Logique de l’anéantissement

Il m’a été donné de vivre hier en fin de journée une expérience terrible. Je rentrais en taxi après une nouvelle journée plus que fatigante passée au studio dans une chaleur que la canicule qui sévit actuellement dans le Sud de l’Europe ne peut même pas approcher.

J’étais affalé à l’arrière de la voiture lorsque celle-ci a stoppé à un croisement comme seules les routes indiennes savent concevoir. Là, comme d’habitude, une nuée de vendeurs en tout genre accompagnés d’enfants laveurs de pare-brise est apparue. En tant qu’étranger, j’ai été immédiatement repéré et la voiture s’est trouvée entourée et frottée en tout sens.

Désormais rompu à ces pratiques, j’ai porté en souriant la main à ma poche pour distribuer quelques billets mais… j’avais changé de pantalon et laissé l’argent dans l’autre ! J’ai alors tenté de faire comprendre à un petit garçon de peut-être 8 ans, qui s’acharnait sur la vitre de ma portière, que je n’avais rien à lui donner…

Peine perdue, plus je lui faisais signe plus il s’activait, plus il s’activait et moins nous bougions. Ces minutes m’ont paru interminables… Devant mes simagrées, il s’est finalement arrêté et a simplement porté la main vers sa bouche dans une mimique universelle qui stigmatisait sa faim, déjà évidente tant il était maigre.

Je pensais à mon petit garçon de 8 ans à moi et je me sentais le type le plus nul de la Terre, le plus incapable, le plus vide. Venir produire une série sur les Droits de l’Enfant ici et ne même pas avoir quelque argent à donner dans la vraie vie à un petit garçon qui se trouvait là, à moins de 10 centimètres de moi, pitoyable !

Moi, pas lui…

Un policier invisible s’étant enfin décidé à relâcher cette masse compacte qui s’était accumulée en nombre, ma voiture s’est mise en mouvement et j’ai regardé une dernière fois ce petit Max (Le prénom de mon fils de 8 ans) indien…

Que croyez-vous qu’il fît ?

…

Il m’a souri et a fait au revoir avec sa main ! Un grand sourire aux lèvres qui a découvert des dents déjà abîmées…

Je suis rentré me cacher dans le confort de mon hôtel et j’ai pleuré. On ne peut pas s’habituer à cela, on ne peut pas accepter ces différences, on ne peut pas vivre en faisant semblant de ne pas savoir que cela existe.

Plus tard dans la nuit, je me suis réveillé et j’ai pris cette photo qui correspondait à mon sentiment d’anéantissement, sa gentillesse avait crucifié mon impuissance à l’aider…

Logique de l’anéantissement :

L’occidental est d’abord nu dans sa voiture qui traverse la misère derrière le confort de vitres bien fermées (Nu parce que la carrosserie, ses beaux habits, la vitesse, rien ne peut le protéger de sa conscience...)



La voiture s’arrête, la pureté de l’enfant le rattrape et brûle sa prétention



Lorsqu’il n’y a plus rien à brûler, que reste-t-il ?



A la fin, reste-t-il vraiment quelque chose ?



A demain…


P.S : Il faudra que je vous parle un jour d’un projet que j’ai dans la tête depuis des années et qui aiderait beaucoup de gens à se sentir mieux, eux sans doute et moi sûrement ! Parce que l’on a plus le droit de dire que l’on ne sait pas… et si l’on sait et que l’on ne fait pas…

Une ligne entre vous et moi…



Un long trait comme celui qui me lie aux miens, où que je sois et où qu’ils soient ! Mais par ce principe humain étrange qui fait que l’absence a des vertus de caisse de résonance, la longueur du lien lui donne encore plus de présence.



Une ligne d’amour, une ligne de vie, une ligne d’avenir. Un point de départ qui se perd dans la nuit du temps des hommes et un point d’arrivée qui se cache dans le sourire de Dieu…



Une trace dans la poussière de notre destin, peu de choses mais si importantes…

Après une dure journée ici à New Delhi, j’avais simplement envie de lancer mon bout de corde dans ce néant numérique pour que quelqu’un là-bas, chez moi, l’attrape et en tirant dessus m’envoie une onde de tendresse.

Bonne journée à vous, ici la mousson est arrivée…

A demain

Back to India !

