Le passage du temps… Quel passage du temps ?

Les Etats-Unis ont l’intention de dénoncer l’Iran devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies pour « leur attitude cynique » relative à la poursuite de leur programme de développement d’armes nucléaires.

L’Iran se drape en effet dans la dignité d’un programme civil pour notamment refuser les visites d’inspection mises en place par l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) qui avait pour mission de garantir à la communauté internationale qu’aucune arme nucléaire n’était en cours de production.

La responsable de la délégation américaine, Jackie Sanders, a stigmatisé les manœuvres et atermoiements iraniens et exigé « un arrêt total de l’enrichissement accompagné d’un démantèlement des installations ».

Là où le bât blesse, ce n’est pas dans la légitimité de cette demande car il est évident que tout doit être mis en œuvre pour éviter toute prolifération nucléaire ; ceci d’autant plus dans cette région du monde.

C’est tout d’abord en constatant la différence de ton entre les appels à la raison envoyés à la Corée du Nord versus les mises en garde formelles faites à l’Iran mais surtout, surtout, c’est la menace de faire appel au Conseil de Sécurité de l’ONU que nos chers amis américains ont largement contribué à décrédibiliser en les ignorant superbement avant d’attaquer l’Irak !



Cette façon de traiter l’ONU selon une politique à intérêts nationaux variables montre que ce qui ne devrait être qu’une chambre d’enregistrement de la volonté de Washington, (Voire une chambre d’écho pour donner plus de résonance aux décisions américaines), a échappé au contrôle de son supposé maître tout en perdant de sa force de conviction.

What a mistake!

Si je ne pense qu’à moi lorsque je suis le plus fort, il ne faudra pas que je m’étonne que personne ne vienne m’aider lorsque je serai dans le besoin…

Dans le besoin… Hem, cela ressemble assez à la situation créée par nos amis américains à l’ONU, non ?

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Si rien ne vous a paru bizarre dans la chronique ci-dessus, c’est justement ce qui est bizarre car elle date d’une année !

Ceci pour ceux qui croient encore que le temps est un fleuve qui s’écoule imperturbablement, quelquefois il semble plutôt figé…

Qu’en pensez-vous ?

A demain…

Grippe aviaire = Recommandations !

J’ai déjà évoqué ici le « cas » de notre ami qui possède un magnifique moulin dans la Dombes et qui se trouve à l’épicentre des récents cas de volatiles contaminés par H5N1…

Possédant une collection de canards tous plus beaux les uns que les autres (voir ci-après une de ses photos), il doit vivre un véritable drame que ses volatiles risquent de n’être plus qu’un émouvant souvenir si la maladie franchit les quelques centaines de mètres qui le sépare encore des foyers déclarés.



Comment croyez-vous qu’il vive cette situation ?

Les recommandations ci-dessous reçues de sa part ce matin par E-Mail répondront parfaitement à la question :

URGENCE

Importantes mesures de précaution, indispensables, en raison du risque de grippe aviaire!

LES DESTINATAIRES DE CE MESSAGE VOUDRONT BIEN APPLIQUER ET FAIRE APPLIQUER CES MESURES, DÈS RÉCEPTION.

ILS ME RENDRONT DIRECTEMENT COMPTE DES DIFFICULTÉS
ÉVENTUELLEMENT RENCONTRÉES.

Mesures de précaution

Les vêtements «pied de poule» ou «pied de coq» sont désormais interdits et ce, pour une durée indéterminée.

De même, pour éviter toute mise en quarantaine, il est souhaitable de ne plus appeler ses proches «ma poule», «ma poulette» ou «mon poussin», «mon canard», «mon petit oiseau des îles», «mon petit oiseau du paradis», «ma colombe» ou de «roucouler» avec votre «petite caille».

Ne traitez plus ceux qui vous agacent de «petite dinde», «jeune coq», «oie blanche», «drôle d'oiseau» ni de «perruche» ou de «perroquet» et encore moins de «chapon» ou de «grue».

De même, ne traitez plus ceux qui se font généralement avoir de «pigeon» ou de «dindon de la farce», ni les étourdis «d'étourneaux» ou de «tête de linotte». Les coiffures en «crête de coq» seront dorénavant interdites, de même que les teintures «ailes de corbeau».

De même, vous ne devrez plus vous «pavaner comme un paon», ni faire la «bouche en cul de poule». Vous ne devrez pas «monter sur vos ergots», ni faire de «prises de bec» avec les autres. Il sera également interdit de «se voler dans les plumes».

Il n'est pas plus conseillé de jeter des œufs à ceux qui chantent faux que d'applaudir celles qui «chantent comme un rossignol» ou de vous montrer «gai comme un pinson».

Ceux qui voudront crier victoire sont priés de ne plus pousser de «cocorico».

Les «poulets» resteront dans leurs casernes et leurs commissariats et ils ne devront plus essayer d'attraper les «pies voleuses». Les «crânes d'œufs» sont assignés à résidence, dans leurs bureaux climatisés.

Par mesure de précaution, les autres «noms d'oiseaux» sont également prohibés.

Et bien que le «coucou» ne soit pas un oiseau migrateur, vous êtes priés de ne plus utiliser ce mot pour vous saluer.

En terminant, si la température descend trop bas, couvrez-vous et ce, afin d'éviter d'attraper la «chair de poule» comme pour éviter d'avoir un «appétit d'oiseau».

Mais bien sûr, rien ne vous interdit de prendre votre «plume» pour compléter cet avis à la population et le faire suivre, sans faire appel aux «pigeons voyageurs», à tous vos amis!

Coc.... Xcusez-là!

Chut.....

Salut!

N.B : Superbe démonstration d’humour et de self-control, non ?




P.S de 8h30 : L’ami Serge ayant manifesté dans un sympathique commentaire sa désapprobation devant ce qu’il a considéré comme une appropriation de son texte et de sa photo, je répépépépépéte qu’ils sont intégralement de lui (Ce que je pensais avoir assez fait dans le chapeau de la chronique mais on n’est jamais assez vigilant !).

D’autre part, afin que chacun et surtout chacune puisse lui sauter au cou pour le féliciter aujourd’hui si vous le croisez voici son visage lorsqu’il est venu se faire fêter dans notre modeste demeure.



Enfin, pour ceux, préférablement pour celles qui s’interrogeraient sur son exceptionnelle qualité de contact avec les animaux, la réponse tient en un mot : Mimétisme !

Je le prouve…



En résumé : Bravo Serge et amitiés !

Voilà, c’est fini !

Les Jeux Olympiques de Turin se sont achevés hier soir, au-delà de l’analyse sportive je vous propose une réflexion croisée sur les différentes performances au regard du nombre d’habitants des pays concernés.

Population (En millions)

Allemagne = 82
Etats-Unis = 294
Autriche = 8
Russie = 145
Canada = 32
Suède = 9
Corée = 48
Suisse = 7
Italie = 57
France = 62

A rapprocher du tableau « officiel » des médailles (Les 20 premiers pays) :



Au regard de leur « réservoir » humain respectif, il semble raisonnable d’affirmer que le podium vainqueur de ces Jeux Olympiques de Turin est le suivant :

Médaille d’or pour l’Autriche
Médaille d’argent pour la Suède
Médaille de bronze pour la Suisse

Il m’est cependant difficile de ne pas mâtiner cette réflexion de la notion de richesse par habitant…

PIB par habitant (En $)

Allemagne = 21’764
Etats-Unis = 36’562
Autriche = 23’481
Russie = 2’327
Canada = 23’016
Suède = 26’517
Corée = 18’000
Suisse = 34’621
Italie = 18’702
France = 22’753

Dans ce cas, le podium du mérite serait le suivant :

Médaille d’or pour la Russie
Médaille d’argent pour la Corée
Médaille de bronze pour l’Italie

Bravo aux athlètes !

Maintenant c’est à chacun de choisir ses pays vainqueurs…

A demain…

La pandémie impossible…

Alors que le soleil s’est levé sur une magnifique journée dont les températures sont plus qu’agréables et plus que printanières, il faut se demander si cette anticipation du calendrier « normal » des saisons est souhaitable ?

La réponse est bien évidemment oui en ce qui concerne le bleu du ciel, le vert tendre de l’herbe et les perspectives offertes de faire de somptueuses siestes dans la Nature ; elle est bien moins évidente si l’on se reporte quelques mois en arrière et que l’on surfe sur les sites d’actualités.

