Charte pour la Paix et la Réconciliation

18 millions d’algériens ont été appelés à voter sur la Charte pour la Paix et la Réconciliation que leur propose le Président Bouteflika.

L’article phare porte sur l’amnistie des terroristes qui ont déposé les armes et la libération de la plupart de ceux qui sont emprisonnés. Ceci dans le but louable de tourner la page de plus de 12 années de guerre civile et de restaurer la concorde nationale.

Seuls les hommes qui ont participé aux massacres tragiquement célèbres sont exclus de ces mesures de clémence.

Présentée comme cela, il ne fait aucun doute que la votation va enregistrer un taux d’approbation massif doublée d’une large participation !

Tout va donc pour le mieux en Algérie ?

Certains esprits chagrins (Réalistes ?) se permettent de faire remarquer qu’il y a au minimum 3 aspects de cette votation qui posent plus de questions qu’ils n’en résolvent :

En premier lieu, la Kabylie a massivement respecté le boycott lancé par les partis politiques de la région qui ont été révoltés par la campagne à sens unique imposée par le gouvernement

Deuxièmement, un référendum de réconciliation a déjà été organisé en 1999 avec libération de prisonniers, il avait été massivement approuvé, pourquoi dès lors recommencer l’opération si ce n’est pour la transformer en plébiscite du Président Bouteflika lui-même ? Est-ce légitime d’utiliser un drame national à des fins d’ambition personnelle ?

Enfin et c’est le point qui choque le plus les démocrates, qu’ils soient Algériens ou étrangers, la Charte pour la Paix et la Réconciliation amnistie aussi bien les terroristes que les autorités ainsi que l’ensemble de leurs services de toute poursuite future.

Une étrange et inquiétante manière de fusionner le politique et le judiciaire sous couvert de paix retrouvée…

Car si aucun des démocrates précédemment mentionnés ne souhaite bien entendu l’échec d’une quelconque action qui permettrait, enfin, la pacification de l’Algérie, il est aussi de leur devoir de signaler les accommodements pris avec la pratique démocratique car les dits accommodements portent en eux les ferments des problèmes futurs.

Et en Algérie, les « problèmes » passés ont coûté la vie à près de 200'000 personnes !

On aurait pu dès lors espérer une votation sur un texte non partisan qui aurait su rassembler une très large majorité des partis et de la population en lieu et place du résultat prévisible qui aura assurément des airs « d’élection » de dictateur africain, une victoire de la Paix par défaut…



C’est là tout le souci, ce défaut.

Souhaitons que l’Algérie parvienne à le gommer dans les années à venir et utilise sa prospérité économique retrouvée pour assurer un ancrage démocratique sans faille !

A demain...



News de 11h55 : Le ministre algérien de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, vient d'annoncer que les électeurs ont approuvé la charte présidentielle (Et voilà, la récupération est en marche) à 97,36%...

Histoire d’amour…

C’est une petite fille aux grands yeux magnifiques !

Elle ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait mais elle le regarde avec la confiance qu’ont toujours les belles âmes…

D’où peut bien lui venir son air exotique ?

Atavisme ou anticipation d’un destin voyageur…



A propos de voyage, cela faisait longtemps que la petite fille rêvait de prendre la mer et d’enfin la contempler tout autour d’elle, avec comme seule vision possible de la terre délaissée celle qu’elle aurait en fermant ses douces paupières.

J’aime cette petite fille depuis bien des années maintenant et nous réaliserons bientôt son rêve, à l’occasion d’un anniversaire qui nous est cher, en embarquant en famille pour une navigation à travers la Mare Nostrum…

D’ici là, nous l’admirons avec respect et envie.

Il nous semble qu’elle nous le rend bien !



A demain…

Des sauvages, vraiment ?

La découverte récente faite en Autriche d’une tombe, vieille de plus de 27'000 ans, questionne notre époque sur sa perception de nos ancêtres et notre degré réel d’évolution.

La révolution industrielle a, en effet, eu ceci de ravageur pour notre mémoire collective qu’elle a établi comme postulat que « ceux d’avant » étaient à peine sortis de l’âge de pierre car ne bénéficiant pas du « confort moderne ».

Il est d’ailleurs amusant de remarquer l’étonnement sincère des visiteurs de sites archéologiques, romains par exemple, lorsqu’ils découvrent qu’il y a 2 millénaires, ils prenaient des bains chauds et disposaient de l’eau courante, sans parler de leur réseau routier qui couvrait l’Europe équipé de panneaux indicateurs !

Nous pratiquons de nos jours la politique de la terre brûlée, y compris en matière de racines, sans doute par nécessité car si nous payions le respect dû à nos ancêtres, nous serions contraints de reconnaître que notre exploitation irrationnelle des ressources prétérite l’avenir de nos enfants…

Quel rapport avec une tombe de 27'000 ans ?

Le fait tout d’abord qu’elle existe, puis qu’elle contienne les dépouilles de 2 nouveau-nés, apparemment jumeaux, entourés d’os de mammouth et d’un collier formé de 31 perles ; nos ancêtres n’étaient donc pas des sauvages mais bien des êtres humains capables d’émotions, de rites et de respect pour leurs disparus.

Cette découverte est fondatrice pour ceux qui voudront bien lui donner le sens qu’elle a, celui de nous remettre à notre juste et modeste place, rien de moins qu’un brin de la guirlande éternelle mais surtout rien de plus.



Il y a 27'000 ans, à Kremps sur les bords du Danube, une famille a pleuré la perte de 2 des siens, peut-être même de 3 puisque les scientifiques recherchent actuellement aux alentours la tombe de la mère des enfants, soupçonnant le fait qu’elle ait pu laisser sa vie en mettant au monde ses pauvres jumeaux.

Plongés dans le malheur, ils ont témoigné à leur façon de leur amour…

Comportement tellement actuel ou évolution moins extraordinaire qu’imaginée ?

Je penche personnellement pour la deuxième solution, tant il est vrai que je suis intimement convaincu que ce qui fait de nous des êtres exceptionnels n’a vraiment rien à voir avec la technologie ou le « progrès »…

A demain

Le combat à mort contre la cigarette !

Depuis que j’ai perdu ma mère, il y aura 25 ans dans quelques jours, j’ai entamé une véritable croisade contre cette cigarette qui l’a prise par la main et l’a conduite dans la tombe, en ayant bien pris soin de la faire terriblement souffrir avant.

La cigarette, poison légal, est toujours une énigme à mes yeux. Comment une personne sensée peut-elle volontairement attenter à sa vie ? Comment une société peut-elle reconnaître comme licites, voire « classe », des comportements qui handicapent définitivement ses membres ?

Comment des autorités peuvent-elles se contenter d’encaisser des taxes qui ne couvriront même pas les exorbitants coûts de santé occasionnés par la consommation des dites cigarettes ?

La liste des questions pourrait remplir plusieurs pages !

Comment accepter que des fumeurs polluent sciemment des non fumeurs dans des lieux publics ? Comment des parents peuvent-ils faire de leurs enfants des fumeurs passifs en s’adonnant à leur drogue favorite en leur présence ?

Etc… Etc…

L’objet de cette chronique ne sera pas l’inventaire, plus ou moins complet, de ma révolte contre cette saleté qui m’a enlevé ma mère à l’âge de 49 ans… non ; je souhaite plus concrètement faire un écho à une étude qui vient d’être révélée en Norvège.

Cette importante recherche a porté sur 43'000 hommes et femmes, âgés de 35 à 49 ans, du milieu des années 1970 jusqu’à 2002. Les maladies cardiovasculaires, le cancer et le diabète ont été au cœur de ce travail.

Sa conclusion est édifiante puisqu’elle affirme que 1 à 5 cigarettes par jour suffisent à faire tripler le risque de maladie cardiaque et de cancer du poumon chez les hommes ! Ce risque étant multiplié par 5 chez les femmes.

Le taux de décès étant directement corrélé au nombre de cigarettes fumées chaque jour, lorsque l’on constate les conséquences décrites ci-dessus pour ceux que l’on qualifie de « fumeurs légers », on imagine avec effroi l’impact pour les autres.

Le Docteur Aage Tverdal de l’Institut Norvégien de Santé Publique a donc, j’espère définitivement, tordu le coup à l’idée généralement répandue que « quelques cigarettes quotidiennes » ne font pas de mal.

Le tabac est criminel parce que les rois du marketing sont parvenus à l’associer à la fête, à l’affirmation de soi et à une certaine vision de la vie et que d’honnêtes gens imaginent défendre leurs droits fondamentaux en hurlant leur volonté farouche de fumer envers et contre tous, quand bien même ils seront les premières victimes de cette « liberté ».



« Grâce » à la cigarette, j’ai vu, j’ai vécu, j’ai pleuré une agonie de 5 longues années ponctuée de multiples opérations assorties d’autant de bouffées d’espoir que de réveils désespérés, jusqu’au dernier soir…

Le souffle de la vie n’est pas compatible avec la fumée d’une cigarette !

A demain…

Le voyage imaginaire…

J’ai reçu une demande si gentiment formulée que je ne peux m’y soustraire !

Pour la résumer, elle portait sur le célébrissime rocher de Monaco et mon correspondant souhaitait en voir une photo « un de ces jours » sur le site, si « c’était possible… ».

Il rajoutait qu’il était amoureux de la mer bien que « son horizon soit bétonné et désespérément aride de tout appel du large ».

Sans revenir sur des envolées personnelles récentes, je fais plus que comprendre ce genre d’interrogations les ayant moi-même vécues pendant bien des années avant de faire le grand saut !

