29.10.05
Dimanche 30 octobre
D’où venons-nous, etc…
J’avais emmené sur le bateau 2 livres, un sur le Brutus français (Selon ses auteurs), j’y reviendrai prochainement lorsque l’actualité le demandera (Ce qui connaissant l’agitation médiatique du personnage ne saurait tarder), l’autre dont le titre est :
« Voilà quel est notre Dieu ».
Son auteur et le contexte de sa rédaction m’avaient attiré…
Avant de vous les révéler, ces extraits :
Question : Serait-ce un plaidoyer contre la civilisation unique ?
Réponse : Oui, parce qu’elle fait perdre à l’homme ce qu’il a de particulier et ce qui lui est propre. La communication profonde entre les hommes se perd car elle ne peut pas être suscitée par les comportements superficiels et extérieurs identiques chez tous ni par la maîtrise technique des mêmes appareils. L’homme a plus de profondeur. Pendant qu’il s’unifie superficiellement, il se révolte en profondeur contre cette uniformisation dont il sait qu’elle l’asservit.
Question : Et pour vous-même, avez-vous peur de la mort ?
Réponse : Eh bien oui. Comme je connais mes insuffisances, je garde devant les yeux la pensée du jugement. Mais aussi l’espérance que Dieu est plus grand que ma défaillance.
Question : Accepteriez-vous de donner vos organes ?
Réponse : Oui, même si je suppose que mes vieux organes ne sont plus très utilisables.
Question : Une supposition fâcheuse : un Africain musulman se promenant à Paris avec le cœur du Cardinal Ratzinger…
Réponse : …cela se pourrait.
Certainement à votre grand étonnement, ces 3 questions / réponses sont bien extraites d’un ouvrage du Cardinal Joseph Ratzinger, devenu le Pape Benoît XVI ce printemps, il y répondait en février 2000 à Peter Seewald.
En ces temps où il est « moderne » de critiquer en bloc la bible, ses valeurs et l’église catholique, je ne pourrais que recommander la lecture de cet ouvrage passionnant car il mêle la relative liberté de ton d’un Cardinal à des principes immémoriaux réinterprétés et en partie reformulés pour notre époque.
Il est certain que ces échanges ont pris une nouvelle dimension depuis l’accession au trône de Saint-Pierre de Benoît XVI et j’espère que de nombreuses personnes feront la démarche de se replonger dans ce qu’ils croient connaître .
A ce titre, cette parole de Saint Augustin sur la Bible est transparente : « Dans le ruisseau, à la source s’abreuvent aussi bien le petit lapin que le grand onagre, et l’un comme l’autre est désaltéré. Chacun boit et obtient ce qui apaise sa soif ».
Auquel je rajouterai les 7 œuvres de miséricorde de l’église :
Donner à manger à ceux qui ont faim,
A boire à ceux qui ont soif ;
Vêtir ceux qui sont nus ;
Accueillir les étrangers ;
Délivrer les prisonniers ;
Visiter les malades ;
Ensevelir les morts
Après celles du corps, celles de l’esprit :
Conseiller ceux qui doutent,
Enseigner les ignorants ;
Corriger les pécheurs ;
Consoler les affligés ;
Pardonner l’injustice subie ;
Supporter avec patience les importuns ;
Prier pour les vivants et les morts
Je me demande si notre Monde a besoin de beaucoup plus…
Bon dimanche et à demain
N.B : Référence du livre – Editeur Plon / MamE – ISBN : 2-259-20298-5
by Manuel at 10:03:34
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Commentaire de: ines
Vous devriez lire aussi Le sel de la Terre, du même auteur, interviewé par le même journaliste, éditeur: Flammarion.
Lumineux!
Lumineux!
30.10.05 @ 16:52
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