Comme la plupart d’entre vous l’auront sans doute compris à la vision des images d’hier, je suis de retour à New Delhi. Cette troisième visite en moins de 6 mois me fait retrouver des réflexes que je croyais avoir disparu depuis mon époque moscovite (Pour mémoire, 31 séjours en moins de 2 ans soit environ 6 mois sur place).

J’ai eu droit au « Welcome Back » des personnes m’accueillant à l’aéroport, des employés de l’hôtel et même d’un commerçant d’une rue adjacente, il serait donc possible de trouver ses marques, même en Inde ?

Je confesse que je ne suis plus autant choqué que lors de deuxième première fois (J’avais 14 ans lors de ma vraie première visite…) par ces milliers de gens qui dorment dans la rue, par ces enfants en guenilles qui peuplent certaines rues, par ces montagnes d’immondices et par cette multitude qui est partout présente.

Les avions arrivent souvent d’Europe au milieu de la nuit et bien les routes sont presque autant encombrées que le jour, cette mégapole ne s’arrête jamais, son rythme n’est pas le nôtre.

Moins choqué ? Je le confesse dans le but de ne pas céder au découragement qui est une autre forme de la lâcheté basée sur des phrases toutes faites telles que : « De toute manière, que peut-on y faire ? » et/ou « Ils sont habitués à vivre comme ça, ils ne sont pas aussi malheureux qu’ils en ont l’air… ».

Ont-ils le choix ?



L’Inde est un pays qui ne s’apitoie pas sur ses plus nécessiteux, elle regarde vers l’avant, vers demain en oubliant en chemin ceux qui, selon elle, ne pourraient de toute manière pas suivre.

Une sorte de médecine de guerre pour temps de paix !



Inacceptable pour nos esprits occidentaux, révoltant, choquant et d’un autre côté, que faisons-nous du haut de notre génie pour leur venir en aide ? Si peu de choses…

En liaison avec mon papier d’hier, j’encourage tous les jeunes (Filles et garçons) à venir traîner leurs guêtres en Asie, ils y verront le monde de demain, le leur… Ils y apprendront que les principes sur lesquels sont bâtis nos sociétés occidentales vont énormément évoluer sous cette pression, parce que le nombre a toujours eu raison dans les sociétés humaines, ceci depuis l’Antiquité.

Plus de 2 milliards d’individus entre la Chine et l’Inde, des millions d’initiatives prises chaque jour dans des millions de domaines, cela fait bouger les choses à défaut de faire encore bouger nos mentalités… mais elles bougeront !

Lors de notre séjour à Hong-Kong, Manuel Jr avait été chamboulé par l’énergie qui se dégageait de cette ville, l’impression qu’ils étaient réveillés et nous endormis. Ce type de confrontation avec la réalité est irremplaçable, il y a ce que l’on voit à la télévision et ce que l’on ressent directement, aucune comparaison n’est possible.

C’est pourquoi, j’emmènerai bientôt mes aînés ici afin qu’ils se mesurent à cette réalité et qu’ils en tirent leurs leçons pour leurs avenirs.

Cette dernière phrase contenait beaucoup de pluriel parce que nous sommes singuliers…

A demain !

Pourquoi travailler à l’école quand on a 17 ans ?

Un ami dont le fils se pose beaucoup de questions sur le monde et leur devenir commun (Au monde et à lui !) m’a demandé de jeter sur ce papier numérique quelques idées qui pourraient servir de trame à une future discussion avec son rejeton dubitatif.

Quelles questions ?

Au milieu de celles que l’homme se pose depuis toujours, les actuels questionnements adolescents sur le sens des choses, le pourquoi de ses actions et leurs éventuelles conséquences dans l’avenir.

« Dans ce monde-là, y aura-t-il une place pour moi ? Dans cette jungle dominée par le fric, comment un mec insignifiant et fauché comme moi trouvera-t-il un futur ? »

Avais-je les mêmes ?

Oui et non… Oui, parce qu’à l’âge où la chrysalide pense de plus en plus à devenir papillon et à ouvrir ses ailes pour jeter un œil un peu plus loin, les pulsions se répètent. Non, parce qu’il n’y a pas si longtemps, j’ai personnellement ressenti cette jungle comme un espace de liberté dans lequel j’allais pouvoir m’exprimer, utiliser au maximum mon potentiel et saisir ma chance.

« L’évolution » aurait donc consisté à laminer, en une seule génération, l’ambition et la confiance de nos enfants ? De mon monde d’adolescent, il y a 25 ans, à celui de mes fils aujourd’hui toute opportunité aurait disparu ?