Alors pour tous ceux qui rêvent de voir le mur d’en face se déchirer et leur chemin personnel se dessiner enfin devant leur yeux émerveillés, voici le rocher avec en contrebas le port de Fontvieille.

J’ai choisi cette perspective parce qu’elle est moins connue que celle de l’autre côté avec le port Hercules au premier plan, de plus le soleil levant lui donne une merveilleuse énergie pour débuter une belle journée d’automne.



Je vous propose aussi la vue « de ma fenêtre » auquel le récent « Yacht Show » a superbement contribué pour quelques jours.



Si avec ça, vous ne passez pas une splendide journée…

Amitiés à tous les voyageurs immobiles, il y a des épopées qui n’auraient jamais pu trouver un plus vaste monde que celui de l’imagination !

A demain...

Kate Moss, cela sent le coup de pub à plein nez !

Je n’avais aucune intention de parler des turpitudes de l’anorexique la plus fameuse de la planète, non que les souffrances des gens célèbres m’indiffèrent mais il est sans doute plus aisé de sortir des cul-de sac dans lesquels on est volontairement entré, en étant multimillionnaire, que lorsque que l’on a, par exemple, 8 ans et que l’on espère simplement survivre sur le coin de trottoir de New Delhi sur lequel on a été abandonné…

Ce qui m’a fait changer d’avis est un banal communiqué de presse d’une société de joaillerie qui m’était parfaitement inconnue jusque là (Ce qui prouve que je ne suis pas un expert du domaine de la mode, bien au contraire).

Voilà ce communiqué :

« La branche israélienne de la chaîne de bijoux internationale H. Stern a indiqué jeudi qu'elle maintenait le contrat qui la lie au mannequin vedette britannique Kate Moss, malgré des photos récentes la montrant apparemment en train de consommer de la cocaïne.

"Nous avons engagé Kate Moss non pas à cause de ses mauvaises habitudes, mais en raison de sa beauté, et sa vie privée ne nous intéresse pas", a indiqué à l'AFP une porte-parole de la société H. Stern à Tel-Aviv.

"Nous poursuivons cette campagne avec cette star en vertu d'un contrat signé avec nos agents à Paris et valable jusqu'à fin 2005", a ajouté la porte-parole qui a refusé de donner des détails sur le montant de ce contrat. »

Cela sentait tant le coup de pub mondial à bon marché que j’ai décidé de creuser…

J’ai assez vite trouvé ce que je cherchais, soit la première présentation de cette campagne et ses motivations. Afin de respecter les copyrights de toutes les sociétés et personnes impliquées, j’ai indiqué sur les images le site sur lequel j’ai trouvé ces images : http://www.rubbermag.com/news/0509/050914_05n.html



Discours d’entreprise sans surprise qui explique qu’ils sont excellents et qui rappelle quelques étapes de leur remarquable développement, la suite est plus intéressante…



Il est donc indiqué, je résume, …qu’en juin 2005 la société a mis en place une campagne commémorative utilisant la « supermodèle » Kate Moss. Elle a été choisie comme visage de cette campagne parce qu’elle est la meilleure représentation de la femme H. Stern, soit quelqu’un qui a un goût confirmé et qui a recours à la joaillerie pour souligner sa personnalité et non pour marquer son statut social…

Ne pas manquer la phrase : « son rôle (A Kate Moss) comme icône et leader d’opinion… »

La signature de la campagne est également intéressante : « Une part de vous… »

Donc si je reviens au communiqué récent : "Nous avons engagé Kate Moss non pas à cause de ses mauvaises habitudes, mais en raison de sa beauté, et sa vie privée ne nous intéresse pas", sa sincérité ne fait à présent plus de doutes…

Je plains cette époque qui place l’argent et surtout l’accroissement des bénéfices au dessus de tout, quelle image donnons-nous à nos enfants et quel modèle ? Ou supermodèle ! (Voir à ce propos la chronique d’hier).

Il est bien d’avoir l’échine souple mais il ne faut pas oublier son rôle de base qui est de structurer l’être, dans le cas d’espèces (Sonnantes et trébuchantes !), ce n’est plus de la souplesse, c’est de la géométrie variable…

Je me permets de suggérer à nos amis consommateurs de favoriser H&M, Burberry et Rimmel qui ont montré un sens de leur responsabilité sociale en interrompant leur collaboration avec la supposée icône cocaïnomane en expliquant notamment (H&M) :

« Nous ne souhaitons plus associer notre image avec celle de Kate Moss car elle est incompatible avec notre condamnation des drogues ».

Rien a rajouter !

A demain…

Dans quel monde vivons-nous ?

2 adolescentes de 14 ans ont répondu de la plus tragique des manières en se jetant hier après-midi du 17ème étage d’une tour située près de Paris, à Ivry-sur-Seine.

Dans quel monde vivons-nous ?

L’une d’elles aurait laissé une lettre dans laquelle elle expliquait que la vie, sa vie, ne valait pas la peine d’être vécue…

Cela me rappelle un de mes meilleurs amis d’enfance, Rainer, qui avait 3 ans de plus que moi et que je regardais vivre comme un héros. A 14 ans, il était sûr de lui, il osait parler aux filles, il les embrassait même !

Il était vraiment gentil avec moi et me parlait d’égal à égal, allant jusqu’à demander à ses copines si elles n’avaient pas une amie qui voudrait sortir « avec le petit », il y en eut quelques unes…

Il habitait en face de chez moi, j’y allais souvent. Il me faisait écouter de la musique qui aurait été classée par mes parents, dans le meilleur des cas, comme « décadente », genre Deep Purple, Led Zeppelin ou Pink Floyd (Qui pour mémoire ont sorti « Dark Side of the Moon » en 1973, j’avais 12 ans, on en reste marqué…).

Rainer était l’adolescent que j’aurais aimé devenir, autonome, décidé, « cool » comme on aurait dit il y a quelques années. Il représentait le grand frère que je n’avais pas eu.

Et puis un jour…

Ma mère est venue vers moi, elle était visiblement gênée, ne sachant pas comment me « le » dire. « Ton ami Rainer a eu un accident ! ». « Rainer, un accident ? Mais comment ? ». « Je ne sais pas mais… ». « Mais quoi, c’est grave ? ». Ma mère a fait signe que oui avec la tête et je me suis mis à pleurer car j’avais compris que c’était très très grave.

Aucun adulte ne m’a dit la vérité, c’est un copain d’école qui m’a donné l’invraisemblable nouvelle, Rainer s’était suicidé en laissant un courrier dans lequel il a expliqué que cette vie ne valait pas la peine d’être vécue…

Je l’avais fréquenté quotidiennement pendant des années, je lui avais parlé pendant des heures, jamais je n’aurais pu imaginer que de tels sentiments l’envahissaient, jamais.

Il ne m’a laissé aucun mot, aucune explication, rien. Aux derniers et si sombres instants de sa vie, je n’étais pas présent… Mais lui n’a jamais quitté la mienne et ne la quittera jamais, il restera le grand frère que je n’ai jamais eu.

Dans quel monde vivons-nous ?

Le quartier de Monmousseau d’Ivry-sur-Seine, lieu de la tragique disparition de ces 2 jeunes filles de 14 ans, va organiser demain, dimanche 25 septembre, sa fête annuelle avec des animations pour les enfants, des jeux vidéos, un tournoi de foot, un apéritif et un déjeuner dansant.

Exactement comme moi avec Rainer, ils vivent dans une autre galaxie que ses malheureuses et préparaient une fête pendant qu’elles planifiaient leur mort.

Alors que des structures d’aide existent partout, notamment à Ivry-sur-Seine (http://www.ivry94.fr/web/2155.htm), comment faire pour qu’elles représentent une alternative crédible à une pulsion suicidaire ?

Nous avons l’obligation de nous remettre en question, d’oser regarder en face notre société et ses modes de fonctionnement car le suicide des jeunes, en perpétuelle augmentation, est inacceptable. Comment un adolescent peut-il penser que sa vie ne vaut pas la peine d’être vécue alors qu’elle sera ce qu’il en fera ? Et qu’il peut en faire ce qu’il veut puisque la page est blanche !

Le formatage à marche forcée dans lequel nos pays « développés » se sont engagés, et s’enfoncent au rythme de la mondialisation, est un risque majeur pour l’avenir de nos enfants.

Nous sommes tous différents et ce sont justement ces particularités qui font la richesse d’une société ; alors que le laminoir actuel éjecte tous ceux qui ne fonctionnent pas selon le règlement 26B, alinéa 3, de la circulaire du 12 janvier 1998, révisée le 14 octobre 2004…

Ce monde de l’argent, de l’égoïsme, du paraître et de l’instantanéité est un leurre qui tue plus de 1'000 adolescents en France chaque année et ce chiffre est proportionnellement le même dans tous les pays « civilisés ».

Le suicide tue plus que les accidents de la route dont on entend parler, à juste titre, tous les jours mais pourquoi ce silence et cette inaction rampante envers ce fléau grandissant.

Sachez que l’on se tue beaucoup moins dans les pays « sous-développés », étonnant non et assurément révélateur de la qualité de vie de sociétés soi-disant avancées !

Je conclus en signalant un site consacré à ce sujet, qui donne notamment des conseils sur la manière de rédiger toute communication sur le suicide afin d’éviter tout effet incitatif, j’espère les avoir respectés.

http://www.ipsilon.ch/index.php?id=9&L=1

Ayons tous une sincère pensée fraternelle et émue pour ces enfants que nous n’avons pas su aimer et une action concrète envers ceux que nous pouvons sauver.



A demain...

Si même le ciel en veut à W !