A cette époque (3 à 6 mois), on expliquait encore au bon peuple que l’épidémie de grippe aviaire était circonscrite à l’Asie et qu’elle n’avait pas démarré là-bas par hasard !

Les mauvaises conditions d’hygiène et la promiscuité homme/animal permettant sa survenue, à contrario l’Occident, particulièrement l’Europe étaient à l’abri…

Il y a un mois, on nous garantissait encore que « nos » élevages européens bénéficiaient des meilleures conditions de sécurité possibles et qu’aucun n’avait été touché par le virus H5N1 ; l’éventuelle future découverte d’oiseaux migrateurs morts ne signifiant pas que la maladie serait arrivée.

Aujourd’hui, on nous explique qu’un problème n’est rien d’autre qu’un problème et qu’il y a des dizaines de milliers d’élevages qui sont 100% sains…

De là mon questionnement initial sur l’intérêt que la Nature soit en avance sur son calendrier, avons-nous vraiment envie aujourd’hui de sauter des étapes ?

Que nous dira-t-on demain ?

Je suis allé ce jour, sous ce magnifique soleil, demander leur avis à nos poules !



Elles m’ont dit de ne pas m’en faire, qu’il y a eu des crises dans le passé, qu’il y en aura d’autres dans l’avenir et de croire en notre capacité à développer un vaccin, animal puis humain…

Il y avait la sagesse populaire, il y aurait donc maintenant la sagesse aviaire !

L’excellente omelette que je m’apprête à manger me donne envie de penser qu’elles ont raison et qu’il faut garder la nôtre…

Bon dimanche et à demain

Darwin, un des premiers experts pétroliers…

La revue « Nature » a publié cette semaine une étude passionnante sur les racines de notre agressivité moderne, si tant est que j’ose la présenter ainsi.

Elle porte officiellement sur la disparition de l’homme de Neandertal, disparition dont la rapidité a toujours intrigué les spécialistes.

Grâce à l’irrépressible avancée de la science, il a été possible de recourir à de nouvelles datations au carbone 14 qui ont livré 3 conclusions justifiant pleinement le titre de cette chronique pour peu que vous me laissiez quelques lignes de démonstration.

Détaillons les conclusions de cette étude ensemble :

1 - L’arrivée en Europe de nos ancêtres « modernes » se serait faite, dans les Balkans, il y a 46'000 ans et non 43'000 comme précédemment estimé.

2 - Les hommes de Neandertal qui ont vécu sur Terre de – 230'000 à – 29'000 ans auraient été bien moins adaptés à une baisse de la température d’environ 6 degrés qui s’est produite il y a 40'000 ans. En concurrence directe avec nos ancêtres, ils auraient payé au prix fort le fait de ne pas disposer de la meilleure technologie !

Une plus efficace maîtrise du feu et des vêtements plus chauds auraient notamment fait la différence avec en parallèle une appropriation des grottes, lieu indispensable pour la survie d’une communauté en des temps si froids.

3 - La cohabitation entre les 2 groupes d’humains, présentée depuis des décennies comme ayant duré environ 10'000 ans, devrait en fait être réduite à 6'000 ans. Ces 4'000 années qui vous semblent sans doute peu à l’échelle de l’histoire représentent malgré tout une diminution, d’un trait de plume, de 40% du temps nécessaire à nos ancêtres pour éliminer leurs concurrents…

Le Professeur Paul Mellars, auteur de l’étude et spécialiste de la préhistoire à l’université de Cambridge, a donc permis de souligner que malgré les similitudes anatomiques entre les 2 groupes d’humains (Néandertaliens et modernes), c’est bien la colonisation du continent européen par les seconds qui est à l’origine de la disparition des premiers !

Darwin l’avait pressenti et démontré, la capacité d’adaptation des espèces est la clé de leur survie ; l’étude du professeur Mellars confirme que la race humaine ne fait pas exception à cette « règle » de la Nature.

Je trouve cela passionnant dans l’analyse que cela permet du comportement actuel de notre civilisation « avancée ». La perspective que l’autre puisse bénéficier de ressources considérées comme primordiales justifierait donc – pré historiquement parlant – toutes les actions pour l’éliminer.

A mes yeux néandertaliens (J’ai une grave tendance à toujours me situer aux côtés des plus faibles, trouble de l’évolution ?), cela donne une profondeur nouvelle à la gravissime crise irakienne, non ?

Tous les ingrédients sont là et le comportement est le même…



29'000 ans de développement supposé annulés d’un coup de GI’s, W a décidemment le génie des origines !

A demain…

Comment aller à Rome…

Voici déjà plusieurs mois que je prépare notre futur pèlerinage pour Rome, « notre » parce que je serai cette fois accompagné par mon homonyme et néanmoins fils, Manuel Jr.

Sans mauvais jeu de mots, « sacrée » responsabilité que d’entraîner son fils dans une telle aventure. Aventure parce qu’en comparaison de Compostelle et malgré l’adage qui soutient que « tous les chemins mènent à Rome », les informations disponibles sont lacunaires, quand elles existent…

Comme l’hébergement d’ailleurs qui semble aussi rare qu’un bon guide.

J’errais donc dans un dédale d’éléments parcellaires lorsqu’ils n’étaient pas contradictoires, me raccrochant à la certitude ramenée de Santiago qu’une ambition comme celle-ci se trouverait soutenue un jour…

Ce jour, c’était hier !

Lorsque j’ai reçu une fantastique réponse à une simple demande de crédencial* adressée à un correspondant que je ne connaissais pas et qui avait écrit une intéressante contribution sur un site consacré au pèlerinage de Rome par la Via Francigena.

Ce correspondant s’est avéré être un prêtre suisse qui s’est rendu dans la ville éternelle à pied au départ de son Abbaye de Saint-Maurice.

Sans que je le lui ai demandé et comme s’il savait ce dont j’avais - nous avions - tant besoin, l’Abbé Roduit m’a envoyé son propre itinéraire, m’a aussi proposé une carte pour rallier Rome au départ de la Provence, il m’a également donné les coordonnées de plusieurs personnes qui nous seront d’une grande aide, notamment pour la difficile traversée des Alpes.

Ce message, après de longs mois de recherches vaines, fut pour moi un moment très fort augurant d’un chemin rempli de découvertes, de rencontres et d’éternité…



Merci Monsieur l’Abbé, nos premiers pas c’est vous qui les aurez accomplis

A demain…

* Crédencial = Passeport du pèlerin que l’on fait tamponner à chaque étape afin d’attester du chemin parcouru

Une sanglante caricature d’indignation…

Comment de mauvais dessins ont-ils pu occasionner près de 100 morts dans le seul Nigéria ?

Comment peut-on tuer « l’autre » à la seule excuse qu’il n’est pas de la « bonne » religion ?

Comment des africains peuvent-ils payer de leur vie la liberté d’expression d’un dessinateur danois ?

Cette « affaire » a pris une dimension invraisemblable samedi dernier lorsqu’une manifestation de protestation contre les caricatures qui se déroulait dans le nord du Nigéria a dégénéré. Une trentaine d’églises ont alors été attaquées et détruites provoquant la mort d’une vingtaine de chrétiens.

Ce délire musulman meurtrier a été suivi d’une aveugle vengeance chrétienne (2 mosquées détruites et 30 musulmans tués), elle-même à l’origine d’un autre massacre de chrétiens, etc…

Résultat, près d’une centaine de morts pour des dessins que nous avons pu voir aussi bien sur Internet que dans Charlie Hebdo et dont le message ou la qualité ne méritent même pas le temps passé à penser cette chronique.

Qu’il est facile d’écrire cela, qu’il est difficile de gérer l’incompréhensible !

L’âme humaine est-elle à ce point haineuse qu’elle cherche n’importe quelle excuse pour exprimer sa noirceur ?

Je ne le crois pas, j’y vois plutôt l’expression désespérée de peuples qui ne supportent plus le dualisme riches/pauvres incarné dans leur cœur dans une différence religieuse, comme ailleurs elle se lira dans la couleur de la peau.

Qu’on me comprenne bien, je n’excuse pas, je ne justifie pas, je tente de comprendre, parce que si nous nous enfermons dans une attitude de rejet, le système infernal action/réaction ne fera que s’amplifier et nous serons tous perdants.

