Fin de mois, faim de moi !

La flamme de ma femme flatte mon âme.

Août est out, mon mois s’achève, mon moi et mon Eve.

Septembre s’annonce bien (Bien l’annonce !)

Journée en couleurs, celles de la chambre de Michael qui se termine cette fois vraiment. Je prends beaucoup de plaisir à considérer ces murs blancs comme de grandes toiles sur lesquelles laisser les volutes de la vie imprégner leur substance.



Autres couleurs, celles du ciel dont je m’émerveille sans cesse…



J’ai encore beaucoup de chemin à faire pour que les couleurs de la vie resplendissent ainsi sur mes murs mais il n’est pas nécessaire de réussir pour entreprendre, ni d’imiter pour exister…

Mon cœur est ouvert, mes yeux se dessillent chaque jour davantage et l’horizon m’encourage, que demandez de plus ?

Cérémonie de clôture des Jeux Olympiques d’Athènes, tout s’est bien passé !

Les athlètes ont été raisonnables, seuls les irresponsables en provenance de pays arriérés se sont sentis obligés d’utiliser des produits à la double particularité d’être interdits et détectables… Les civilisés ayant compris qu’une seule qualité suffirait à leur bonheur, non mais !

La palme revenant au dénommé « Annus » qui n’a pas été pris au contrôle antidopage consécutif à sa médaille d’or, mais par un coup de billard à 3 bandes ! Son entraîneur étant le même qu’un athlète surpris à tricher avec une poire dans l’anus (cqfd !), cathéter, etc… il a été convoqué pour un contrôle supplémentaire auquel il ne s’est pas présenté.

Les absents ont toujours…

Cette anecdote m’a fait repenser à une certaine traversée de bassin olympique à Séoul, en 1988, que mon ami Dano Halsall avait terminée en 4 ème position. Bien que certains des 3 premiers aient été, par la suite, convaincus d’avoir confondu vitamine C et… jamais le classement n’a été modifié, ni celui d’aucun des autres championnats auquel il a pu participer en compagnie de régiments de nageurs « préparés ».

A l’époque, jeunes et naïfs , nous riions de cette incroyable série de coïncidences qui faisait que lui, le Suisse de service, était systématiquement tiré au sort pour le contrôle antidopage d’après course.

Avec le recul, je me rends compte de l’extraordinaire valeur de ses 5 records du monde et de sa place de vice-champion du monde du 50 m libre, sans parler du reste de son incroyable palmarès.

Je n’ai jamais supporté les tricheurs et les temps sont durs pour moi, le faux se répand, se multiplie, s’autojustifie, invente des médias chaque jour plus nombreux pour tenter de se légitimer. Je reste confiant, la ficelle est si grosse qu’elle servira aussi bien à se faire voir qu’à pendre ses zélotes !

La conclusion sera un immense coup de chapeau pour le commentateur de Canal + dont j’ignore le nom, qui m’a tant ému lors d’une course de Canoë-kayak pendant laquelle il pleurait, pleurait, pleurait de bonheur en décrivant le parcours d’un de ses protégés. Cette minute et quelques de pure humanité a justifié, elle, tous les déluges d’hormones de la quinzaine.

Signé : Un simple Pékin…

Journée peinture de 6h30 à 16h15, la chambre de Michael sera bientôt terminée…

Mon esprit vagabonde, erre entre les chemins d’Espagne, ceux de France, les liaisons du village global qui permettent cette communication et les traces de blanc sur le mur.

Plus il y en a, moins on les voit !?

Immense illustration du destin humain…

Message du ciel en fin de journée…



A chacun sa compréhension et son vocabulaire !

Pourquoi cette photo ? Parce qu’elle illustre si bien la nature ambivalente de l’homme !

Si ce n’est pas tout à fait clair… Je vais détailler mon propos. Cette splendide chapelle, en partie troglodyte, est construite de telle manière qu’elle n’est visible que lorsque que l’on se trouve plus ou moins en face d’elle.