Qu’il est difficile d’être l’élu autoproclamé de Dieu dans la « plus grande démocratie du Monde » (Laissez-les le croire…) quand celle-ci se fait punir, semaine après semaine par des fléaux célestes…

Le passage dramatique de « Katrina » et son éventuelle cruelle répétition cette fin de semaine par « Rita » interposée font d’ailleurs les choux gras des intégristes islamistes qui ne se gênent pas d’y voir la sanction divine qu’ils réclament depuis longtemps.

W ayant opéré un U-turn (Soit un demi-tour) intégral et reconnaissant à présent être responsable de la terrible désorganisation des secours à la Nouvelle Orléans, il est intéressant de constater la pertinence de cette maxime bouddhiste :

« Rien ne dure jamais »

Voir quelqu’un qui s’est vautré pendant 5 semaines cet été dans l’océan de sa suffisance (Ses vacances médiatiques dans son ranch texan), ramer à ce point aujourd’hui dans la mare de son crédit personnel a quelque chose de rassurant, voire de jubilatoire.

Le plaisir est cependant vite étouffé par le millier de morts déjà reconnu à la Nouvelle Orléans pour ne pas mentionner une fois de plus les dizaines d’autres milliers de cadavres à porter au « tableau de chasse » de cette administration américaine.

A l’heure où j’écris ces lignes, « Rita » semble enfin plus entendre les inquiétudes des potentielles victimes innocentes que les rodomontades d’un cow boy d’opérette qui s’est cru le maître du monde… le mètre éventuellement !?

Le cyclone vient en effet de perdre une once de sa puissance et d’être rétrogradé de catégorie, espérons qu’à l’heure où ses précipitations touchent la Nouvelle Orléans, cette excellente nouvelle soit confirmée et que ce déclin salutaire se poursuive.

A propos de déclin salutaire, encourageons W sur sa pente glissante. Un peu plus bas il va, pour sûr, y retrouver beaucoup de ses amis dictateurs et s’y sentira bien !



Je sais que je m’emballe, qu’il peut rebondir, que la mauvaise herbe est celle qui résiste à tout mais les bonnes nouvelles en provenance d’Amérique sont suffisamment rares ces temps-ci pour se réjouir immédiatement.

Qui sait de quoi demain sera fait ?

Jebb, le frère de W, 44 ème président des USA ?

Vous voyez qu’il y a toujours pire…

A demain

Un peu de légèreté dans un monde si dur…

Après quelques chroniques difficiles traitant de sujets ardus, j’ai besoin, nous avons besoin de respirer et d’alléger l’ambiance.

L’occasion m’en a justement été donnée hier par le dernier arrivant dans la famille. Un individu sympathique qui a rapidement su se faire apprécier par chacun d’entre nous tant il sait s’y prendre.

Tantôt calme, tantôt disjoncté, le monsieur en question a noué une relation originale avec chacun de mes 4 fils, mon épouse et moi. Cherchant et apportant à chaque membre de la famille, un contact particulier.

Hier donc, je travaillais tranquillement lorsque je me suis rendu compte qu’il en profitait pour réviser toutes les positions de la sieste. Ci-après 4 exemples :









Merci à « Mignon » (Quel autre nom aurait-il pu recevoir ?) pour ce cours magistral de relaxation et cette ouverture sur une réflexion qui pourrait avoir pour titre :

« La société dans laquelle les animaux des pays riches sont mieux traités que les enfants des pays pauvres »

J’arrête là, j’avais dit, si je ne me trompe pas, que ce serait une chronique légère… je vais m’empresser alors de tester l’approche de la vie de notre chaton et je dédie ces photos à un grand adorateur des chats devant l’éternel : David Torondel (Ce n’était pas que pour la rime !).

Un Web Master qui passe de la position 1 à la 2 avec un talent certain, ce qui explique que la mutation de www.manuelmartin.com ne soit pas encore effectuée, que voulez-vous lorsque l’on passe la plus grande partie de sa journée les pattes en l’air, que reste-t-il pour le clavier ?

A demain…

P.S : A propos de David Torondel (www.torondel.net) ce n’était que de l’humour bien sûr parce qu’il a aussi un clavier suspendu… (A défaut de jardin ! Vive Paris, moderne Babylone…).

Honte à une certaine église…

Le procès du prêtre canadien, Denis Vadeboncoeur, qui s’est ouvert lundi à la cour d’assises d’Evreux met en pleine lumière des comportements ignobles qui ne devraient plus pouvoir exister dans l’église catholique du III ème millénaire.

Qu’un « homme » qui a été condamné à 20 mois d’emprisonnement en 1985 pour "grossière indécence, sodomie et agressions sexuelles sur des adolescents" ait pu être à nouveau mis en contact avec des enfants est plus qu’une faute, c’est un crime.

Parce que Monseigneur Gaillot qui l’a accueilli dans son évêché, après sa libération, était parfaitement au courant des antécédents de cet exilé sexuel !

Je suis révolté jusqu’au plus profond de mon âme, celle qui a animé mon enveloppe physique pendant les 1'500 kilomètres de notre chemin de Compostelle, celle qui s’identifie à tant de valeurs de la foi catholique, celle qui comprend la notion de pardon et de repentir, celle qui a reçu l’absolution pour ses péchés et celle qui vomit aujourd’hui sur cette ordure…





Comment est-ce possible ? Comment a-t-on pu laisser un tel pervers fréquenter des enfants avec « l’imprimatur » de sa hiérarchie cléricale ? C’est autant inadmissible qu’incompréhensible.

Le niveau croupissant et infâme de cette affaire est souligné par les explications indignes données par l’ancien (Mgr Gaillot) et le nouvel évêque (Mgr David) sur la disparition du dossier du prêtre pédophile, l’un assurant qu’il était au complet lors de son départ et l’autre affirmant qu’il était vide à son arrivée.

Un bouc émissaire ayant été trouvé en la personne de l’ancien secrétaire de Mgr Gaillot, un alcoolique opportunément décédé depuis…

Je crois au rachat de l’être humain, je crois à la notion de seconde chance, je crois au pardon, ce sont de hautes valeurs qui parlent à ce que l’homme a de plus élevé et de plus remarquable.

Mais lorsque l’on touche à des enfants, à l’avenir du monde, à l’innocence incarnée, à la plus merveilleuse création dont nous serons jamais capables, là, on bave, on agresse, on viole la loi même de la nature et cela appelle une réaction primaire, basique, de défense et de rejet absolu.

Absolu comme le crime qui a été commis.

Ce taré et ses suppôts doivent être condamnés de manière exemplaire parce qu’ils ont dévoyé l’étincelle divine qui est en nous et qu’ils l’ont fait en se présentant comme ses gardiens !

Je prône la non violence en toute circonstance, sauf une, on a le devoir de se défendre contre l’abject, j’aurais d’ailleurs volontiers pris la place de la victime* de ce salop, histoire de voir si ses « théories fumeuses, avec apologie de la nudité et de la masturbation collective** » auraient trouvé grâce à mes yeux…

Dans le prévisible cas contraire, il n’aurait sans doute plus jamais fait de mal à un seul enfant !

A demain

* Son nom est Jean-Luc et son « propre » père biologique est un prêtre !

** Selon le commandant Jean-Yves Briand du SRPJ de Rouen qui a mené l’enquête

En avoir ou pas…

J’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer sur le cyclisme et plus particulièrement sur le Mont Ventoux dont je fais plusieurs fois l’ascension chaque année, généralement à pied mais aussi en vélo.

Savoir que Lance Armstrong est capable de le monter avec une puissance égale à votre serviteur tirant une remorque chargée de 80 kilos m’a toujours laissé rêveur, pour ne pas dire plus et je ne suis pas le seul.

Ce qui a fait que les « révélations » du journal « l’équipe » sur son dopage à l’EPO durant le Tour 1999 ont plutôt été considérées comme des confirmations (Voir la page http://www.lequipe.fr/Cyclisme/DOPAGE_ARMSTRONG_2.html pour l’ensemble des faits).

Cependant tout s’est encore envenimé lorsque cet athlète qui marche bien évidement à l’eau claire a annoncé qu’il envisageait de s’aligner au départ du Tour de France 2006 afin de faire taire les rumeurs.

Ajoutant poétiquement : «I'am thinking it's the best way to piss the French off», ce que l’on peut traduire par : « Je pense que c’est la meilleure façon d’emmerder les français ».

Pardon pour les mots crus mais ils ne sont pas de moi.

Lorsque cette prise de… position (Avouez que vous ne vous attendiez pas à ce mot !) a été connue, j’ai été favorablement impressionné par le panache (N’est-ce pas Gerhard ?) qu’il mettait dans sa réaction. Car venir démontrer sur les routes qu’il était – selon lui – parfaitement propre valait tous les démentis !



Las… Un autre communiqué est tombé le 15 septembre dernier selon lequel « Lance ne reviendrait pas au cyclisme professionnel… ».

Comme quoi, dans ce monde de « com », toute la question est d’en avoir ou pas…

De l’honnêteté et du panache, à quoi aviez-vous bien pu penser ?

A demain

Eloge du panache !

Alors qu’une immense majorité « d’hommes politiques » considère leur mandat électif comme une rente de situation, susceptible d’éventuellement évoluer au cours des années mais jamais en tout cas de disparaître, je tiens à donner un grand, un immense coup de chapeau à Gerhard Schröder.

Annoncé comme atomisé par Angela Merkel lorsqu’il a décidé la tenue d’élections anticipées, avec un retard de plus de 15 points dans les sondages, il a brillamment remonté la pente, lutté pied à pied avec son adversaire qui a commis l’erreur de se voir élue alors que le scrutin ne s’était pas encore déroulé.