J’ai compris sur le Chemin de Compostelle qu’il est plus dangereux de croiser ceux qui ont perdu toute foi, que ceux dont la croyance est vivante, le dialogue étant aisé avec les seconds du fait de l’espoir qui les habite et hasardeux avec les premiers pour cause d’absence de perspective.

Le mot est lâché : Dialogue !

En lieu et place d’un anathème, tâchons de lancer une invitation à l’échange, afin que chacun puisse exprimer ses sentiments et ses attentes, librement, paisiblement et avec respect.

Sans angélisme (Quoique Gabriel est porteur de bonnes nouvelles pour les 2 communautés !), je suis sûr que les adversaires d’hier se découvriront subitement plus de points d’accord que de divergences meurtrières…



Acceptons-en l’augure et à demain !

Retrouvailles monstres…

Nos aînés ayant profité des vacances pour aller skier quelques jours en Suisse, nous avons eu le plaisir de les voir revenir hier soir.

Alors que j’étais dans ma voiture pour aller les chercher à la gare, je pensais à cette incroyable évidence, Michael, mon vaillant compagnon de Compostelle va avoir 18 ans en juillet prochain !

Comment est-ce possible que mon fils puisse avoir 18 ans ? Impossible, hier matin, je le tenais encore dans mes bras et il ne mesurait qu'à peine plus de 50 centimètres… Comment ? Bon d’accord, avant-hier mais pas plus loin.

Ce ne peut être le même qui dans un peu plus de 4 mois va se retrouver majeur ! Il y a certainement eu un problème quelque part, une déformation de l’espace-temps, une aberration du continuum (!), un raccourci qui par un effet miroir l’a fait passer de 50 centimètres à plus d’un mètre quatre-vingt en une fraction d’existence, la mienne…

La tête dangereusement surchauffée par des concepts et des théories que même la NASA ne maîtrise pas (Je le sais, je leur ai passé un coup de fil en roulant), je n’étais pas préparé à ce que j’allais vivre.

Il est d’ailleurs amusant de remarquer que l’on utilise « vivre » même quand on a cru mourir…

Car voilà ce que ces deux « ?%&£*@ » de fils m’avaient préparé :



Je me demande encore comment mon cœur, et celui de tous les membres de la famille qui y sont passés par la suite, a pu résister ?

Après coup, sur le chemin du retour, le volant entre mes mains encore tremblantes, j’ai réalisé que mon fils avait effectivement grandi, il a dorénavant son univers de référence, ses moyens d’expression (Le gag n’étant qu’une illustration plutôt « remarquable ») et ses aspirations.

La roue tourne… et tourne bien !

A demain..

Une journée en Provence…

Lorsque des amis me demandent de faire une liste des principales différences entre ma ville natale et le Sud où je vis depuis plus de 10 ans, vous ne serez pas étonné que je place la météo dans les premières places.

Cela ressemble à un cliché, voire à un enfoncement de porte ouverte, mais c’est tellement vrai…

Ces dernières 24 heures en auront été une éclatante démonstration car ma pratique hivernale genevoise se composait d’un plafond nuageux si bas que l’on pouvait le toucher avec la main et si constant qu’il se mettait en place en novembre pour ne condescendre à repartir qu’au printemps.

A contrario, le ciel sudiste n’est jamais figé, il a fait un temps horrible dimanche, un orage de grêle impressionnant dans la nuit, la preuve :



Mais le matin, tout était oublié… La température était si douce que, l’après-midi, j’ai décidé d’aller ramasser du bois dans la forêt et… provençale attitude, je me suis assoupi dans un champ d’herbes plus confortables que le plus agréable des matelas.

Réveillé par le soleil qui me chauffait trop le visage, j’ai trouvé amusant de prendre cette photo :



Sans savoir que mon fils Max, le photographe du blog d’à côté, était venu prendre celle-ci !



Il était très fier de lui…

En guise de motivation du stratus genevois, je lui envoie cette image d’un nuage d’ici afin qu’il comprenne qu’on peut être d’origine nébuleuse et malgré tout sympa aussi bien à regarder qu’à fréquenter (Cela fait moins chaud sur le visage…).



Sans rancune et à demain !

La dualité du monde…

Cette ambigüité du monde que nous ressentons tous, cette dualité qui nous interpelle, cette lutte permanente entre des contraires, ces 2 principes antagonistes qui semblent s’abandonner à tour de rôle les commandes de notre destin, comment les illustrer ?

En dissertant sur la glace et le feu, le haut et le bas ou l’amour et la haine ?

Ou en vous proposant de partager une vision ?

Dualité = 2 images ?

Non 3, pour manifester notre indépendance ou à tout le moins notre prétention à le croire…

La première est recommandée par notre cadet : « Regarde Papa, le coussin comme il change de couleur, c’est laquelle la vraie ? »



Les 2 suivantes ne seront pas difficiles à deviner pour les fidèles de ce journal du Monde et d’Ailleurs car je fais souvent référence à leur présence immémoriale aux côtés des Hommes.

On peut même se demander si les astres dont il s’agit ne seraient pas les véritables inspirateurs de cette interrogation duale ?

Même lieu, presque même taille apparente mais pas même heure…





A demain…

N.B : En complément, saviez-vous que c’est un 20 février qu’est né Enzo Ferrari et que c’est également un 20 février qu’est décédé son rival de toujours, Ferruccio Lamborghini, comme dirait Pierre Desproges : étonnant, non ?

Le drame de la Dombes !

Hier, la nouvelle tant crainte est tombée, la grippe aviaire est arrivée en France… Cette information a pris pour moi une dimension supplémentaire puisque le virus H5N1 a frappé à moins de 20 kilomètres du coin de paradis d’un de nos meilleurs amis.

Nous avons découvert la Dombes, il y a plus d’une dizaine d’année, à l’occasion d’un week-end dans ce monde unique abritant plus d’un millier d’étangs dont la superficie totale dépasse les 10'000 hectares.

Qui dit étang dit canards, mouettes, hérons, etc… ainsi que brochets, tanches, gardons, carpes, etc…

Notre ami possédant un étang de plus d’un hectare, il y a même une barque pour se rendre dans une minuscule île qui trône en plein milieu et dans laquelle les oies nichent !

C’est donc dans cette région bénie que la nouvelle peste a fait une apparition surprise, les habitants semblent désemparés puisqu’un rapide coup de fil m’a permis d’apprendre que de nombreux propriétaires ont spontanément abattu leurs animaux ; affolés qu’ils étaient de prendre un quelconque risque d’être contaminés.

D’autres se sentent totalement démunis parce que ne disposant d’aucun bâtiment pour confiner ne serait-ce que leurs poules.

Les plus calmes plaçant tous leurs espoirs dans une campagne de vaccination ultra rapide dont ils ne savent rien puisque jusqu’à aujourd’hui toutes les communications officielles concernaient la seule façade atlantique (Les landes, la Loire-Atlantique et la Vendée), avec l’annonce de la vaccination de près d’un million d’oiseaux.

Lorsque l’on anticipe les énormes coûts que cette épidémie va occasionner au niveau mondial, et à ce stade je ne parle « que » d’animaux et d’argent (Je n’oublie pas pour autant les 92 personnes malheureusement mortes de la grippe aviaire au Viêt-Nam, en Indonésie, Thaïlande, Chine, Cambodge, Turquie et Irak), on peut légitimement se demander si tout a été mis en œuvre pour circonscrire l’incendie tant qu’il était confiné en Asie.

En tant que béotien, ma conclusion est négative…

Faut-il être pour autant être extrêmement inquiet ? Sans vouloir contribuer à la panique qui étreint nombre de nos contemporains, la réponse est… OUI !

Parce que le virus est maintenant présent sur tous les continents, notamment en Afrique, où la promiscuité homme/animal est peut-être encore plus importante qu’en Asie. Avec le spectre d’une mutation du H5N1 lui permettant une contamination directe d’homme à homme…

Mutation qui changerait alors fondamentalement les perspectives du drame.



Pour terminer sur une note positive, soulignons les immenses progrès réalisés récemment par plusieurs laboratoires dans la mise au point d’un vaccin. Au vu des derniers développements de cette crise sanitaire, c’est une excellente nouvelle, excellente…

Bon dimanche et à demain !

L’homme est un loup pour l’homme mais un agneau pour le crocodile !