Bien entendu que non mais il est par contre exact que c’est le sentiment qui domine chez les ados de ce début de III ème millénaire. En mutant de la petite région de mon enfance au « village global » 2005, l’environnement dans lequel j’évolue a plus changé que celui des peut-être 20 ou 50 générations précédentes !

Cette transformation radicale accomplie à un rythme jamais connu auparavant a déstabilisé la plupart des parents, ébranlé leur confiance et brouillé leur vision de l’avenir. Or, qui donne le cap aux enfants ? Qui leur forge une assurance digne d’affronter les inévitables tempêtes de la vie si ce n’est les parents ?

Mais lorsque ceux-ci doutent et s’interrogent, quand ils n’ont pas purement et simplement renoncé parce qu’ils ne comprennent plus rien au monde qui les entoure, quels effets sur leurs rejetons ?

Ils ont été décrits en préambule…

Que dire alors aux ados d’aujourd’hui ?

Qu’ils ont raison d’être attentifs, que leur monde n’est pas facile et que les places seront chères. Qu’ils ont tort d’être résignés et indolents, que leur espace de jeu est immense et que les places seront extraordinairement intéressantes !

Moi qui, adolescent, désespérait à l’idée de devoir faire la même chose pendant 40 ans et qui ai changé d’univers professionnels plusieurs fois, je ne peux que m’extasier devant cette société humaine en changement constant qui offre chaque jour des opportunités qui n’existaient pas la veille.

On m’objectera que cette vision optimiste occulte le fait qu’à chaque nouvelle opportunité correspond une ancienne activité qui a été supprimée, ce n’est pas faux mais comment réagir ? S’asseoir au bord du chemin et pleurer ou considérer l’état actuel comme une donnée à intégrer et marcher ?

Pour prendre un exemple extrême, personne ne remet en cause le fait que l’on ne puisse pas respirer sous l’eau, bien que cela nous interdise l’accès aux trois quarts de notre planète, pourquoi ne pas assimiler alors les nouvelles contraintes de la société humaine aux règles du jeu de notre vie et ainsi participer avec de raisonnables chances d’obtenir un excellent score ?

Au fils de mon ami, j’aurais envie de dire que tant de voies s’ouvrent à lui qu’il devrait oser se lâcher et laisser parler son enthousiasme. Le but de la vie c’est le bonheur, pas la richesse ou la notoriété et la direction nous est donnée par la sincérité pas les calculs ou l’imitation.

D’ailleurs chaque fois que j’entends « imitation » un étrange écho se fait, « limitation » me répond. A chacun de tracer son sillon, celui des autres même si il a été couronné de succès est semblable à l’honneur, il ne peut servir qu’une seule fois.

Je ne suis pas nostalgique de mes 17 ans, je ne voudrais pas revenir en arrière mais si j’étais adolescent aujourd’hui j’aurais encore plus d’envie de me jeter dans le bain parce que tout est possible !

D’ailleurs ce matin, en regardant par la fenêtre



Je vois quelques unes des millions de personnes qui s’activent au dehors. Chacune, qui a infiniment moins que nous, pense qu’en donnant le meilleur d’elle-même sa situation sera moins mauvaise ce soir que ce matin.

Et si cela n’a pas marché aujourd’hui, elle recommencera demain avec la même conviction



Alors, toi qui a 17 ans dans un pays occidental, saisis ta chance et éclate-toi, ton bonheur est entre tes mains et il y est bien !

A demain...

W est en train de réussir à remodeler tout le Moyen-Orient !

La victoire de Mahmoud Ahmadinejad, le maire ultra conservateur de Téhéran, aux élections présidentielles iraniennes n’est que le début de la redistribution complète des cartes qui en train de s’opérer à marche forcée au Moyen-Orient.

Merci W !

L’impact de son intervention illégale en Irak et ses méthodes, (J’ouvre d’ailleurs une parenthèse pour souligner que, devant l’avalanche des faits, Washington a été contraint de reconnaître devant l’ONU à Genève des faits de torture en Irak, à Guantanamo et pour faire bon poids également en Afghanistan !), les dites méthodes ayant créé les conditions d’un violent rejet « américain » dans la région.

Sans parler des terroristes ou des résistants irakiens (En fonction de qui tient la lorgnette), la première expression de ce rejet viscéral a été iranienne, elle n’est pas sans conséquences car nous parlons du quatrième producteur mondial de pétrole, d’un pays aux traditions millénaires qui expérimente depuis le départ du Shah une stricte observance d’un islamisme pur et dur.