Attitude extraordinaire de cet « animal » politique qui a déclaré hier après les premiers résultats estimatifs qu’il s’agissait d’une « défaite grandiose » qui lui permettrait de conserver « son » poste de chancelier.

Au-delà des programmes de chaque parti, de leur impact positif ou non sur la vie des citoyens d’un pays, la politique est belle, est grande lorsqu’elle retrouve ses racines, soit la rencontre d’un homme (Ou d’une femme bien sûr, bien que cela soit si rare…) et d’un peuple.

Ce coup de foudre, genre relations interdites à 3 avec un peuple, un politique et une époque…

Dans ce shaker puissant qui s’appelle la démocratie vont se mélanger ces ingrédients qui construiront l’histoire…

Ce n’est pas si souvent que l’on peut être témoin de cette imprédictible alchimie, j’étais heureux hier soir de la voir s’incarner sous mes yeux.



Quant à Angela Merkel, je n’ai pas beaucoup d’efforts à faire pour l’imaginer se mordant les doigts et tout le reste d’avoir été si agressive contre Gerhard Schröder pendant sa campagne car, maintenant, comment faire pour constituer une coalition avec lui ?

La coalition se fera peut-être, sûrement, mais sans Angela parce que c’était elle, parce que c’était lui…

Mes derniers mots du jour viendront d’un pont jeté à travers les âges et les rôles, lorsqu’à la fin de « Cyrano de Begerac » (Mon livre culte…), Cyrano meurt dans les bras de Roxanne, la femme qu’il a tant aimée et qui l’aime enfin mais trop tard, son dernier soupir fait référence à la seule chose à laquelle il n’a jamais renoncé… son panache !

Bravo Gerhard d’avoir tant de cœur dans cet univers qui en a si peu…

A demain

Les Jumelles c’est pour voir loin !

Scène incroyable dont j’ai été le témoin récemment, je marchais tranquillement dans les rues de ma principauté préférée lorsqu’une voiture s’est arrêtée pile à côté de moi, c’était un taxi.

Sans même y prêter garde, j’ai regardé la porte arrière s’ouvrir, elle a immédiatement laissé s’échapper le tumulte d’une vive discussion. Ma curiosité, piquée au vif, m’a incité à m’arrêter, je n’ai pas été déçu…

L’objet de l’échange était la thèse soutenue par l’une des personnes, la seule que je pouvais apercevoir de mon trottoir, qui disait qu’il fallait absolument descendre de ce côté pour des questions de sécurité.

Ce à quoi, sa correspondante, toujours invisible, répondait « qu’on est à Monaco, quand même ! ».

Du tac au tac, « ma » contributrice enchaîna dans un soupir : « De toute façon, tu n’en as toujours fait qu’à ta tête… ».

Ayant commencé à s’agiter pour sortir de la voiture, je pouvais à présent mieux la voir, c’était une vieille dame que mon imagination avait assise aux côtés de sa petite-fille turbulente, j’allais bien voir.

Que nenni !

Après que « ma » vieille dame soit sortie, j’ai eu l’impression quelques fractions de seconde que j’avais la berlue puisque sa copie conforme se tenait à présente à ses côtés ! Non seulement elle lui ressemblait mais elle était habillée comme elle, jusqu’au turban…

N’en croyant pas mes yeux, je me suis autorisé la photo suivante, pensant qu’un texte seul ne suffirait pas à vous convaincre (« Ah ces auteurs, toujours débordant d’imagination et légèrement fâchés avec la réalité !)



J’ai marché derrière elles pendant une centaine de mètres et la discussion s’est poursuivie sur le fait que l’une faisait comme cela alors que l’autre faisait comme ceci, elles n’ont pas cessé de parler, se disputant gentiment.

Beaucoup de philosophes ont pensé la vie comme une boucle dont la sortie était située au même point que l’entrée, avec l’idée que le chemin parcouru à l’aller le serait également au retour, mais à l’envers.

Cette rencontre inopinée a ramené à la surface ces concepts, à la faveur de chicaneries enfantines qui trouvaient leur origine bien des années auparavant…

Pour conclure, c’est donc bien vrai que les jumelles sont faites pour voir loin !

A demain…

3 souris infectées de la peste bubonique ont disparu d’un laboratoire américain !

Non, ce n’est pas du tout une plaisanterie et c’est le très sérieux FBI qui mène l’enquête.

Les 3 rongeurs auxquels avait été volontairement inoculée cette maladie se trouvaient à l’Institut de Recherche de Santé Publique de l’Université de Médecine et de Dentisterie du New Jersey. La crainte d’un vol a conduit les autorités à interroger une vingtaine de collaborateurs, en ayant même recours au détecteur de mensonges.

Il faut dire que cet institut poursuit des recherches en matière de bioterrorisme pour le Gouvernement Fédéral et que le tableau se noircit franchement si l’on imagine qu’il se transforme soudain en pourvoyeur de bacilles à la dangerosité extrême.

Car le sujet est potentiellement dramatique, au vu du taux de mortalité qui se situe aux environs de 50% sans traitement (Source : Centers for Disease Control and Prevention - http://www.cdc.gov/). Et qui aurait le réflexe d’aller se faire soigner pour une peste à New-York en 2005 ?

C’est sans doute la motivation première des autorités américaines d’informer le grand public. Comme souvent, elles ont déployé une telle énergie à expliquer qu’il n’y avait aucun risque que leur communiqué en devient très inquiétant !

Nous y apprenons, pêle-mêle, qu’il peut s’agir d’une erreur administrative, les souris devraient être là mais ne l’ont jamais été, d’une vendetta entre animaux de laboratoire, les souris ayant été mangées par leurs congénères mais, dans tous les cas, la disparition étant survenue il y a 15 jours ( !), elles devraient être mortes…

Il n’en reste pas moins que déjà sans l'aide des scientifiques, une vingtaine d’américains contractent la peste bubonique chaque année et qu’un à trois en meurent, alors là...

Au pays de Mickey les souris sont-elles devenues dangereuses ou le pompier a-t-il simplement révélé sa pyromanie ?



A demain...

Le génie de W ensanglante l’Irak !

En survolant rapidement sa récente déclaration sur la « libération » de l’Irak et ses misérables motivations pétrolières qui n’essaient même plus de se cacher, on arrive à se demander comment W va pouvoir maintenir encore longtemps la présence des troupes américaines en Irak ?

Le massacre des 2 derniers jours (169 morts et 542 blessés mercredi et 25 morts plus 43 blessés hier) revendiqué par Abou Moussad Al-Zarkaoui pour le compte de Al-Qaïda est basé sur le découpage ignoble auquel s’est livrée l’administration américaine.

Le nord pétrolifère aux Kurdes, le sud pétrolifère aux Chiites et le désert restant aux Sunnites, donnant là toute matière aux extrémistes Sunnites d’initier une guerre civile qui va embraser l’ensemble du territoire en moins de temps qu’en ont besoin les amis de W pour gagner un milliard de dollars en Mésopotamie (Et pourtant cela va vite !).

L’approche ethnique qui a défini les plans US est honteuse et rappelle les heures les plus noires du IIIème Reich, c’est assurément un crime contre l’humanité comme le sont les attentats perpétrés chaque jour par Al-Qaïda.

La différence entre les uns et les autres devient plus tenue à chaque analyse (L’homme est intouchable et concentre individuellement toute la valeur de l’espèce humaine, ni les uns ni les autres ne respectent cette notion basique) et l’espoir réside à présent dans un sursaut national américain qui ferait que l’opinion publique se lasserait, non de ce que subissent les Irakiens au quotidien (Je rêve mais je ne délire pas !), mais des morts de soldats qui s’accumulent et finissent par perdre le sens qu’elles n’ont jamais eu à mes yeux.



W est un homme dangereux, il est parvenu à déstabiliser encore plus le Moyen-Orient, ce que personne n’aurait cru possible, il a redonné sa crédibilité aux fondamentalistes iraniens (Y compris dans les urnes !) et leur a servi sur un plateau des légions de désespérés irakiens.

Il a, en plus, personnellement démarré le compte à rebours qui va mener au renversement de la monarchie saoudienne, quelle efficacité diabolique !

En examinant les récents événements de la Nouvelle-Orléans, on peut en tout cas lui reconnaître une démarche universelle, il n’a pas plus de considération pour les Noirs que pour les Sunnites…

Toute la question étant, jusqu’où ses compatriotes vont-ils le laisser détruire une certaine vision du Monde ?

Et la réponse ne peut pas être convertie en dollars…

A demain

Tabac et pétrole, même combat ?

La question mérite d’être posée et tout d’abord précisée. Un consensus semble se dégager aujourd’hui sur le fait que les taxes sur les ventes de tabac ne rapportent pas assez à l’Etat pour simplement couvrir les coûts des maladies générées par cette pratique dépendante !

En sera-t-il de même avec les énergies fossiles et au premier rang d’entre elles, le pétrole ?

Nous sommes dans l’actualité la plus chaude parce que l’explosion des prix du pétrole augmente d’autant les recettes fiscales de chaque pays ET leur dépendance financière immédiate, mais qu’en est-il à long terme ?