Visite très sympathique hier, à Pierrelatte dans la Drôme, de la célèbre ferme aux crocodiles.

Accompagné de nos 2 plus jeunes garçons, la découverte de plus de 400 crocodiles et tortues a déclenché des avalanches de « Ooooh » et de « Aaaah », sans parler des questions qui se sont succédées les unes aux autres…

L’organisation étant bien faite, nous avons pu bénéficier des réponses avisées d’une charmante hôtesse qui nous a permis d’accéder – très provisoirement – au statut de spécialistes internationaux en crocodiliens !

Quelques souvenirs…

La demoiselle de l'accueil :



Ce n’est pas ce que vous croyez :



2 explorateurs devant un rideau d’eau :



Les discussions animées du café du coin :



Le parrain du coin :



Au tour de la pin-up de l’endroit :



Et une impression plus large pour terminer :



En conclusion, une excellente idée de sortie pour les parents ! Et un plaisir indiscutable pour les enfants…

A demain

Le site de la Ferme : http://www.lafermeauxcrocodiles.com/

Le soir était lourd de l’absence…

Hier en fin d’après-midi, mon esprit vagabondait, entraîné qu’il était depuis plusieurs jours par un travail acharné sur notre série consacrée aux Droits de l’Enfant.

Série dont les images devraient être bientôt terminées… Sur ce papier que l’on appelle un contrat, il était indiqué Mars… mais Mars 2004 !

2 ans de retard, après des années et des années d’écriture, de préparation, de doute, d’enthousiasme, de désespoir, de certitudes, qu’est-ce que c’est ?

C’est en tout cas suffisant pour me laisser le temps de toujours me rappeler de celui qui a ouvert la voie, il y a des années, de celui qui était mon ami, mon contemporain et qui est mort sur une table d’opération pendant une intervention présentée comme bénigne…

C’est vers lui que mon esprit se promenait hier, vers ce frère mort au début de son parcours d’homme. Thierry n’est plus là mais les ferments de son engagement pour les enfants étaient si forts, si déterminés, qu’ils se concrétiseront bientôt.

Envahi par ce manque de lui, je suis sorti pour prendre l’air et là, juste devant moi, le ciel était comme ça…



Alors, que sont mes modestes mots à côté ?

Le bouillonnement affectif de Thierry Bapst, c’est bien ce ciel qui lui a rendu le plus bel hommage, je me permets de m’y associer. Mon ami, ton œuvre se poursuit…

A demain

Georges Clémenceau, le « Tigre » méritait beaucoup mieux…

Afin de nous permettre de mieux comprendre les dangereux errements d’un bateau dont la situation échappe à la compréhension de toute personne « normale », je vous propose d’avoir recours à la chanson pour tenter de nous dessiller les yeux.

Commençons par une contribution de Claude François : « Ca s’en va et ça revient… ».

Poursuivons par « Comme d’habitude » (Sans le son, c’est moins agréable comme introduction…) car dans les bons vaudevilles, il s’agit toujours d’une aventure à trois !

Mais n’étant plus au 19ème siècle, les mœurs ont évolué et le triangle traditionnel a explosé. S’il y a bien un mari, Jacques Chirac, une femme, Michèle Alliot-Marie, le troisième est une troisième, l’amiante…

« Maman, les p’tits bateaux qui vont sur l’eau, ont-ils des ailes ? ». Des ailes, non ! Mais des « L », oui… L comme Lamentable, L comme Logistique, L comme Limite, L comme Lampiste, L comme Laver ses saletés chez soi !

« Plus je m’éloigne et plus je t’aime, c’est le paradoxal système », c’est pour cela que si loin des côtes de la mère Patrie, le Conseil d’Etat lui a intimé hier l’ordre de revenir.

Je vais laisser les mots de la fin au grand Serge Gainsbourg qui dans son chef d’œuvre visionnaire (1968 !) « Requiem pour un con » a écrit :

« Quoi tu me regardes
Tu n’apprécies pas
Mais qu’est-ce qu’y a là dedans
Qui t’plaît pas
Pour moi c’est idem
Que ça t’plaise ou non
J’te l’rejoue quand même
Pauvre con »

Les poètes ont toujours raison, non ?

A propos, rappelons-nous que Clémenceau, le vrai, le député, pas la coque en amiante trop connue, était le fondateur du journal « l’Aurore » qui a pris fait et cause pour Dreyfuss en publiant le célèbre « J’accuse » d’Emile Zola.



Que dirait-il des turpitudes insensées du bateau qui porte malheureusement son nom ?

A demain…



N.B: Bon anniversaire à mon ami Dano !

Déchaînée, la chasse des Cheney !

Après l’épisode déjà ancien de W s’étouffant avec un bretzel, voici à présent le Vice ( !) Président Dick Cheney qui tire sur un de ses compagnons de chasse et l’envoie à l’hôpital !

Il y a 2 lectures de l’incident, celle qui banalise (Donc l’officielle) et celle qui analyse ; vous sentant pencher pour la seconde, laissez-moi vous suggérer quelques pistes de réflexion, malheureusement aussi inquiétantes qu’intéressantes.

Avant de débuter, je ne peux m’empêcher de m’attarder (Pourquoi est-ce ce verbe qui m’est venu à l’esprit alors que j’allais parler de W ?) sur l’incident du bretzel. Un leader politique est aujourd’hui un professionnel accompli du « ministère de la parole ».

Ce que les électeurs pensent de ce qu’il dit est plus important que le fond de son discours. Le choix de mots spécifiques et les plus simples possible, le lieu où ils sont prononcés, le ton utilisé sont autant de paramètres à la disposition des « grands communicateurs », sans état d’âme aucun.

Il ne faut dès lors pas s’étonner que le si religieux W ait été puni par là où il avait péché, la bouche est un orifice dangereux dès lors qu’il se fait le complice de mensonges monstrueux. Un petit bretzel devient alors l’instrument d’une révolte intérieure irrépressible, acte manqué quand tu le tiens !



Revenons à l’ami Dick (Pour les anglophiles, son prénom est une joie de tous les instants ! Pour les autres, disons que c’est un des mots d’usage argotique désignant ce que les hommes ont et que les femmes n’ont pas…), il a donc participé à un de ses loisirs favoris : la chasse.

Manque de chance, selon la version officielle, il n’a pas entendu un des contributeurs à sa campagne pour la Vice (!!) Présidence arriver près de lui et… lui a envoyé une bonne décharge… de plomb en plein visage.

Au-delà de la connotation que certains qualifieraient de sexuelle pour cet acte manqué, hypothèse que je ne retiendrai pas la victime étant un presque octogénaire, je remercie Dick (Phrase culte des films X américains…) de son geste car il éclaire la confiance aveugle que nous pouvons faire aux gendarmes du Monde !

A ceux qui ont le plus d’avions, le plus de sous-marins, le plus de bateaux, le plus de fusils, le plus de satellites, le plus de bombes conventionnelles, le plus de bombes atomiques, le plus d’ordinateurs… En référence à la confiance aveugle, le plus de phosphore, le plus de laboratoires, le plus de « scientifiques », le plus d’imagination, le plus de paranoïa…

Car, sans vouloir peindre le W sur la muraille, nous avons le numéro 2 du plus puissant pays du Monde qui se promène avec une carabine, une seule, qu’il tient dans ses petites mains qu’il a à lui, qui marche au rythme qui convient à son cœur de cardiaque, qui n’a aucun autre stress que de tirer sur de pauvres bêtes qui vont être opportunément relâchées devant lui et qui, comme preuve de sa maîtrise et de son anticipation, flingue un des contributeurs financiers à sa carrière politique.



L’extrême souci manifesté envers les Irakiens, les Palestiniens, les Indiens des réserves, les Démocrates, la Nature, etc… etc… se trouve tout à coup éclairé d’une façon plus « intelligible », n’est-il pas ?

Comme quoi, tirer un coup est facile quant aux conséquences…

A demain

C’est la Saint-Valentin, mon amour…

Au-delà de l’histoire de Valentin lui-même et de son parcours terrestre pendant l’époque romaine, ce jour m’offre une opportunité de plus de remercier le destin de m’avoir si bien apparié.