Et surtout nous parlons d’un pays « nucléaire » !

Comment va réagir un W fatigué dont la cote de popularité est en telle dégringolade que même ses ex-amis républicains ne se cachent plus de vouloir être calife à la place du calife ? (N’est-ce pas Messieurs McCain et Hagel ? Respectivement Sénateurs de l’Arizona et du Nebraska).

Comment va réagir une Amérique dont les derniers sondages font émerger une nette opposition à la guerre en Irak ? Une super puissance qui ne parvient plus à recruter de soldats et qui s’interroge de plus en plus ouvertement sur les choix stratégiques de son chef chacharismatique ! (J’ai buté sur le mot, désolé ! Acte manqué ou jugement hâtif ?).

Car, si W a un semblant de logique il lui faut maintenant attaquer l’Iran et la Corée du Nord puisque l’argument massue (Celui qui l’a d’ailleurs assommé depuis !) pour attaquer l’Irak était l’impossibilité « démocratique » de laisser un pays disposant d’armes de destruction massive aux mains d’un dirigeant qui n’avait pas son brevet américain de chef scout.

L’Iran maîtrise l’atome, comme la Corée du Nord et comme cette dernière le revendique, alors que faire ? Reconnaître qu’il s’est trompé sur toute la ligne, évacuer l’Irak et tenter d’empêcher la gangrène guerrière de se répandre plus loin ou (Choix probable de W) mettre la tête dans le sable, crier à la Maison Blanche (C’est plus sûr…) que l’on a tout bien fait et assister impuissant (C’est de la calomnie parce que franchement je n’en sais rien !?) à l’écroulement d’une région entière ?

Région qui détient l’immense majorité des réserves pétrolières dont notre société mondiale a un impératif besoin et qui, curieusement, bat record de prix sur record de prix depuis quelques jours. Ne serais-je point le seul à voir une liaison entre ces différents facteurs ?

Je conclus cette chronique dominicale en évoquant la situation saoudienne, premier producteur mondial de pétrole cette fois, qui est sur une corde non seulement raide mais si usée qu’elle peut casser du jour au lendemain.

Et elle est située où l’Arabie Saoudite déjà ?

A demain…



P.S : Vous pardonnerez l’ironie qui émaille mon texte mais je trouve difficilement supportable que le mépris et l’âpreté au gain d’un clan soient parvenus à déséquilibrer toute la planète, nous sommes censés être représentés par des politiques dans nos pays respectifs, où étaient-ils ? Qu’ont-ils faits ? Que font-ils ?

Que devons-nous faire…

Bravo Manuel Jr !

Mon fils Manuel Jr est une créature bisanuelle... Pourquoi ?

Parce qu'il est alternativement 1er puis 2ème de sa classe. J'exagère ?

Des faits !

2001-2002 - 6ème - Prix d'Excellence

2002 - 2003 - 5ème - Prix d'Honneur

2003- 2004 - 4ème - Prix d'Excellence

2004 - 2005 - 3ème - Prix d'Honneur



Alors on tente un pronostic pour l'année prochaine ?

Bravo Manu, c'est vraiment très sympa d'avoir un fils qui porte son nom et qui a ce genre de résultats, cela flatte les gènes, quoi...

A demain !



P.S: Ah oui, j'oubliais qu'il a également reçu un prix sportif ! Je me demande bien pourquoi ?



Pas vous ?

Merci du fond du cœur !

Certains se souviendront sans doute d’un conte du mois de février dernier qui parlait d’avion, d’amour, de paternité, de respect, d’amitié et de bonheur…

Il mettait en scène un personnage du nom de Dominique, qui comme tous les héros de conte n’existait pas dans la réalité, et pourtant…

Imaginez-vous qu’il vient de me faire un cadeau aussi inattendu que splendide !

La semaine dernière, ma femme et moi devions manger avec Dominique et son épouse mais à la dernière minute des soucis importants avec notre dessin animé m’ont obligé à laisser Alice y aller seule. Pire, j’ai même dû partir dans la foulée pour quelques jours.

Pourquoi pire ?

Parce que Dom m’a fait un cadeau que Alice a posé sur mon bureau à son retour et dans mon empressement à partir, je ne l’ai pas vu ! Alice étant persuadée que là où elle l’avait placé, je ne pouvais le manquer, le dénouement ne s’est fait qu’avant-hier lorsque j’ai demandé ce qu’était cette boîte bleue…



Ouverture rapide !