Le parallèle avec le tabac est à mon sens, pertinent, en ce sens qu’il illustre le manque de prospective de la plupart des gouvernements, qu’importe si demain est sombre si aujourd’hui rapporte…

On a donc laissé (Encouragé ?) se développer pendant des décennies une consommation effrénée de tabac en observant avec délice les caisses se remplir, sans intégrer le coût énorme du traitement des maladies liées ; pour arriver aujourd’hui au constat que ce sera à la collectivité de 2005 de faire preuve de solidarité pour assumer les soins indispensables aux pathologies des fumeurs (Cancer du poumon, cancer des cordes vocales, cancer du pancréas, troubles cardiaques, artériosclérose, etc, etc…).

Car bien entendu aucune fraction, même minime, des dites taxes n’a été « mise de côté » à cet effet !

La solidarité sera donc de faire payer aux citoyens d’aujourd’hui et de demain, les délires autodestructeurs et néanmoins cupides des générations précédentes… Bel exemple de préparation de l’avenir…

En faisant un grand écart pour rejoindre l’autre partie de cette réflexion, le pétrole (Attention, c’est visqueux et glissant), ne sommes-nous pas en train de reproduire exactement la même problématique ?

L’Etat, les états, taxent à des hauteurs stratosphériques les carburants (La France en est un bon exemple avec 70% !) et se dépêchent de ne surtout pas bouger, la poule aux œufs d’or ne saurait être perturbée au risque de moins pondre… Et tant pis si la logique économique n’y trouve pas son compte.

Exemple concret, les bio-carburants. L’ADEME (Agence française de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a calculé qu’un paysan français pourrait produire le litre à 34 centimes d’euro (A partir du tournesol ou du colza). En le revendant aux alentours de 50 centimes, son exploitation serait profitable, voire très profitable.

Cette évolution du métier de paysan leur permettrait de tordre le cou à la PAC (Politique Agricole Commune Européenne) qui pour faire simple, paye les agriculteurs pour ne pas cultiver leurs champs ou sur des surfaces réduites et des cultures très encadrées.



Le litre de gasoil est vendu aujourd’hui à plus de 1 euro, le taux de pollution enregistré dans la plupart des villes est inquiétant, les réserves de carburants fossiles s’épuisent à un rythme auquel la Chine et l’Inde donnent le tournis, qu’attendent nos « autorités » pour tourner le dos aux si puissants lobbys de l’énergie ?

Quoi, comment ? La réponse est contenue dans la question ? « si puissants lobbys de l’énergie… », les mêmes qui sont à l’œuvre en Irak et dans la maison-mère aux Etats-Unis ?

Peut-être, sûrement, mais il s’agit de l’avenir de nos enfants et du seul endroit connu où nous puissions vivre alors pourquoi ne pas prendre notre destin en mains et cesser de déléguer leur futur à une caste qui a depuis longtemps fait la preuve de son incompétence crasse ?

Vive les énergies renouvelables !

A demain

D’un modèle économique à l’autre…

2 articles de journaux contrastés donnent le « la » de cette chronique à tendance économique aujourd’hui.

D’un côté, une présentation admirative de l’approche américaine qui place au premier plan l’amélioration de la productivité et de la rentabilité des entreprises, quel qu’en soit le prix en termes de suppression de postes.

C’est un article de Newsweek…

De l’autre, c’est une information laconique de l’AFP qui fait écho à un communiqué du Parti Socialiste Français dénonçant les licenciements annoncés chez Hewlett-Packard « alors que cette entreprise a une santé florissante ».

Qui a tort, qui a raison ? Quel est le bon modèle ?

Celui qui protège l’employé avant que ne soit assurée la rentabilité de la société ou celui qui place les bénéfices avant toute considération humaine ?

Pour le dire d’entrée de jeu, pendant les 12 années où j’ai géré les sociétés que j’avais créées, je n’ai jamais licencié un seul collaborateur pour des raisons de rentabilité, je me sens donc exempté d’entrée de tout procès en sorcellerie sur ce sujet aussi sensible.

Ayant toujours prôné un partenariat au sein de l’entreprise basé sur un principe simple : « Vous donnez le meilleur de vous-mêmes et vous récolterez concrètement les fruits de votre engagement ».

Les exemples de personnes ayant doublé ou triplé leur salaire pendant leur emploi chez moi ne manquant pas, ce qui fait que je crois profondément à la possibilité d’une relation employé-employeur intelligente et génératrice de profits partagés.

Pour en revenir à cette opposition de principes illustrée par ces articles français et américain, le choix des pays n’a pas été fait par hasard, plus antagoniste en ce qui concerne leur vision du monde du travail, tu meurs…

Intuitivement, chaque personne lambda pencherait plutôt pour un système protecteur des employés, soit contraignant pour les employeurs et j’en fais partie, cela ne résiste malheureusement pas à l’analyse des faits !

2 chiffres, le premier le taux de chômage aux Etats-Unis en août dernier, 4,9%, le plus faible enregistré depuis 4 ans avec une économie solide qui crée plus d’emplois qu’elle n’en détruit régulièrement du fait de la totale liberté de gestion de leur personnel accordée aux entreprises.

Le deuxième chiffre, le même taux de chômage cette fois en France, 9,9%, avec une croissance en panne et des perspectives floues.

Ca y est la messe est dite ? C’est donc le système américain qui doit être appliqué partout et qui représente la panacée universelle ?

Certainement pas puisque la pauvreté a atteint en 2004 (Soit les statistiques les plus récentes disponibles) un record avec 37 millions d’américains concernés, 1,1 million de plus qu’en 2003. Les chiffres peuvent être encore plus cruels puisque 45,8 millions d’américains ne disposaient même pas à la fin de l’année 2004 d’une assurance maladie !

Alors quel système, la liberté totale « Made in USA » ou la contrainte syndicale « Fabriquée en France » ?

A mon modeste avis, ni l’une ni l’autre car elles ne sont rien de plus que des caricatures de pensée unique qui n’ont plus leur place dans le 3ème millénaire. La liberté est nécessaire pour que la substance même qui peut être redistribuée existe : le profit. L’encadrement est indispensable pour que personne ne soit laissé au bord du chemin.

La conquête du profit est l’affaire des sociétés privées, l’encadrement celui de l’état, chacun sa place, chacun sa responsabilité pour une commune satisfaction…

Une question d’équilibre, comme souvent, comme toujours, si bien illustrée par ce dessin :



A chacun de décider qui fait quoi et quand !

A demain...

De ma fenêtre…

Un ami m’a envoyé un message émouvant hier.

Emouvant parce que simple et sincère, il me demandait gentiment des nouvelles et me priait de regarder la mer par ma fenêtre pour lui… Parce qu’il allait travailler 12 heures d’affilée dans un environnement sans soleil et rempli de fumée…

Je me suis demandé s’il fallait que je donne suite à sa demande, ne serait-ce pas une pierre de plus dans son jardin ?

Puis, je me suis souvenu comment j’ai fonctionné pendant des années, je me suis rappelé ce qui a gardé vivant mon espoir dans mes plus durs moments… cette certitude qu’un jour ma vie serait belle, qu’elle me comblerait, qu’elle serait un espace de liberté dans lequel je me réaliserais, enfin…

Cette vision m’a concrètement gardé en vie pendant que je travaillais, travaillais, travaillais, cherchant à travers cet engagement de tous les instants à échapper à une destinée qui, autrement, aurait été décidée à ma place.

J’étais venu avec un ami visiter Monaco lorsque j’avais 18 ans et je m’étais promis à cette occasion que je viendrais m’y établir un jour ! Bien présomptueux pour quelqu’un qui gagnait alors péniblement quelques centaines de francs chaque mois et qui n’avait aucune fortune familiale pour nourrir ses rêves.

Qu’importe, c’est justement le rêve qui est la fortune !

Parce que l’homme est capable de prouesses lorsqu’elles lui sont inspirées par ce qu’il a de plus sincère en lui. Et qu’y a-t-il de plus sincère qu’un rêve ? Alors pour toi mon ami et pour vous mes amis inconnus, j’ai plaisir à partager le rêve de mes 18 ans, celui qui est passé des yeux de l’intérieur aux autres…



Et la nuit, pays privilégié des rêves, la magie ne se dément pas



Comme conclusion, j’aimerais partager avec vous la sensation que j’ai régulièrement en regardant par cette fameuse fenêtre. Comment faire ? Vous pourrez sans doute la ressentir également grâce au film « Brazil » de Terry Gilliam.

Après toutes les turpitudes vécues par le héros tout au long de l’histoire, il quitte ce monde qui l’a tant maltraité et s’envole pour retrouver la femme qu’il aime dans les nuages, enfin libre, enfin heureux…

Si quelques uns d’entre vous veulent partir à la rencontre de leur légende personnelle, « Brazil » est plus qu’un excellent support, c’est à la limite du véhicule personnel avec chauffeur et cela n’a pas de prix, si ce n’est celui de la liberté et de l’accomplissement.

Ce qui pour moi représente la plus grande valeur dans ce monde de boue puisque ce sont d’autres mots pour dire « Je t’aime »…

A demain

Retour sur le Niger…

A l’époque de l’instantanéité dans laquelle nous vivons, je suis heureux qu’un des supporters de la première heure de mes modestes écrits ait eu des difficultés pour m’envoyer son avis sur la News Letter du mois d’août parce que cela me, nous, donne l’occasion de reparler du drame que vit le Niger.

Parce que rien n’est réglé là-bas et que d’autres drames se nouent en Afrique actuellement.

Tout d’abord, le Mozambique, où plus de 400'000 personnes ont un besoin immédiat d’être aidées faute de quoi elles pourraient mourir de faim à très court terme, sans parler du Lesotho, du Malawi, du Swaziland, du Zimbabwe et de la Zambie !