Je suis convaincu que la plupart d’entre nous comprend vite que nous sommes faits, conçus, élaborés, prédestinés pour être deux. Les difficultés surviennent lorsque nous tentons de concrétiser cette compréhension…

La pression de notre entourage, de la société, du monde extérieur en général s’ajoute à nos doutes et à nos peurs pour souvent fausser nos premiers émois et nos premiers choix. C’est à mon humble avis une des raisons de l’explosion du nombre de divorces dans les sociétés occidentales.

Il nous faut faire comme tout le monde, cela débouche sur des unions, légales ou pas, qui sont de simples actes sociaux, à des années-lumière de la pure rencontre de 2 êtres.

Certains en réaction choisissent d’ailleurs de faire le contraire de tout le monde, ils sont contre le mariage et/ou une relation stable comme d’autres sont contre les Mac ou les produits bio, par volonté d’être différent ; Ségolène Royal et son compagnon François Hollande sont un bon exemple de cette « modernité » post soixante-huitarde, cela faisait bien de ne pas se marier, à l’époque…

La rencontre de 2 êtres ! J’ai déjà évoqué cet extraordinaire échange avec Jean Marais lorsque nous parlions de sa relation avec Jean Cocteau et que je m’étonnais naïvement mais respectueusement qu’il ait pu tomber amoureux d’un homme…

Le voile de l’incompréhension s’est déchiré quand sa voix, cette merveilleuse voix, a simplement répondu :

J’ai rencontré une âme et les âmes n’ont pas de sexe !

Une âme, c’est exactement cela, parce c’est au-delà du paraître, de la société, des autres, des conventions et de ce qu’il faut ou qu’il ne faut pas faire…

Il y a quelques années, j’ai eu l’immense chance de rencontrer cette âme sans laquelle la mienne n’aurait pu éclore, ce socle sur lequel j’ai pu m’ancrer pour savoir où aller, cette moitié qui, mathématique de l’amour aidant, fait d’elle et de moi beaucoup plus que le double de nos individualités.

C’est donc naturellement à elle, celle qui est plus que ma compagne, plus que ma femme, plus que ce que mes mots pourraient décrire, que je dédie cette chronique de Saint-Valentin.



Parce que sur le chemin des étoiles, j’ai appris que l’amour préexistait le destin terrestre des hommes et lui succédait dans une éternité rayonnante…

A demain !


N.B : 2 remarques finales sur Saint-Valentin, la première j’aurai une pensée émue pour lui si nous arrivons à Rome avec mon fils en juillet prochain, puisque c’est là qu’il fut martyrisé le 14 février 268…

La seconde est une pensée à un petit garçon merveilleux qui n’a plus besoin de savoir que Saint-Valentin est aussi le Saint Patron des épileptiques, puisqu’il s’est si bien occupé de lui…

Sécurité énergétique ? La bonne blague !

Comment ne pas rire jaune lorsque l’on entend nos grands stratèges politiques réaliser presque en direct que l’approvisionnement énergétique de notre occidentale civilisation, pourtant si avancée ( !), n’est finalement pas assuré ?

Car, c’est bien le constat qu’il nous faut honnêtement et courageusement tirer du sommet du G8 Finances qui s’est tenu le week-end dernier à Moscou.

Pour mémoire, la vision géostratégique de nos décideurs était jusque là furieusement bloquée sur la seule notion de croissance. Ils n’avaient cessé de le répéter encore et toujours, l’alpha et l’oméga de notre avenir dépendaient uniquement de la capacité de nos économies à croître.

Tels des crapauds en été : « Croa, croa, croa… »

Mais ayant chanté tout l’été financier, ils se trouvèrent bien démunis lorsque la bise énergétique fut venue !

Cette croassance, comment l’alimenter si du pétrole ou du gaz, on ne peut plus trouver ?

Ce à quoi, les rapaces pétrolifères répondirent en se frottant les ailes :

« Monseigneur, toujours de l’énergie tu auras, contre beaucoup d’or que tu me donneras… »

La facture de leurs rêves de puissance sous les yeux, elle venait de tripler en 4 ans, nos grands argentiers frottèrent leurs têtes, qu’ils croyaient jusque là bien pleines, pour effacer cette gueule de bois, fille de leurs délires irresponsables.

Laissons-les récupérer, un lendemain d’hier n’est jamais aisé, surtout lorsque l’on ne l’est plus (Aisé !) et concentrons-nous sur une réflexion simple :

Pourquoi emprunter chaque jour davantage à notre planète en sachant que le taux d’intérêt devient impossible à assumer ?

C’est ce qu’ils ont dit à leur façon : « Faire face à la demande énergétique exigera des investissements colossaux d’ici à 2030, nous les estimons à 17'000 milliards de dollars… »





La croissance à tout prix est-elle vraiment la bonne voie pour l’humanité ?

Je ne le croa pas !

A demain…

L’acharnement thérapeutique à but électoral !

Le feuilleton tragique de « l’évolution » de l’état de santé de l’ex Premier Ministre israélien interroge la médecine sur la frontière glauque entre la légitime obligation de soins et l’acharnement thérapeutique.

Dans le cas spécifique d’Ariel Sharon, qui se trouve – rappelons-le – dans le coma depuis le 4 janvier dernier, ce questionnement universel se double d’une crainte que les multiples interventions subies ne soient motivées que par une « simple » vision politique…

Car, après 39 jours de coma et une intervention de 4 heures hier pour lui retirer un tiers de son gros intestin, quelle est la justification de ce maintien en vie artificiel ?

Terrible retour en arrière : le 18 décembre dernier, le Premier Ministre est victime d’une première hémorragie cérébrale dont la gravité va être d’ailleurs délibérément cachée par les autorités israéliennes. A l’occasion du bilan de santé qui est établi, les médecins découvrent un sérieux problème de la cloison cardiaque qui nécessiterait l’administration immédiate d’anticoagulants et la pose d’un cathéter.

Mais administrer des anticoagulants, donc fluidifier le sang de quelqu’un qui vient de faire une hémorragie cérébrale est un pari extrêmement dangereux ! Qui sera perdu le 4 janvier, soit la veille de la date prévue pour la pose du cathéter, lorsqu’Ariel Sharon fera une seconde hémorragie cérébrale, cette fois reconnue par ses médecins comme étant massive.

Une série de gestes de la dernière chance sera alors pratiquée afin de drainer le sang et tenter de diminuer la pression intracrânienne, avec succès selon les informations transmises vers la mi-janvier.

Malgré de nouveaux communiqués qui se voulaient rassurants, faisant notamment référence à des scanners qui auraient démontré une activité des 2 lobes du cerveau, le Premier Ministre ne reprendra pas conscience obligeant ses médecins à pratiquer le 15 janvier une trachéotomie pour lui permettre de se passer de respirateur artificiel.

Trachéotomie qui sera suivie le 1er février par une gastrotomie dont le but était de permettre de le nourrir plus facilement.

L’acharnement n’étant pas une pratique destinée à soigner le malade mais simplement à le faire durer, la réalité, le destin, la vie ou la mort, qu’importe le nom que l’on voudra donner au fait que les hommes ne sont pas éternels ; le corps d’Ariel Sharon interrompt son service, pièce par pièce, secteur par secteur, à l’image de la nouvelle alerte d’hier…

Kadima, le parti qu’il venait de créer, étant toujours en tête des sondages, peut-être que la nature pourrait reprendre ses droits ?



Alors en conclusion de cette réflexion dominicale, oserais-je souhaiter que sa dignité soit rendue à l’homme qui aurait pu faire la Paix avec les Palestiniens mais a choisi, en septembre 2000, de se rendre sur l’esplanade des Mosquées ; il est vrai qu’il avait posé de premiers jalons en septembre 1982 en n’empêchant pas ( !?) les massacres de Sabra et Chatila…

Serais-je trop irrespectueux si je confie qu’une étrange pensée m’a traversé l’esprit…

Et si une vie de combat sanglant était la préparation logique d’un départ douloureux ?

A demain…

Hommage à un grand…

Saviez-vous que la planète entière va fêter aujourd’hui un des plus grands acteurs de l’histoire ?

Un homme dont la filmographie et les performances ont marqué pour toujours le 7ème art et qui restera une figure mythique pour les générations à venir.

Une légende qui a plus de 100 films à son actif ainsi que plus de 1'500 apparitions télé !

Un jeune homme qui fête ce 11 février ses 80 ans…

J’ai nommé, l'immense, l’inimitable, l’inénarrable, l’incroyable :





Leslie Nielsen !