Le reste du temps, on doit croire qu’elle existe sans pouvoir se rassurer par un coup d’œil.

De même, nous sommes des êtres de profond doute et d’insondable foi. Nous remettons systématiquement en cause tous les concepts, idées, principes souvent avérés ; comme moteur de notre évolution personnelle tout en acceptant la pertinence de dimensions, consciences, entités dont très peu ont pu avoir une quelconque preuve de l’existence…

Beaucoup ont réfléchi, théorisé, écrit sur le dualisme supposé du monde. Parmi les tenants de 2 principes en opposition constante organisant notre univers, je suis personnellement très intrigué par ce que l’histoire a retenu sous le terme « d’hérésie cathare ». L’inquisition, mère de cette définition, aurait bien fait de voir la poutre dans son œil avant que de crever ceux de ces pacifiques gens de bien (Sans s !).

Lorsque nous sommes passés près de cette chapelle, le premier juillet dernier, je ne saurais expliquer pourquoi mais j’ai pensé aux Cathares et j’y repense aujourd’hui quand je ressens cette opposition, cette lutte, cette guerre qui s’étend à l’intérieur du monde des humains.

J’aime cette image parce qu’elle donne un support à notre réflexion, qu’est-ce qui existe, qu’est-ce qui n’existe pas ? Les choses, les gens existent-ils lorsque nous ne les voyons pas, plus, jusqu’à quel point ? J’aime ces questions parce que j’ai la faiblesse de croire que leurs points d’interrogation sont des balises sur le chemin de la vie…

Compte-rendu en couleurs !

L’opération peinture s’est provisoirement achevée et avec succès…



La récolte de nos lavandes a suivi cet exemple, elle sera distillée demain matin !



En nous déplaçant en Russie, fin de cette chronique malheureusement par une autre teinte, trop sanglante...

Quand donc ses dirigeants cesseront-ils d’hypothéquer l’avenir de 2 peuples en renouant avec des méthodes de « gouvernement » d’un autre siècle ?

Les Droits de l’Homme au XXI ème siècle ne devraient plus être un objet de lutte, je crains que les Russes et les Tchétchènes ne tombent majoritairement d’accord là-dessus d’ici peu et que les antagonismes ne s’exacerbent encore.

A la fin de cette semaine, la Tchétchénie se choisit, paraît-il, un président, entre Guignol et Staline le Retour, vous appelez cela un choix, vous ?

J’ai été élevé dans un cadre qui prônait le fait d’avoir acquis assez d’expérience avant que d’avoir des enfants, logique et sensé !

Mais lorsque je vois le grand-père de ma femme qui, à l’âge de mon père, est arrière-grand-père et en pleine forme, je m’interroge…

En nous rendant visite ce jour, en compagnie d’une de ses filles et d’un charmant ami à lui, il a établi de nouveaux critères en termes de beauté de bouquet, jugez par vous-même !



Pour le reste aussi, merci Jean, c’était très très sympathique…

Les aspirants-pilotes sont de retour sur le plancher des vaches et ils nous gratifient de quelques images de leurs découvertes de la semaine passée !

Par ordre d’entrée en scène, Michael :



Manuel Jr :



Les 2 précédents avec un de leurs « supers » instructeurs : Guillaume !



L’environnement en vol



Et une vision du cadre de leurs exploits, on en redemande…

Journée peinture. Compte tenu de notre talent et de notre enthousiasme, nous avons autant peint les plafonds et les murs que nous-mêmes, et avec plaisir !

Il était agréable de passer ces moments avec Michael et Manuel Jr, après leur semaine d’absence pour cause de visite quotidienne dans les nuages. En nous observant à la fin de la journée, nous avons pu constater que nous étions très forts dans le « Body Pointillisme ».

Puisque nous sommes dans les couleurs et en incitation à profiter de la générosité de la nature, voici une assiette de rêve pour un végétarien comme votre serviteur :



Avec l'indispensable contribution de Alice aux fourneaux, voilà comment je me passe de viande depuis longtemps et au grand bonheur de mes analyses de sang…

Elles sont magnifiques, n’est-ce pas ?

