peiné au départ s’est déchaîné autour de minuit pour la plus grande joie de tous ses admirateurs…



Encore une fois, très bonne année à vous tous, la nôtre a très bien débuté…

A demain