En tout plus de 8,5 millions de personnes à secourir pour un budget de 191 millions de dollars, ce qui permet de calculer la « valeur » d’un Africain à moins de 23 dollars…



Et nous parlons des chiffres de l’ONU, soit les gentils du Programme Alimentaire Mondial (PAM) qui ont besoin de cet argent pour les sauver, tentez d’imaginez le calcul avec les méchants…

Dans ce contexte, la contribution de Christophe prend tout son sens et je l’en remercie.

A demain...

Texte de Christophe :

« Il faudrait rajouter dans la réflexion de la famine une pensée encore plus puissante que les dons qu’ils doivent recevoir en urgence bien sûr. Cela s’appelle l’autodétermination, c’est ce qu’a entre autre expliqué Thabo Mbeki quand il rassemblé les chefs d’état africains dans un nouveau partenariat le NEPAD, éloigné de l’assistanat. Justement, c’est ça : une nouvelle forme de rapport.

C’est impossible d’arriver à l’autodétermination si on traîne derrière soi ce niveau d’injustice dans le commerce et la dette. Si l’Afrique voyait sa participation aux échanges internationaux relevée de 1%, ça reviendrait à trois fois plus que le montant qu’elle reçoit tous les ans.

L’Afrique reçoit environ 21 milliards de dollars d’aide par an. Imaginez : 70 milliards de cash entreraient dans l’économie du continent. Il suffirait pour ça d’une augmentation de 1% des échanges.

C’est ça la voie vers l’autodétermination. Voilà l’idée sur laquelle il faut se battre pour que les Africains n’aient plus besoin de l’assistance comme d’une tétine. Et les Africains en on marre de faire l’aumône. Ils ont droit à un accès juste et équitable au gâteau, comme tout le monde.

Alors je ne soutiens pas du tout une attitude paternaliste envers l’Afrique. Je suis contre.
Mais pour qu’on y arrive, il faut rompre une certaine chaîne. Et le colonialisme est toujours présent dans un certain sens. L’esclavage est présent. L’esclavage économique, ça existe : il y a des gens qui fabriquent pour nous, Occidentaux, des marchandises bon marché mais que l’on ne paie pas à leur juste valeur.

Il faut soutenir une réforme de l’aide !!!!!

Cordialement »

Je m’en souviens parfaitement, nous étions à Monaco avec Alice. La journée était splendide, notre repas en amoureux avait été excellent, toutes les fenêtres baillaient largement sur la mer et un vent léger était à l’unisson de l’insouciance générale de cette fin d’été alanguie.

Nous venions de rentrer de Stockholm où nous avions participé à une très sympathique manifestation du WTTC (www.wttc.org) et nous préparions activement la production de CyberDodo et les Droits de l’Enfant sans imaginer qu’un événement, qui allait intervenir dans quelques secondes, retarderait le projet pour plusieurs années.

Et, incommensurablement plus grave, emporterait des milliers d’innocents en faisant vaciller la planète sur un axe du mal qui n’en demandait pas tant pour donner sa pleine mesure…

C’était l’après-midi du mardi 11 septembre 2001, c’était il y a seulement 4 ans et pourtant des siècles se sont écoulés depuis.

Cela fait longtemps que je me demande si la veille du 11 septembre 2001 n’a pas été le 7 novembre 2000, suivi d’une longue nuit ?

7 novembre 2000, date de l’élection « démocratique » qui a couronné W, ceci malgré qu’il ait officiellement obtenu, sur l’ensemble du territoire des Etats-Unis, un demi-million de voix de moins que le Vice-président sortant, Al Gore !

Le fait que ce soit la Floride, fief de Brother Bush, et ses cartes électorales à trous variables qui ait finalement emporté la décision ne faisant que donner une vision assez réaliste de ce qu’allait être l’ère de Junior Bush (Faudrait-il d’ailleurs écrire Herr Bush ? Mes amis germaniques pardonneront cette référence qui remonte au 3 ème Reich et qui ne les concerne pas…).

Des siècles, disais-je…

En octobre 2001, W attaque l’Afghanistan ; concrètement il donne 5 millions de dollars aux partisans du Commandant Massoud qu’il a laissé tuer, envoie deux ou trois équipes de commandos qui, selon leurs propres témoignages, passeront un temps certain à éviter les journalistes qui tentent de les filmer ou les Talibans de les éliminer, tu parles d’une attaque…

Concrètement, cela offrira sur un plateau d’argent ( !) plusieurs semaines de répit à Oussama Ben Laden, (Dont les liens avec la famille Bush ont été assez démontrés par Michael Moore pour que je n’y revienne pas) et lorsqu’après des tonnes de bombardement médiatique, quelques troupes américaines encadrant des Afghans arriveront vers les grottes de Tora Bora, stupeur !

L’oiseau se sera envolé…

Pour mémoire, John Kerry sera plus dur encore en déclarant pendant la campagne de 2004 que « Bush l’avait laissé partir ! ».

Le 11 septembre justifiera aussi l’attaque illégale de l’Irak en mars 2003 et pour le camp d’en face, l’ignoble série d’attentats du 11 mars 2004, crucifiant cette fois Madrid.

Vraiment des siècles…

A la fin de cette chronique du souvenir, que reste-t-il ?

3'164 (2'973 aux USA en 2001 et 191 à Madrid en 2004) de nos semblables qui sont morts pour d’épouvantables raisons qui nous échappent encore mais qui émargent à cet axe du mal dont des régiments de salauds se font les servants volontaires ou complaisants.

Ce site rend hommage aux 2'973 victimes américaines

http://www.aerospaceweb.org/remember/



Pour ceux qui souhaitent comprendre comment la vie de ces innocents a basculé, le New York Times a mis en ligne quelques retranscriptions entre les autorités et des personnes bloquées dans le World Trade Center, plus qu’émouvant, nécessaire…

www.nytimes.com/packages/html/nyregion/20030829_wtc_PORT/





N.B : J’ai été, comme beaucoup, frappé par les dates, 11 septembre 2001, resté dans les mémoires anglophones comme 9-11 (Le numéro d’urgence aux Etats-Unis !) puis 11 mars 2004, soit 911 jours d’écart… Hasard ?

Je termine en soulignant le geste fait par Al Gore lors de la récente catastrophe de la Nouvelle Orléans, le Président qu’une majorité d’américains s’était choisi en 2000 a payé de sa poche l’affrètement de 2 Boeing pour évacuer 270 rescapés de « Katrina », pendant que « l’autre » acceptait avec difficulté d’interrompre des vacances déjà longues de 5 semaines.

Putain de 7 novembre 2000…

A demain

Comment reconnaît-on le talent ?

Il y a les génies évidents, comme Mozart qui, a 5 ans, écrit sa première partition musicale et dont le Monde va fêter l’année prochaine le 250 ème anniversaire de la naissance (Voir à ce sujet, les excellentes pages de présentation sur les manifestations que Vienne va consacrer à l’événement http://info.wien.at/article.asp?IDArticle=12585).

Outre que le talent de Mozart ne fasse aucun doute, il y a surtout le fait que nous nous situions après, c’est établi et la cause est entendue mais à l’origine, comment cela s’est-il passé ?

Pour sa renommée « éternelle » et sans doute son malheur terrestre, il y eut un homme qui crut en lui, son père. Pour des raisons que nous ne détaillerons pas ici, car le sujet de cette chronique n’est pas Wolfgang mais le talent, le fils a sans doute reçu dans son berceau, en plus du génie dont nous pouvons encore nous émerveiller aujourd’hui, la mission de concrétiser les ambitions déçues de son géniteur.

Alors comment faire ? Où se trouve le juste milieu, quelle est la saine attitude ?

Entre le déni de tout parcours qui sortirait « des clous rassurants et castrateurs » et l’utilisation à tout prix d’un potentiel en devenir pour accomplir la destinée frustrée de mauvais parents, comment adopter un juste comportement ?

Parce qu’il n’est nul besoin d’être Mozart pour être heureux ( !?) mais d’un autre côté, combien de Mozart n’ont-ils jamais eu accès à un clavier pour s’exprimer ?



Au terme de cette longue introduction, j’aimerais vous parler d’un petit bonhomme fantastique, il a 8 ans et sa créativité transpire par tous ses pores, hier il est arrivé vers nous avec un découpage/pliage magnifique qui est le résultat d’une démarche que je trouve d’une étonnante maturité artistique pour son âge :

Vouloir que son « travail » présente un aspect différent à chaque étape

Alors, sa merveilleuse Maman et moi essayons chaque jour de ne pas brider et de ne pas orienter/désorienter son développement, c’est ce qui est terrifiant dans le métier de parent, on apprend tout en assumant au jour le jour les plus hautes responsabilités !

Maxence, que seule la photographie passionnait il y a seulement 1 an (De là, le titre de son blog), y a depuis rajouté la BD « heroic » et les découpages.

Va mon fils, que le vent de ton destin t’emmène là où vous le souhaitez, lui et toi, ta Maman et moi nous serons là, dans notre maison, pour que tu saches toujours d’où tu viens et où tu pourras toujours revenir...

Pour ceux qui veulent découvrir sa dernière création en date, c’est le blog d’à côté !

A demain…

Fièvre et éboulement…

La rencontre inattendue et potentiellement inutile d’une grippe de fin d’été et d’orages du même tonneau m’a donné l’opportunité de méditer sur la précarité de ce qui sert de certitudes pour un grand nombre de nos contemporains.

Tout d’abord, réjouissons-nous puisque le bilan statistique de l’année 2005 en termes de pluviométrie sera tout à fait vaillant en comparaison des années précédentes !