Elles le sont doublement car elles nous ont été apportées par quelqu’un que je n’avais plus vu depuis plus de 20 ans ! Ma cousine préférée, ma petite Raphaëlle… qui a bien grandi et qui a aujourd’hui 4 enfants.



Est-ce l’effet « Compostelle » qui l’a fait réapparaître dans ma vie ? Qui pourrait le dire ? Je peux en revanche témoigner de ma joie et du plaisir qu’elle m’a donné en nous rendant cette visite surprise en compagnie de son si sympathique mari, Roland.

Nous avons beaucoup parlé de ma mère qui était la marraine de Raphaëlle, de notre grand-père, Vital, et de notre vie depuis toutes ces années. Et, au moment de se quitter, en lui donnant quelques pots de notre miel, Raphaëlle m’a transporté d’allégresse en me disant :

« Alors tu as poursuivi la passion de Grand-Papa ? »

Il y avait si longtemps que je n’avais plus partagé ces instants d’enfance magiques, merci Raphaëlle…

Une pensée émue pour Sergio Vieira de Mello, Haut Commissaire aux Droits de l’Homme de l’Onu, décédé tragiquement en Irak il y a à peine plus d'une année. Je fais référence à l’hommage en ligne sur mon site qui est encore plus d’actualité aujourd’hui…

A sa femme et à ses fils, je veux redire toute l’admiration et la reconnaissance que je lui porte et porterai toujours.

Prenons tout d’abord de la hauteur, Michael et Manuel Jr sont enchantés de leur stage, leurs rares appels téléphoniques sont débordants d’enthousiasme et les chiffres augmentent chaque jour : Altitude atteinte, durée de vol, temps de pilotage.

Continuez mes fils, j’ai pu rêver de piloter à la trentaine, je suis enchanté que vous ne soyez déjà plus des hommes aux semelles de plomb. La troisième dimension ne s’additionne pas aux 2 autres, elle les multiplie, comme pour votre horizon actuel et futur !

Quant à moi, de retour de Compostelle, ma sensibilité semble elle aussi multipliée puisque des piqûres d’insecte m’ont conduit hier matin à l’hôpital pour une splendide réaction allergique. Une heure et demi de perfusion plus tard, l’embrasement semblait jugulé et une dizaine de jours de traitement complémentaire devrait en effacer les traces.

Je ferai le tri plus tard, pour le moment et à l’image de mes fils aînés, je découvre les nouvelles perspectives qui m’ont été offertes par Saint Jacques. Un nouveau-né a besoin d’environ une année pour savoir marcher, rien d’étonnant à ce que je balbutie ma nouvelle partition.

Elle est sans doute trop grande pour moi mais c’est si bon… et qui sait ?!

P.S : Je conclus avec un nouvel écho en image des terribles orages qui ont fait une dizaine de morts avant-hier, j’y vois quelque chose, pas vous ?

Ca y est ! Je l’ai…

Depuis le temps que j’espérais, que j’essayais de faire cette photo. De capturer l’énergie du ciel dans toute sa puissance et toute sa beauté.

Hier soir, vers 23h00, un terrible orage nous est littéralement tombé dessus. Il était très impressionnant avec plusieurs coups de tonnerre chaque minute et les éclairs associés. Il est arrivé du sud, sud-ouest, il a pris son temps, nous nous faisions face, lui l’invincible, moi avec mon rêve de figer pour toujours l’une de ses fulgurances.

Il a sorti le grand jeu, 13 degrés de chute de température ambiante, un vent en rafales, des seaux d’eau, des grondements, des claquements, des explosions, un air qui se chargeait chaque minute de plus d’électricité et de menaces...

Je ne voulais pas renoncer, je photographiais encore et toujours. Il s’est vraiment fâché à l’instant où enfin, en 3 clichés coup sur coup, j’ai capturé l’image de 3 de ses créatures serpentines qui venaient punir la terre.



