02.09.04
Mercredi 1 er septembre
Le monde est fiévreux, le monde est malade…Du Népal, à l’Irak en passant par la France, la Russie et l’Ossétie du Nord, ses convulsions sociétales interpellent, inquiètent, pour ne pas dire terrifient.
L’histoire est connue, si on plonge une grenouille dans une casserole remplie d’eau bouillante, elle va immédiatement tenter d’en sortir, mais si l’eau est froide au départ et qu’on la chauffe graduellement, la grenouille va rester tranquille jusqu’à sa mort…
Que dirions-nous de la situation de ce premier septembre 2004 si nous revenions aujourd’hui d’un séjour de quelques années dans l’espace ?
La majorité d’entre nous a accepté le concept américain d’invasion de l’Irak, soit disant pour déboulonner un dictateur qui n’était pas si dérangeant tant qu’il se contentait d’affamer des millions des siens et d’en massacrer des dizaines de milliers.
La majorité d’entre nous a accepté le concept du droit (Légitime !) d’Israël à vivre en paix à l’intérieur de frontières à géométrie variable, quid de ce même droit pour les Palestiniens ? Moins l’élasticité des frontières, bien sûr…
La majorité d’entre nous a accepté le concept russe de « gestion » de son territoire et de ses colonies. Comment appeler autrement les ex-provinces, paraît-il indépendantes ? Curieusement, là aussi le pétrole donne sa couleur et son odeur à la liberté des peuples.
Etc, etc…
Tout ceci donne, dans le désordre et sans ambition macabre d’être exhaustif :
Plus de 100 enfants menacés de mort pour la charge émotionnelle qu’ils représentent, aussi bien dans l’opinion publique russe que mondiale. Peut-on donner l’assaut dans un contexte comme celui-là ?
Des manifestants népalais attaquant la mosquée de Katmandou et brûlant son mobilier.
Des attentats quotidiens en Irak, tuant et mutilant des innocents tout en privant le pays des revenus de son or noir, drôle de guerre de libération.
2 journalistes français pris en otage et en étau entre des montagnes si antagonistes qu’elles tiennent plus de la tectonique des plaques, que de la diplomatie.
Etc, etc…
En conclusion provisoire, je me sens mieux, je viens de me rappeler que lors de l’investiture républicaine de Georges W. Bush
Maintenant que j’y pense, c’est presque sûr, le monde va déjà mieux, les civilisations se comprennent, les religions communiquent, je suis rassuré…
by Manuel at 08:19:24
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Commentaire de: nicole
Tel état d'esprit, tel état de vie.
L'essentiel est de se bien comprendre pour bien s'en tendre.
Sinon, "on joue tout faux, tous faux" !
Enfin... c'est ce que je comprends.
gn
L'essentiel est de se bien comprendre pour bien s'en tendre.
Sinon, "on joue tout faux, tous faux" !
Enfin... c'est ce que je comprends.
gn
03.09.04 @ 00:40
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