Il n’y aura que les grincheux (Au rang desquels je suis fier de me compter) pour s’inquiéter que le réchauffement climatique, que nous autres bipèdes avons su si bien initier, ait concentré 3 à 4 mois de pluie « normale » sur 3 jours…

Reprenons maintenant notre route, notre autoroute plutôt, et demandons-nous comment et pourquoi les pluies, ci-dessus mentionnées, ont pu en septembre 2005 provoquer l’éboulement de tonnes de roches entre Nice et Monaco et causer la mort d’un automobiliste qui se croyait naïvement en sécurité sur ce ruban d’asphalte.

Ruban qui entoure un gâteau splendide, amoureusement et spécialement confectionné par et pour le gouvernement français !

Des milliards qui vont tomber du ciel suite à la privatisation du réseau autoroutier national… pendant que du même ciel, des pierres tombent sur les gens et les tuent, les images s’entrechoquent et font écho à cette époque où le bien commun et l’intérêt général sont des notions à peine dignes de vieux privatisés acariâtres…

Pourtant les gens, ceux d’à côté, ceux qui comme nous aiment leurs enfants et sont prêts à beaucoup de sacrifices pour que la vie de leurs petits soit meilleure que la leur, comprennent de moins en moins le monde dans lequel ils vivent et finissent par le considérer comme hostile.

Pourquoi cette déshumanisation rampante, pourquoi ce culte de l’argent qui d’un système intelligent d’échange de valeurs s’est transformé en « Graal » pour des légions perdues ?

La solidarité est pourtant une valeur unanimement partagée au sein de l’espèce humaine, nous devrions faire preuve de courage et bouter hors de notre monde, ces mutants qui ont du pétrole dans leurs artères et des billets dans le cœur, l’avenir ne leur appartient pas malgré qu’ils aient la capacité de le tuer…

Je sais, j’ai beaucoup de fièvre, j’ai mis 7 heures pour faire un trajet qui en prend normalement 3, j’ai beaucoup pleuré devant la « Maison aux Esprits » et les images de la Nouvelle Orléans mais il y a peut-être autre chose qu’un simple délire dans ces quelques lignes ?



A demain

Fièvre et esprit…

Expérience douloureuse mais intéressante que celle qui a débuté hier… une grippe carabinée !

J’avais attribué la mauvaise nuit qui avait été la mienne aux orages qui ont touché la Provence et orchestré un son et lumière très impressionnant, diagnostic erroné. Les prémisses de cette grippe se sont faites sentir lors d’un aller et retour matinal à Avignon, moi qui n’ai jamais mal à la tête ni de fièvre explorais des affres inconnues…

Mon état n’a cessé de se dégrader, à peine lentement mais tout à fait sûrement, jusqu’au moment M de cette journée de mercredi, une erreur de cassette vidéo !

Affalé, répandu, déstructuré sur un canapé qui n’en demandait pas tant, je tentais de lutter contre l’action déterminée d’un virus à la taille inversement proportionnelle à l’efficacité lorsque je me suis trouvé à regarder un film qui n’était pas celui prévu, en tout cas inscrit sur la fourre.

Croyant voir « Léviathan », c’est la « Maison aux Esprits » qui m’a saisi pour ne plus me lâcher, même quelques heures plus tard !

Je confesse que je ne connaissais pas ce film de Billie August, tiré d’un roman d’Isabel Allende, j’ai à présent réparé cette omission et j’incite tous ceux qui auraient manqué ce film sorti en 1994 à faire de même.



Dire qu’il déborde d’émotion serait un euphémisme, vanter l’interprétation de Jeremy Irons, Meryl Streep, Winona Ryder ou Antonio Banderas insuffisant, parler des larmes versées inutile, investissez 2 heures 12 minutes et nous partagerons cette extraordinaire aventure qui se déploie sur plusieurs générations dans un Chili, qui s’il n’est pas nommé, est aisément reconnaissable.

Je suis reconnaissant à cette grippe, qui est toujours très active ce matin, de m’avoir permis cette rencontre car sans elle jamais je n’aurais regardé ce que j’aurais arbitrairement qualifié de « mélo »…

Comme quoi !

A demain

De la sincérité des politiques à la sphère privée de l’individu…

Ce qui arrive actuellement au Président Chirac, soit selon le communiqué officiel « un petit accident vasculaire cérébral », permet de s’interroger sur la manipulation dont sont l’objet les « masses populaires ».

Si l’on s’en tient à la substance des informations transmises, on doit en conclure que l’hospitalisé l’a été parce qu’il était dans une telle forme olympique qu’il était urgent de s’assurer que cela ne cachait rien… conclusion ? Tous les bilans sont optimaux !

Si par contre on se réfère au commentaire du Président de l’Ordre des Médecins, « les communiqués médicaux concernant Jacques Chirac sont rédigés par des conseillers de l’Elysée »… A chacun de traduire cela selon sa compréhension.

Où l’affaire se complique, c’est lorsque l’on pense utile de nous rappeler qu’il n’y a rien d’exceptionnel à ce que le Premier Ministre préside le Conseil des Ministres et que cela est déjà arrivé sous Mitterrand ! Connaissant le mensonge d’état qui a entouré ses 10 années de maladie, la référence est pour le moins dangereuse.

Là où la coupe déborde, c’est lorsque l’on ouvre les livres d’histoire et que l’on apprend (Ou laisse remonter à la surface) qui était aux commandes de l’information officielle pendant l’agonie du Président Pompidou, Balladur et Chirac…

Comment s’étonner dès lors que la première préoccupation des « services officiels » soit de raconter une jolie histoire bien proprette et rassurante au lien de simplement dire la vérité qui n’est peut-être pas dramatique.



Le résultat est qu’une immense majorité de français estime aujourd’hui qu’il y a un manque criant d’information sur la santé du premier magistrat de France avec une défiance qui ne cesse d’augmenter envers ceux qui sont censés être leurs « élus ».

Une démocratie digne de ce nom ne serait-ce pas une organisation sociale dans laquelle la sphère intime de l’individu pourrait être respectée tout en assurant la transparence indispensable quant à la capacité de ses dirigeants à assumer leur mandat ?

Si la réponse est positive, la question suivante est : « Où se situe la France ? «

Comme dirait Gustave Parking, je vous laisse réfléchir là-dessus…

A demain

L’avenir s’annonce bien…

J’avais préparé une chronique pour aujourd’hui, comme tous les jours, et j’étais en train de la relire ce matin lorsque Maxence (Le photographe de 8 ans du blog d’à côté) est arrivé vers moi :

- Papa, j’ai mal là !

Le « là » désignait une zone dans la poitrine. Après quelques échanges, il a conclu qu’un chocolat chaud devrait arranger la situation, aussitôt dit aussitôt fait. Pendant que je préparais le breuvage salvateur, Max m’a expliqué :

- Tu sais, si je gagnais au Loto, j’ouvrirais un endroit pour les enfants pauvres en Inde

- C’est très bien, mon fils

Il a réfléchi un moment et m’a demandé :

- Est-ce que 100'000 euros, c’est beaucoup d’argent ?

- C’est beaucoup d’argent mais pas assez pour créer un orphelinat, même en Inde

Il a bu son chocolat, s’est trouvé instantanément mieux (Comme quoi son diagnostic était bon) et m’a demandé pourquoi les enfants indiens avaient besoin d’un orphelinat. Je lui ai expliqué la pauvreté, la surpopulation et surtout l’hécatombe que représentent les avortements des filles à naître, Max a été stupéfait autant que révolté.

- Mais pourquoi, ils tuent les filles ? Les filles c’est aussi bien que les garçons !

J’ai alors évoqué le poids de la tradition qui fait qu’une femme qui met au monde un garçon est bénie alors que celle qui a une fille est considérée comme malchanceuse. Je lui ai expliqué les échographies « inofficielles » qui permettaient de connaître le sexe du bébé à naître et leurs terribles conséquences sur les petites filles. Max était dégoûté, il a alors insisté pour que nous jouions à Euromillions parce qu’il était urgent de créer cet endroit pour que :

…les parents qui n’aiment pas leurs filles puissent les emmener et pour qu’on puisse bien les traiter jusqu’à ce que d’autres parents viennent les chercher (Réflexion…) ... et tu pourrais avec Maman faire un épisode de CyberDodo pour leur dire que l’orphelinat existe !

Son regard était si clair et si décidé que je sais qu’il le fera d’une manière ou d’une autre.



Nos enfants sont l’avenir de notre monde, je suis convaincu que s’ils avaient les rênes rapidement, quand leur cœur n’est pas encore racorni, blasé par le flot d’horreurs quotidiennes dont nous sommes abreuvés, la société humaine s’améliorerait rapidement, très rapidement…

A son âge, Max sait encore que la seule chose qui vaille la peine sur Terre, c’est l’amour, et que la quête insatiable de l’argent à laquelle se livrent les « puissants » n’est qu’un vulgaire et puant ersatz de cette innocence qu’ils ont irrémédiablement perdue.

Garde toujours cette âme pure mon fils, elle rayonnera comme des millions d’autres sur le monde futur…

A demain

Anniversaire, connections et tarte !

J’ai reçu hier un message des administrateurs techniques du site m’informant que le logiciel qui le gérait était définitivement limité à 100 connections en même temps…

Compte tenu du fait qu’il y a déjà eu plus de 6'000 visites depuis le début de ce mois, il nous faut sans tarder migrer (Je comprends mieux le stress des oiseaux avant cette grande aventure remplie d’inconnues !) vers une autre plate-forme, je prends donc l’engagement de le faire au plus vite et vous prie d’accepter mes excuses anticipées en cas de nouveau blocage d’ici là.