La grêle est alors venue compléter le tableau et j’ai cessé de le provoquer…

Après plusieurs faux départs et retours aussi violents que sa première représentation, il a finalement poursuivi sa route ne laissant que d’immenses rideaux de pluie derrière lui. Je l’ai salué, c’est grâce à lui qu’un de mes vieux rêves photographiques s’est accompli.

D’une manière plus générale, plusieurs personnes ont perdu la vie du fait de son passage et cette horrible coïncidence est presque ironique, hier je louais la Nature et reprochais à notre « civilisation » de l’ignorer, aujourd’hui elle est venue insister et rappeler que nous ne gagnerons jamais contre elle.

Nous serions d’ailleurs bien inspirés de changer nos modes de comportement de la position « Exploitation » à « Cohabitation », notre survie étant à ce prix. C’est sans doute ce qui me différencie de la majorité des écologistes, je suis en effet convaincu que c’est nous que nous mettons en danger en dévastant la planète, pas elle.

Elle dispose de millions d’années pour se refaire une beauté, quant à nous quel est notre date de péremption déjà ?

N.B : Ma matinée de ce mercredi a d'ailleurs débuté de manière originale, aux urgences de l’hôpital ! Mais je vous le raconterai demain, aujourd’hui était assez riche d’émotions comme cela…

Si je vous parlais de lavande ?



Après avoir regardé les plants se développer lentement depuis ce printemps, fleurir au début de l’été, les avoir confiés à nos abeilles pour la récolte de miel de cet automne, le temps était venu de les couper pour en extraire l’essence qui va parfumer la maison durant l’hiver…



Ce temps de la vie que notre société dite « moderne » oublie presque systématiquement !

Combien d’enfants d’aujourd’hui ont-ils eu une expérience de la nature ? Je ne parle pas d’une visite un samedi après-midi à une animalerie ou de la possession d’un chat, je parle du cycle des saisons, du goût des fruits sur les arbres, des animaux sauvages, de l’infini monde des insectes… Avec ici, en guest star, un phasme qui avait élu domicile dans la lavande



Et qui y est retourné après nous avoir souri ! Je fais comme lui, je vous souris et je retourne dans mon lit, bonne nuit…

Ce matin, nous avons accompagné Michael et Manuel Jr au stage de vol à voile qui va les occuper cette semaine.

L’image du planeur larguant en plein ciel l’élingue de l’avion remorqueur m’a fait penser à une sorte de deuxième cordon ombilical, j’ai coupé le premier, ils ont coupé le second en faisant leur baptême de vol à voile, sans nous.

Cela a été difficile de les laisser en début d’après-midi, de ne pas assister à ce premier vol mais nous avons pensé, Alice et moi, qu’il était important qu’ils vivent pleinement leur découverte de la troisième dimension.

Nous n’aurions sans doute pas été une gêne majeure pour cet envol mais l’enthousiasme manifesté lors de leur appel téléphonique dans la description de leur expérience nous a conforté quant à la décision prise.

De retour de Compostelle, je suis très content que leurs premiers pas d’indépendance se fassent dans les courants ascendants d’un ciel de Provence que mon chemin des étoiles n’aurait pas renié…

Journée de détente complète…

D’autres retrouvailles, avec un bassin de natation celles-là et en tant que simple téléspectateur, m’ont renvoyé affectivement à Séoul en 1988 où j’accompagnais Dano Halsall aux Jeux Olympiques, quelle expérience et quelle amitié !

Dano… il me manque, cela fait trop longtemps que nous nous sommes parlés, à fortiori rencontrés, à rectifier à la vitesse à laquelle il nageait…

P.S : Merci sincère à Anne-Marie et Jean-Louis qui ont couvert de cadeaux Maxence et Mallory, leurs rires et leur joie témoignant de la justesse des choix !