Acteur qui fait hurler de désespoir mon épouse à la seule mention de son nom et de joie mes enfants et votre serviteur à chaque vision d’un de ses numéros filmés…

Bon anniversaire Monsieur Nielsen, vous nous avez fait rire depuis longtemps, je vous souhaite sincèrement de le faire encore longtemps parce qu’apporter de la joie aux gens est une bénédiction dont il faut être reconnaissant.

A demain

P.S : Qui aurait deviné qu’il avait 80 printemps ? Les bêtises cela conserve, je vous promets de m’en souvenir et m’en inspirer…

Et si on respirait ?

Non, je ne vais pas parler de la cigarette, pas cette fois…

La respiration dont il va s’agir sera celle de l’âme, celle de cette fraction de soi qui bien qu’immatérielle pèse de tout le poids du Monde lorsqu’elle n’est pas en Paix !

Alors au milieu de cette actualité trop souvent souterraine, prenons la voie des airs, la voie des cieux, la voie de l’éther…

Ce sera la meilleure préparation d’une fin de semaine enthousiasmante.



A demain

N.B : J’ai pris cette photo en attendant ma belle Alice. Les minutes passaient, passaient, passaient et elle n’arrivait pas. Lorsque j’ai vraiment ouvert les yeux, aussi bien ceux de l’intérieur que les « habituels », le ciel a pris ces teintes extraordinaires, mon âme s’est apaisée et elle est arrivée…

Outreau ou Outrance ?

La très longue audition du petit juge burgaud a permis de donner un coup de sonde à l’abysse du scandale d’Outreau, juste un coup de sonde et ceci sans succès car le fond n’a pas été encore mesuré…

Tout d’abord l’impression générale, comment une justice digne de ce nom a-t-elle pu confier de telles responsabilités à ce jeune homme bafouillant, incapable la plupart du temps de s’expliquer avec clarté et balbutiant des arguments souvent contradictoires ?

Avouant notamment sans vergogne avoir choisi cette juridiction parce que sa femme était déjà en poste dans cette région !

Aux nombreuses et pertinentes questions de la commission parlementaire, sa ligne de défense a été invraisemblable, incompréhensible et j’ose le dire indigne parce que sans aucune humanité même de la plus petite essence.

Ses avocats, qui l’encadraient et lui soufflaient une partie non négligeable de ses réponses, au lieu de le servir faisaient comme une caisse de résonnance insoutenable à la vacuité de son raisonnement.

Les exemples du comportement aberrant du juge se sont enchaînés les uns après les autres avec un arrière-goût pour les téléspectateurs dont l’amertume n’a cessé de se renforcer, plus les parlementaires l’interrogeaient moins il répondait. Plus ils étaient précis dans leurs demandes et plus une peur primale s’incarnait en nous.



Oui, il était possible que cela nous arrive puisque le système n’était équipé d’aucun garde-fou !

J’en veux pour preuve le fait que burgaud n’a cessé de se réfugier derrière sa hiérarchie qui l’avait suivi avec nombre d’autres magistrats ayant confirmé ses décisions. Voulant prouver ainsi que son travail avait été non seulement apprécié mais également contrôlé par d’autres échelons, notablement plus aguerris.

Prenons l’exemple du juge des libertés et de la détention, personnage-clé décidant de la mise en détention provisoire (Pour mémoire, les acquittés d’Outreau ont passé à eux tous plus de 26 années en prison…) qui était-il dans ce dossier ?

C’est ce que nous apprend le « Canard Enchaîné » dans son édition d’hier, il se nomme Maurice Marlière… Et alors ?

Merci au « Canard », à la lecture duquel je renvoie chacun de nous, de nous en dire plus car ce « monsieur » Marlière avait été muté 5 ans en Martinique pour « Vol à l’étalage » !!!! et c’est au retour de son purgatoire antillais qu’il a pris en main une partie du destin des acquittés d’Outreau, tant de « compétences » réunies dans une même affaire, cela semble sortir d’un mauvais roman de gare.

Ma conclusion fera référence à une insulte faite à l’avenir car ce que beaucoup de commentateurs retiennent d’ores et déjà de cette lamentable mascarade est qu’il faudra dorénavant prêter une attention plus soutenue à la voix de l’enfant et s’en méfier !

Que des années d’efforts incessants des représentants de nos petits pour que leur faible voix soit mieux entendue par les autorités en général et les tribunaux en particulier se trouvent ainsi ruinées par une baudruche incompétente et déshumanisée me désespère.

Au-delà des tragédies personnelles, je souhaite attirer l’attention de tous sur ce risque majeur !

Dans tous les cas, mon ami « CyberDodo » sera leur avocat infatigable, incorruptible et dévoué, comptez sur lui… Tous les siens ont été décimés par ce type d’homme, il est revenu pour protéger nos petits et leur environnement, et sa motivation est à la hauteur du drame vécu par son espèce…



A demain…

Outreau Acte II

Le 19 janvier dernier, j’ai évoqué l’audition publique des « 13 acquittés d’Outreau » car leurs témoignages furent si dramatiques qu’il m’avait été impossible de retenir mes larmes. L’évocation de leur enfer les avait d’ailleurs eux-mêmes tant bouleversé que l’un d’eux avait fait une tentative de suicide quelques heures plus tard…

Depuis, le Juge Burgaud est devenu le fusible que tout le monde s’arrache, le maillon faible qu’il sera aisé de jeter aux oubliettes des erreurs judiciaires, le crétin que la magistrature a eu la malchance d’accueillir dans ses rangs.

Ne trouvez-vous pas la ficelle trop grosse ou l’explication trop sommaire ?

Ce petit juge, de la race des Lambert, (Celui de l’affaire Villemin qui avait ruiné dans les premières heures l’intégralité de la procédure à venir en ne procédant pas aux investigations nécessaires) serait donc l’unique responsable de cette mascarade tragique ?

Son parcours à l’école nationale de la magistrature lui avait pourtant valu un classement de sortie flatteur malgré qu’un de ces anciens professeurs se souvienne aujourd’hui de lui comme un « psychorigide ».

La schizophrénie a donc encore frappé l’administration, elle avait reconnu Fabrice Burgaud comme un bon élément et lui s’était rapidement paré de l’infaillibilité théorique de sa fonction, (Les acquittés ont d’ailleurs abondamment témoigné de son comportement glacial, voire dédaigneux), la justice s’étant fait prendre la main dans le sac de l’erreur judiciaire, elle se souvient subitement des travers psychologiques presque des tares de l’ex-bon élève, schizo quand tu nous tiens !



Il sera donc fondamental d’être attentif, très attentif, cet après-midi lorsque Fabrice Burgaud parlera devant la commission parlementaire car, son sort personnel étant déjà scellé, il faudra écouter les silences et observer les trous noirs pour comprendre ce qui émarge de la responsabilité individuelle et surtout ce qui doit être profondément réformé dans un système qui génère des centaines d’erreurs judiciaires chaque année !

A demain…


Extrait de la chronique du 19 janvier comme préparation à son audition de ce jour :

Car un invraisemblable mélange est intervenu entre les abus réels subis par les enfants et le nombre d’ordures qui les avaient commis. Il suffisait à la mère abusive de désigner un pédophile supplémentaire et encore un et encore un pour que le « Juge » se frotte les mains et enrichisse son tableau de chasse, qui, selon ses propres termes avait découvert l’affaire du siècle avec comme résultante triomphale : Burgaud, le Juge du siècle…

Pitoyable…

Comment est-ce possible qu’un magistrat professionnel n’ait pas vu le stratagème de la mère indigne qui tentait de diluer sa responsabilité en accusant des notables, prêtre, huissier, et des personnes locales connues, taxi, boulanger, etc… de ses propres horreurs ?

Mais a-t-il seulement voulu comprendre ?

Le Juge Instructeur doit mener ses investigations à charge et à décharge mais il est clair depuis longtemps que sa dévorante ambition personnelle a poussé Burgaud a empiler les coupables (Qu’il aurait bien entendu dû considérer comme présumés innocents) comme autant de marches vers l’Olympe de la Magistrature auquel son talent, qu’il était le seul à remarquer, le destinait incontestablement.