Cependant, vu que nous savons que le serveur ouvre à nouveau les vannes dès que ce nombre est franchi à la baisse, je vous remercie de revenir un peu plus tard.

Dans le cadre des remerciements, je souhaiterais dire à tous ceux qui ont envoyé un gentil mot à Alice qu’elle a été très touchée, Internet peut être envisagé comme une hydre sans âme ou comme un patchwork de communautés d’esprits, j’aime la seconde définition.

Pour clore cette chronique autocentrée, j’espère vous allécher avec ces tartes préparées par mes soins pour l’anniversaire de ma belle, m’ayant demandé « quelque chose avec des fruits et le minimum de crème », je me suis lancé dans une production maison :



C’est pour moi une variation autour de la célébrissime saillie d’André Malraux, « le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas », « le XXIème siècle retrouvera les racines de l’homme ou ne sera pas ».

D’un consumérisme triomphant, nous revenons à marche forcée vers des valeurs qui ont construit l’humanité depuis des millénaires. A la place d’acheter quelque chose, de plus en plus nous ferons quelque chose, la nuance est d’importance et elle rend grâce au génie de l’homme en lieu et place de puiser dans son porte-monnaie !

Le festin de l’âme, sacré destin…

A demain

Too Many Connections

Je vous prie de bien vouloir m’excuser pour les difficultés de connexion que beaucoup d’entre vous ont eu la gentillesse de me signaler.

Le problème est intervenu quelque part vendredi dans l’après-midi et a perduré une partie de la journée de samedi pendant que l’équipe de dépannage était en plongée numérique dans les méandres du serveur qui héberge le site www.manuelmartin.com

L’erreur affichée était, paraît-il, « too many connections » indiquant par là que le nombre théorique maximal de 100 personnes visitant en même temps le site était atteint et fermant ainsi la porte pour les nouveaux arrivants.



Entre vous et moi, une autre difficulté est sûrement intervenue puisque le site se plantait ensuite…

Je vous rassure, nous sommes déjà depuis un certain temps en cours de développement de la nouvelle version mais les coûts sont importants pour passer d’un site « amateur » (J’espère que le qualificatif ne vaut que pour l’infrastructure et pas pour le contenu) à un site offrant plus de potentiel tant technique que d’accueil.

J’espère que nous serons en mesure dans les semaines à venir de lancer cette nouvelle interface, dans l’attente merci du fond du cœur de créer ce genre de problèmes, c’est du pur plaisir pour un créateur que de voir son engagement intéresser un nombre croissant de personnes ! (Le nombre de visiteurs a tout simplement doublé d’août 2004 à août 2005…)

A demain !

P.S : Je termine avec une boutade pour l’équipe de Profiléo qui assure la maintenance du site, ci-après quelques indications techniques pêchées sur le site :

http://www.nexen.net/docs/mysql/annotee/too-many-connections.php

25.2.6 Erreur Too many connections

Si vous obtenez l'erreur Too many connections en essayant de vous connecter à MySQL, cela signifie qu'il y a déjà max_connections clients connectés au serveur mysqld .
Si vous avez besoin de plus de connexion que par défaut (100), vous devez redémarrer mysqld avec une plus grande valeur pour la variable max_connections .

Notez que mysqld permet actuellement à ( max_connections +1) clients de se connecter. La dernière connexion est réservée à l'utilisateur ayant le privilège SUPER . En ne donnant pas ce privilège aux utilisateurs normaux (ils ne devraient pas en avoir besoin), un administrateur avec ce privilège peut se connecter et utiliser SHOW PROCESSLIST pour trouver ce qui pose problème. Syntaxe de SET et SHOW .

Le nombre maximal de connexion MySQL dépend de la qualité de la bibliothèque des threads sur une plate-forme donnée. Linux et Solaris devraient être capables de supporter jusqu'à 500-1000 connexion simultanées, cela dépend évidemment de la quantité de RAM que vous avez et de ce que font les clients.

C’est l’anniversaire de ma belle…

J’ai longtemps pensé que les êtres humains s’appariaient

par pulsion,

par réflexion

ou par intérêt

et il m’a fallu rencontrer Alice pour savoir qu’il était possible, pour ne pas dire souhaitable, de le faire

par évidence !



Depuis quelques années, des cellules souches (Soit des cellules capables de devenir n’importe quelle cellule) ont été découvertes dans le corps humain, je peux confirmer leur existence puisque dans mon modeste cas, j’ai été reprogrammé de la tête aux pieds par l’amour que me ma femme et moi partageons.

Alice est plus que ma moitié puisqu’avec elle je forme plus que le double de moi-même…

Alors, je lui souhaite de la part de Michael, Manuel Jr, Maxence et Mallory le plus beau des anniversaires, avec la certitude que certains sentiments sont immortels

A demain...

L’introuvable équilibre entre civilisation et chaos…

Le drame qui a frappé le sud des Etats-Unis semble incroyable lorsqu’on le mesure à l’aune de l’arrogance de son président. Comment un pays qui prétendait régenter le Monde et assurer à lui seul la mise en place d’une « Pax Americana » peut-il se trouver dans une situation pareille ?

Des bandes armées qui auraient pris le contrôle d’une de ses villes emblématiques, des milliers de corps qui flotteraient dans les rues submergées, des rescapés s’entretuant pour de la simple eau potable, des troupes réquisitionnées pour tenter de rétablir la paix civile, des soldats ayant reçu l’ordre de tirer à vue sur les pillards, etc…

Non, nous ne sommes pas dans une république bananière africaine, nous sommes dans le premier pays du monde, le plus puissant, le mieux équipé, le plus riche, le plus prétentieux…

Le même qui dépense des milliards en Irak pour s’approprier du pétrole, qui glisse entre ses doigts, pendant que des millions de ses propres citoyens vivent en dessous du seuil de pauvreté.

5 jours après la catastrophe, W a même dû accepter l’aide internationale qu’il avait dans un premier temps refusée, drapé qu’il était dans une fierté patriotique déplacée…

Certains diraient empêtré !

Les américains regardent, incrédules, les images diffusées en boucle par les chaînes de télévision montrant des survivants livrés à eux-mêmes, victimes de gangs et, c’est sans doute un hasard, majoritairement noires…

La vision de W, que je sais depuis peu SCHIZOPHRENE (Voir à ce propos ma News Letter du mois de septembre) vole en éclats, elle montre une société durablement coupée en deux avec d’un côté les victimes (De l’économie ou de l’ouragan) et de l’autre, les bénéficiaires qui sortent de chaque crise plus riches.

Faisons un pari, quelles sociétés vont organiser les premiers secours en Alabama, Louisiane et Mississipi ? Et quelles sociétés vont reconstruire les infrastructures, notamment pétrolières, ravagées ?



Vive Katrina, cette fois il n’y aura même pas besoin d’aller se faire tuer en Irak pour s’en mettre plein les fouilles !

Je dédie cette chronique à Bush Père, (Rencontré à Moscou au début des années 90 et qui m’avait paru être un type bien), qui pour défendre son fils vient de déclarer à CNN :

"Je ne veux pas rester là sans défendre le gouvernement qui, à mon sens, a pris toutes les mesures qu'il fallait".

Merci Papa et à demain !




N.B: En référence au titre de cette chronique et en hommage à Benoît Mandelbrot, je soupçonne les civilisations humaines d'être des structures profondément chaotiques... On en reparle une autre fois !

Rencontre (s)…

La journée d’hier promettait d’être belle avec un repas à partager avec ma cousine Raphaèle, son si sympathique mari Roland et ses 5 enfants, elle le fut au-delà de mes espérances car ma tendre cousine nous emmena, en guise d’apéritif spirituel, visiter la vigne à Farinet.

Je le confesse sans peine, je croyais connaître la légende de ce célèbre faux monnayeur valaisan (Qui œuvrait pour aider les pauvres…) mais j’étais passé depuis toujours à côté de l’essentiel…



Le message ! Le message auquel des générations de visiteurs ont patiemment contribué et auquel le site donne une substance incomparable et franchement initiatique (Ceux qui reviennent de Compostelle se sentent très vite chez eux…).

Il y a tout d’abord une ascension d’une longueur variable selon que l’on parte du village en contrebas ou du parking, dans tous les cas cela ne dépasse pas une heure. On contourne alors une colline et on se retrouve à l’entrée d’un passage qui symbolise la vie de la naissance à la mort vers l’immortalité



En plus des plaques gravées au sol (Naissance, etc…) se trouvent des messages accrochés sur les côtés, quelques exemples depuis ceux qui conseillent de ne pas les lire !



A tous les autres…







Un message que nous aurions pu, Alice et moi, laisser…



Parmi des dizaines d’autres à découvrir absolument sur place, puis après ce passage on débouche sur la vallée avec une vue panoramique dont cette image ne sera qu’un pâle témoignage fragmentaire



Et là, sur un muret trône la vigne à Farinet que des personnalités viennent vendanger chaque année





Nous nous sommes recueillis quelques instants en contemplant la vallée natale de ma mère…



Puis en repartant, nous avons croisé une ardoise sur laquelle les visiteurs peuvent laisser des messages, nous n’avons pu nous empêcher d’y voir un encouragement direct pour notre chemin du printemps prochain vers le Vatican…



Le repas familial partagé avec Raphaèle, nos conjoints respectifs et nos 9 enfants ( ! 5 + 4) fut un grand moment de joie, merci à elle, merci à eux et bienvenue sur Terre à leur dernière née, Lily, qui va avoir 7 semaines ce vendredi.



Ce monde sera ce que tu en feras et avec les parents que tu as, tu peux tout espérer…

A demain