Retrouvailles émouvantes et agréables avec Anne-Marie et Jean-Louis…

L’absence a cet avantage qu’elle permet de se retrouver ! Au-delà de la Lapalissade qui prête à sourire, c’est un sentiment très fort que de manquer puis de goûter au plaisir d’avoir à nouveau, d’autant plus lorsqu’il s’agit de choses humaines…

Le soleil s’est couché afin de nous laisser le ciel vide et noir pour les étoiles filantes…

Pour mes fidèles lecteurs, vous vous souviendrez sans doute du sympathique Fabrice que nous avons rencontré sur le chemin. Il fut notamment le fidèle compagnon de marche de nos 2 allemandes préférées ainsi que de Joy, dont je vous reparlerai une autre fois.

Nous nous sommes quittés à Compostelle en nous promettant de rester en contact, il a tenu parole et de quelle manière, en nous envoyant un merveilleux message qu’il a conclu par un :

« Merci encore et pour toujours »

Idem Fabrice, idem…

Pour mémoire, Fabrice et Michael le 8 juillet en Espagne

J’ai attendu toute la journée l’arrivée de la nuit !? Pourquoi ? Absolument pas par manque d’intérêt pour ce jeudi puisque j’ai pu y développer foule d’agréables activités, mais parce que j’avais rendez-vous autour de minuit avec un groupe de magiciennes !

Les Perséides…

Nuit sans lune, mon chemin des étoiles juste au dessus, et à quelques scintillements à côté vers l’est mes compagnes de la mi-août. Quel moment ! Longeant la voie lactée, elles soulignaient la direction de Compostelle…

J’étais décidé à tenter de les photographier mais, pris par la beauté de leurs fulgurances, j’ai complètement oublié mes diurnes intentions, je ferai mieux – peut-être – demain

Ce vendredi, si vous en avez l’occasion, et que le ciel est clair, installez-vous confortablement (Par exemple, sur un transat avec un coussin et une couverture), la tête vers l’est/nord-est, une musique qui fait écho à votre coeur et ressourcez-vous, le firmament vient réensemencer ses âmes terrestres…

Il existe de nombreux journaux appelés « le Matin »…

Cette chronique encore accessible sous la bannière « Pèlerinage » va bientôt évoluer, dès que le magicien de mon site, David Torondel, sera revenu de quelques jours de décompression plus que mérités (Attention à bien respecter les paliers !).

Nous réfléchissons à la meilleure présentation d’une section dédiée à Compostelle pour que les personnes intéressées aient accès à notre aventure, avec textes originaux et photos tout aussi originales.

Quant à cette chronique quotidienne, j’avoue y avoir pris goût ! Elle m’a ramené à mes 17 ans, lorsqu’un groupe d’une centaine de passionnés, jeunes et moins jeunes, avait eu l’idée aussi saugrenue que flatteuse de me nommer rédacteur en chef d’un projet de revue mensuelle, qui n’a jamais vu le jour par manque d’argent… mais qui m’a permis d’oser approcher la Tribune de Genève, Monsieur Alain Penel, pour qu’il trouve quelque intérêt à mes textes et les publie.

Un « homme » n’est que l’addition des confiances qu’on lui a manifestées, merci encore Alain, vous avez été une des premières lumières de ma vie…

Retour à cette chronique quotidienne sur Internet, le nom qui me plaît en ce moment est : « Le Petit Martin Illustré », parce que je mesure 1 mètre 86 et que j’aime faire des photos qui remplisse bien les pages !

Après près de 3 mois d’abstinence, je suis enfin remonté sur mon fidèle destrier anglais…

Je confesse une passion de toujours pour la moto, concrétisée par une superbe Triumph Speed Triple depuis 4 ans.

Manuel Jr m’a accompagné pour une ballade d’une soixantaine de kilomètres, génial

Anniversaire de notre petit dernier et fin de la bouderie siliceuse !