A l’écoute édifiante des témoignages de ses victimes, on réalise les ravages que son incommensurable incompétence a causés. Un accusé mort en prison, des couples détruits, des enfants profondément traumatisés, des vies détruites, tout cela parce qu’un ver de bureau s’est pris pour un étalon de prétoire…

Le psychologue qui a évalué les accusés a finement déclaré que lorsque l’on paye les expertises au tarif des femmes de ménage, on a des expertises de femme de ménage ! L’envergure de ceux qui étaient en charge de rendre la justice au nom du Peuple Français peut-elle être mieux mesurée ?

Afin de ne pas écrire 25 pages sur un sujet qui n’a pas fini de me révolter, je souhaite conclure sur le devenir du « Juge » burgaud (Même la majuscule me semble exagérée), que risque-t-il ?

Un expert (Un autre !) a déclaré que, compte tenu de la gravité des manquements qui lui sont reprochés, cela pourrait aller jusqu’à la révocation…

Non ? Tout ça ?

Cet incompétent chronique et dangereux provoque des catastrophes en série et la pire sanction serait qu’il ne puisse plus exercer une charge qu’il est visiblement incapable d’assumer ? Il est sûr qu’une profonde réforme de la justice (La majuscule ne passe plus non plus, cela reviendra) est nécessaire.

Ne croyez pas qu’il n’y a qu’en France que le besoin est réel, je vous raconterai un jour un presque dérapage helvétique…

D’ici là, il ne faut surtout pas manquer l’audition publique de burgaud. Après avoir d’ores et déjà déclaré qu’il ne s’excuserait pas, jusqu’où sera-t-il capable d’aller ?

Très très loin, très très bas assurément !

Poisson contre viande, 2 à 0 !

Confrontation intéressante ce jour entre 2 informations scientifiques parues récemment.

La première est le résultat d’une large étude menée par le Docteur Joseph Hibbeln de l’Institut National Américain de la Santé sur plus de 14'000 mères et leurs enfants. Elle portait sur les effets constatés chez les enfants d’une consommation plus ou moins importante de poisson par les mamans durant leur grossesse.

Le verdict est sans appel, le poisson rend les enfants intelligents et favorise leurs rapports sociaux !

Pour le dire d’une manière plus académique, des différences sensibles ont été mesurées en termes de coordination motrice et d’intégration sociale, les enfants dont les mères ont mangé plus de poisson étant plus habiles dans la manipulation de petits objets, ils bénéficient également d’une plus grande facilité dans les rapports avec leurs camarades.

Cette étude trop complète pour être valablement citée ici donne certains résultats qui ne manquent pas d’être éclairants pour l’avenir ; tels que 14% des enfants, dont les mères ont absorbé le plus faible taux d’oméga 3 pendant leur grossesse, présentant de graves problèmes comportementaux.

A comparer avec les seulement 8% du groupe de référence !

Les bénéfices d’un régime incluant du poisson pendant la grossesse ne s’arrêtent pas là puisque les mères qui le suivent protègent également à long terme leurs filles contre le cancer du sein…

Le titre de cette chronique précise bien : 2 à 0 !

Le Journal de la Recherche contre le cancer vient en effet de publier les résultats d’une autre étude, conduite par le Professeur David Shuker de l’Open University de Milton Keynes, sur la consommation de viande rouge, elle devrait contribuer à faire grossir les rangs des végétariens…

Puisque ses conclusions sont sans appel sur le facteur aggravant de cette consommation sur le cancer de l’intestin, la digestion de la viande causant des mutations de l’ADN qui à leur tour provoquent des cancers

J’avoue prêcher pour ma paroisse en termes de végétarisme puisque l’honnêteté m’oblige à préciser que David Shuker a bien précisé qu’il recommandait « un régime équilibré, la viande apportant des nutriments difficiles à trouver ailleurs pour les végétariens ».

Sans doute ne connaît-il pas, par exemple, le tofu ?!

En réaction à la publication de cette étude, Annie Anderson de l’Université de Dundee a déclaré que « nous mangeons plus de fast food, que nous savons être riche en calories et en graisse, ce qui génère de l’obésité et du diabète. Mais ce type de cuisine (Composé de beaucoup de viande et de peu de légumes) contribue également au cancer de l’intestin… »

A mettre en rapport avec le fait que le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus répandu dans les pays développés !



En conclusion, le titre n’était pas correct, ce n’est pas 2 à 0 mais beaucoup plus puisque les experts estiment que 70% des cancers de l’intestin pourraient être évités grâce à une alimentation équilibrée (Et je ne parle pas de la cigarette qui a tué ma mère…).

Vive le poisson et à demain !

Un passage irréversible !

Un paquet arrivé avant-hier de Suisse a souligné de très agréable manière un passage dont nous ne mesurons pas encore toutes les conséquences. Première indication visuelle :



Le passage dont il sera question aujourd’hui est la révolution numérique en cours, la fin des supports concrets millénaires pour de nouveaux et inquiétants médias numériques dont ne savons pas grand chose et qui ont envahi en si peu de temps, en trop peu de temps, notre univers.

Seconde indication visuelle :



Un stylo, hommage à l’écrivain qui depuis toujours a confié au papier les trésors de son imagination. Cadeau d’une société helvétique d’auteurs, dont votre serviteur est membre, qui a choisi cet objet pour fêter le vingtième anniversaire de son existence.

Société ringarde pour ancrer cet événement aussi clairement dans le passé ? Encre et papier pour un début de troisième millénaire… décidemment ces Suisses sont lents…



Lents sûrement pas, mais inspirés assurément ! Car des entrailles de notre histoire, symbolisées par ce stylo à la forme et à l’usage rassurants, est née la culture numérique représentée par cette clé USB pouvant contenir plus de 100 livres de la taille de mon roman « Genia » !

Un rêve d’écrivain, l’ancienne et future prolongation de son cerveau et de sa main réunies dans un seul et bel objet en alu brossé.



Merci à la SSA – www.ssa.ch – pour cette superbe attention !

A demain...

L’instrumentalisation de la religion est-elle acceptable ?

La crise actuelle, dite des « caricatures de Mahomet », prend une telle importance et représente une telle menace globale qu’il devient urgent de s’interroger sur l’utilisation de ce qui n’était à l’origine que la réprobation pacifique d’une communauté locale, (Que d’aucuns jugeront légitime, j'en fais partie), par des groupes extrémistes dont la motivation semble, pour le moins, inquiétante.

Il n’est pas utile de refaire ici la genèse de cet embrasement, connue de tous, si ce n’est pour stigmatiser le délai qui aura été nécessaire pour que l’indignation exprimée en octobre 2005 par la communauté musulmane danoise, (Après la publication des caricatures litigieuses le 30 septembre par le quotidien Jyllands-Posten), ne trouve étonnamment un écho planétaire que 4 mois plus tard ?!

A l’heure d’Internet, on a connu des transmissions plus efficaces…

Chaque jour, les violences contre les innocents se multiplient dans les pays musulmans, ce n’est pas acceptable. En quoi ces chrétiens établis en Palestine, Syrie ou Indonésie sont-ils responsables des provocations éventuelles du plus important quotidien danois ?

D’autant plus que Jyllands-Posten a présenté, le 30 janvier dernier, ses excuses à la Communauté islamique de la Foi pour avoir publié les caricatures litigieuses. Cette organisation musulmane est justement celle qui avait protesté en octobre dernier…

Comment a-t-elle réagi à cette demande d’excuse ?

Et bien, elle a accepté ces excuses et les regrets du Premier Ministre Anders Fogh Rasmussen qui a déclaré qu'il ne pouvait présenter des excuses au nom d'une publication mais qu'il n'aurait « jamais dépeint Mahomet, Jésus ou toute autre figure religieuse d'une façon susceptible d'offenser d'autres personnes ».

Nous avons donc d’un côté un fauteur de trouble (On pourrait discourir à n’en plus finir sur la liberté de la presse et sur les devoirs indissolublement rattachés à un droit) et de l'autre sa « victime », qui retrouvent entre eux l’harmonie et le disent publiquement.

Mais pourtant, l’émotion et la haine ne cessent de s’amplifier sur la base d’une offense commise mais pardonnée !

Je laisse à la sagacité et à la pertinence de chacun le soin de trouver à qui cette agitation profite…

Je préfère souligner l’importance du respect de l’autre et de ses convictions. Ce respect doit être universel, garantissant aussi bien aux « croyants » que leur foi ne sera pas blasphémée que leur impunité aux « mécréants » qui ne l’auraient pas respectée.

Contradictoire ?

Non humain ! Nous ne sommes que des femmes et des hommes faillibles qui font de leur mieux pour progresser sur le chemin de leur vie, avec des hauts d’harmonie et des bas de confrontation, c’est sans doute notre destin mais cela ne doit pas pour autant nous empêcher de promouvoir avec détermination et confiance la concorde entre les peuples et notamment les religions.

Comme base d’un commentaire indirect de cette « affaire », j’aurais pu prendre la marionnette de S.S. Jean-Paul II aux Guignols de l’Info sur Canal +, personnage à qui vraiment tout est arrivé… ce qui a profondément choqué nombre de chrétiens, dont je fais partie, sans que les réactions ne débordent du cadre médiatique de « l’agression ».

J’ai choisi un autre exemple dont personne n’a parlé et ne parlera sans doute. Une affiche publicitaire placardée près du C.I.O. à Lausanne en Suisse (Mais sans aucun lien avec lui) et que j’ai aperçue avant-hier.



Etait-ce vraiment utile ou pertinent de mettre Dieu au service du tourisme corse ? Le message indirect que si une nature d’une telle beauté existe là-bas découle directement des faveurs divines préférablement accordées à l’île de beauté est-il agréable pour des communautés moins favorisées ?

A chacun de répondre… calmement…

Bon dimanche et à demain !


N.B : Pour résumer autrement ma vision de cette crise, ne dit-on pas qu’en démocratie notre liberté s’arrête où commence celle des autres ? Avec comme aune le respect pas la loi, parce que le respect est universel là où la loi est nationale…

Surprise, cela s’écrit avec 2 D ou un A ?

Ces 2 jours en Suisse furent extrêmement denses, coucher vers 2 heures du matin, lever avant 7 heures et un emploi du temps au sein duquel les rendez-vous se comportaient à l’égal des nucléons dans le noyau atomique, irrésistiblement collés les uns aux autres par la force d’interaction…

Alors, lorsque l’ami Serge m’a demandé de « passer un moment voir quelque chose » dans un quartier de Genève éloigné de l’ONU ou je me trouvais, j’avoue avoir pesté intérieurement !

J’ai bien essayé de résister mais je sentais que c’était important pour lui, je me suis donc exécuté, décidé que j’étais à lui faire plaisir, précision importante au regard de la suite de l’histoire.

Arrivé près d’un petit immeuble visiblement dédié à des activités artisanales, j’ai retrouvé Serge qui m’a accueilli puis précédé pour y entrer, quelques marches et un couloir plus tard, je faisais la connaissance du Sieur André Pisteur…



Sculpteur sur bois de son état !?

A cet instant, j’étais plongé dans les affres d’une réflexion intense car si les œuvres qui m’entouraient étaient magnifiques, cela ne me donnait pas la clé de ma présence ni de celle de Serge ?!

Qui justement me questionna :

- Cela te plaît ?

- Oui, j’ai toujours beaucoup apprécié la sculpture (Mais que faisais-je là ?)

- Alors soulève le drap là-bas…

Le long d’une paroi de l’atelier attendait une forme improbable recouverte d’un tissu de couleur, je me suis approché, l’ai soulevé et…



L’ami Serge m’avait fait sculpter un Dodo pour Noël !

Que dire ?

Merci bien sûr mais cela ne pouvait être suffisant, que Serge se donne autant de peine et consacre autant de volonté pour me faire plaisir m’a profondément touché et j’avoue ne pas être sûr d’avoir assez manifesté ma joie tant ma surprise était totale.

Il est vrai que « CyberDodo » (Le mien) occupe notre vie à Alice et moi depuis 10 ans, que Serge ait rendu hommage à cet engagement de si belle manière est un acte merveilleux.

Bravo aussi au talent du sculpteur André Pisteur qui présente d’autres œuvres sur ce site : http://www.alutopsa.ch/ rubrique A.P. Concept.



A propos, surprise cela s’écrit-il avec 2 D comme « Dodo » ?

Non, avec un A, une majuscule comme « Amitié » !

Merci du fond du cœur Serge…

A demain

L’éthique est un mode de communication dangereux !

C’est ce que viennent d’apprendre à leurs dépends, 39 sociétés françaises que l’ONU vient de radier de son « Pacte mondial »…

Kofi Annan, secrétaire général de l’ONU, a en effet lancé en l’an 2000 une initiative qui avait pour but de rassembler les compagnies décidées à s’engager concrètement sur 10 principes éthiques s’articulant autour des Droits de l’Homme, de l’Environnement, des conditions de travail sans oublier l’utopie nécessaire de la lutte contre la corruption.

Cette démarche a connu un départ prometteur puisque près de 3'000 sociétés de par le monde ont depuis répondu présent et se sont annoncées comme parties prenantes.

Parmi elles, environ 400 émargent au drapeau tricolore formant une des délégations nationales les plus importantes…

Cocorico ?

Non, Cocoricouac !

Puisque comme l’indiquait le chapeau de cette chronique, une quarantaine vient de se faire exclure pour non respect des engagements pris, plutôt gênant lorsqu’il s’agit de Wendel Investissement, société de l’ancien patron du Medef, le Baron Ernest-Antoine Seillière, ou de l’Ifop, société de l’actuelle présidente du Medef, Laurence Parisot…

Encore plus gênant lorsque l’on prend connaissance du détail des engagements, vous trouverez par exemple ici ceux concernant les Droits de l’Homme :

http://www.unglobalcompact.org/AboutTheGC/TheTenPrinciples/humanRights.html



Le désintéressement de ces sociétés (Au point d’être exclues !), après l’enthousiasme initial, montre le caractère superficiel de bien des engagements dans le domaine des droits fondamentaux.

Lorsque que ces sujets sont « à la mode » beaucoup s’empressent de surfer sur cette vague bien pensante et surtout riche de retombées en communication mais le cadre finalement imposé fait que le soufflé retombe vite.

Il n’est pas inutile de faire une piqûre de rappel de temps à autre, allez on s’aligne, on baisse son pantalon et on serre les dents, c’est pour la bonne cause !

A demain…

N.B : Pour ceux qui m’ont trouvé trop dur pour Genève avant-hier, voici une photo du lac prise hier matin, CQFD !

Retour vers le brouillard…

Quelques importants rendez-vous helvétiques m’ont contraint à quitter la douceur monégasque (Environ 20° hier à midi sous un merveilleux soleil) pour me retrouver dans les légendaires brumes hivernales genevoises.

Un degré sous zéro, j’ai coupé le moteur de ma voiture et instantanément retrouvé cette atmosphère si particulière du ciel si près, là juste au dessus, que l’on a l’impression de pouvoir le toucher avec la main, sans parler d’un taux d’humidité qui ferait pâlir d’envie tout bon sauna finlandais.

Je crois pouvoir dire que je ne pourrais plus supporter ces presque 6 mois de stratus quasi permanents, cette ambiance cotonneuse et pourtant grise, qui fait prospérer les banquiers et déprimer les autres… Il est sûr que certaines ambiances sont plus propices à l’amour de l’or que d’autres, il faut bien remplacer le soleil que l’on n’a pas !

Je ne rejette pas ce que j’ai aimé, l’esprit de Genève est aussi particulier dans le sens exceptionnel et positif du terme que sa météo et sa manie du secret sont difficiles à supporter, c’est une question de tempérament et d’ouverture.

Les natifs du lieu (Dont je fais partie) sont élevés dans la certitude qu’étant nés au paradis, ils n’ont pas à aller ailleurs chercher ce qu’ils ont eu l’insigne honneur de trouver dans leur berceau.

Certains aventuriers irresponsables (Dont je fais aussi partie) tentent malgré tout l’expérience et… en sont vraiment retournés, au point de ne point retourner (Construction grammaticale avant-gardiste inspirée non par les compressions de César mais par le plafond nuageux local).

Voici maintenant plus de 12 ans que j’ai quitté ma ville natale, je suis toujours ému d’y revenir mais au moins aussi étonné de voir que le manque ne se fait pas ressentir, peut-être est-ce Laurent Voulzy qui avait raison :

« Plus je m’éloigne et plus je t’aime, c’est le paradoxal système… »

J’aurais donc besoin d’être loin de Genève pour l’apprécier ? J’essaie encore un jour et je vous le dis !

A demain…

P.S : Aujourd’hui, pas de photo, trop de brouillard !