Merveilleuse journée…. conclue par un échange très émouvant avec Martial. Je vous raconterai un jour son histoire, parce qu’il existe des hommes extraordinaires et que j’ai eu la chance de le rencontrer. Des hommes à l’âme si pure que lorsque le destin s’acharne, ils se relèvent encore et toujours et sont encore capables de remplacer une logique acrimonie par plus d’humanité et de gentillesse envers les autres.

Je lui ai dit que dans la Cathédrale à Compostelle, j’avais pensé à lui et à sa trajectoire et qu’un sentiment de paix m’avait envahi, une certitude que ses jours noirs étaient derrière lui et que le temps de l’accomplissement arrivait.

Je suis très reconnaissant à la « chance » de nous avoir permis de nous rencontrer, c’est notre ange gardien !

Je suis enfin parvenu à tordre le cou à une définition excellente mais la perfection n’existant pas en ce bas monde…

Définition : « Une justification est une réponse à une question que l’on n’a pas posé »

Démonstration : Vous ne vous êtes sans doute jamais demandé à quoi ressemblait la mouche qui permet de trouver les truffes ?! Je vais malgré tout vous donner la réponse et ce ne sera pas une justification, ha ha ha…

Ce matin, j’admirais le lever du soleil et le dit insecte est venu se poser sur mon doigt. Après un échange rapide, il a accepté de se faire photographier. J’ai tordu ma main droite et d’une maladroite main gauche, j’ai saisi mon appareil et pressé le déclencheur (Cela explique le flou !).



Dorénavant, vous saurez que si vous disposez d’un sol calcaire, de chênes et qu’une mouche de cette curieuse couleur jaune se pose et s’agite vers le brûlis (Sorte de cercle autour des chênes truffiers), vous devriez creuser à cet endroit avec de bonnes chances d’y trouver le précieux champignon.

Me reste cette question, comment l’appeler ?

Les « Platters » susurrent « Only You » dans mes oreilles pendant que je contemple cette photo prise à la volée :

…You are my destiny
When you hold my hand, I understand
The magic that you do
You are my dream come true
My one and only you…

Le texte et la musique ont été attribués, merci à ma femme… de l’être et quel être !

C’est une fable de l’ère moderne, celle de la silice qu’on appelait avant le XX ème siècle : du sable ! Seulement l’homme « moderne » avait rendez-vous avec son destin…

De tout temps, les érudits utilisaient une langue qui n’était pas comprise des foules afin de préserver leurs privilèges et leur aura. Mais les époques avaient passé, des révolutions s’étaient faites, des têtes étaient tombées, le peuple voulait l’égalité, exigeait que ses dirigeants soient nés et aient été élevés en son sein.

Pauvre peuple qui ne savait pas qu’il n’existe pas d’être plus cruel qu’un homme qui a pu « échapper à sa condition », il n’y retournera jamais volontairement… et il inventa l’ordinateur et ses composants ! (Je vous avais prévenu que c’était une fable New Age !).

La langue hermétique fit un retour remarqué : la programmation. L’invention et l’attribution de titres aussi farfelus qu’incontestables : le sable devint de la silice, etc… Et c’est comme cela que notre vie changea de despote, nous sommes passés des rois, empereurs et autres généraux à l’informatique déifiée.

Elle a gagné ! Cela n’étonne plus personne de s’entendre répondre : « Je ne peux pas vous donner cette information ou faire ce que vous me demandez, l’informatique est en panne… ».

Nous avons accepté que des machines décident de notre sort, je ne l’ai pas accepté mais dans les faits, si, puisque je ne peux pas mettre cette chronique en ligne, Cela n’a pas d’importance, je vais continuer à l’écrire jusqu’à ce que dans un duel sublime au petit matin, je défie le déifié.

Armé d’une petite pelle en plastique, je ferai face à la boîte métallique qui tentera de m’intimider avec ses diodes vertes. Fi de tout cela, d’un geste ample et définitif, je balaierai l’usurpateur qui se couchera vaincu puis j’irai chercher mon seau et je redonnerai à cette silice la seule forme qui nous ait vraiment toujours réjoui, celle du pâté…