2 jours plus tard, mon mini IPod contient déjà plus de 250 chansons et il y a encore de la place pour 3 fois autant…



Merci Dom, merci beaucoup pour ce présent qui augure bien de l’avenir !


Rappel de la chronique du 5 févier dernier pour un mec pas commun…

Conte impossible et pourtant…

La genèse de cette histoire remonte à quelques années, il faisait nuit, il ne faisait pas beau, normal me direz-vous puisque cela se passait à Londres. A l’aéroport de Luton pour être plus précis, des passagers attendaient un vol qui selon une malheureuse habitude était en retard.

Au gré des annonces plus ou moins régulières et certainement inexactes, deux hommes à la trentaine à moitié réalisée, avaient sympathisé. Ils parlaient tous deux français et avaient choisi de prendre avec le sourire la perspective de passer une soirée imprévue dans un aéroport à l’anonymat crasse.

La conversation s’engagea sur des sujets aussi généraux qu’impersonnels, il fallut attendre l’embarquement enfin arrivé et la proximité des sièges qu’ils partagèrent naturellement pour que leur vérité s’exprime.

Le premier, que nous appellerons Dominique, n’allait pas bien, pas bien du tout. Sa vie se délitait et il assistait impuissant à sa destruction, sentant que le moment d’être entraîné n’était pas loin, pas loin du tout. Le second, que nous appellerons Manuel, écoutait et ressentait au plus profond de lui la détresse de cet inconnu.

L’échange qui eut lieu dans cet avion surpeuplé, entre des sandwiches payants et des consignes de vol éculées, scella une amitié et un destin…

Dominique était père de deux très jeunes garçons et sa femme le quittait pour son meilleur ami, les enfants venant avec elle sans que l’ombre du moindre doute n’effleure son âme souillée. Dominique qui avait accepté un poste à Londres pour augmenter son revenu afin qu’ils puissent plus rapidement construire leur maison, d’ailleurs selon les plans du meilleur ami qui était architecte… se sentait bafoué, trahi, nié, avili.

Manuel, révolté jusqu’au dernier de ses atomes, avait l’impression qu’un spectre accompagnait déjà Dominique, la sensation était insoutenable.

Alors l’homme qui n’avait plus la moindre estime de lui-même et celui qui avait tout le respect et l’ambition du monde pour cet ami tombé du ciel se lièrent. Ils parlèrent, ils se revirent… souvent ! Ils passèrent de nombreux week-ends ensemble, reconstruisant poussière après poussière la muraille du jardin secret de Dominique, celle qui ne devrait jamais pouvoir être atteinte par quoi que ce soit.

Sauf l’amour bien sûr, qui est l’arme absolue aux mains des âmes dévoyées…

Sur ce socle de confiance ténu, un rêve fut osé, imaginé, réfléchi et développé : « Et si j’obtenais la garde des garçons ? ». Ce qui au départ n’était qu’un phantasme de phantasme prit lentement corps et sa substance se nourrit de ces abîmes de tristesse et de douleur dans lesquels cette trahison l’avait plongé.

De recherches en contacts, de craintes en bouffées d’espoir, Dominique vit son attitude digne, responsable et aimante reconnue et il obtint la garde de ses garçons, son statut de père était reconquis, ne manquait plus que celui d’homme…

Nous sommes dans un conte rappelez-vous et dans les contes les puissances qui ont imaginé notre monde ne laissent jamais les salauds gagner tout à fait et les gentils perdre tout à fait, ils leur arrivent même d’être plus attentifs et de vraiment récompenser quelqu’un.

Dominique fut un de ceux-là, si le début de sa vie de père et d’homme avait été un chemin de douleur, il ne serait pas dit qu’il aurait usé son cœur sur ses caillasses infâmes pour rien, alors il la rencontra, elle, sa femme…

Et ils s’aimèrent et ils virent cet amour, l’amour qui les liait tous, père fils, femme homme, famille, il virent cet amour, béni !

Les 2 garçons ont un frère depuis cette semaine, je suis sacrément fier de toi mon ami…

A demain !

Prémonition, déduction ou coïncidence ?

Je ne compte plus les messages reçus suite à ma chronique d’hier ! Il est vrai que s’interroger le matin sur la « Civilisation de la Dépendance » en écrivant notamment :

« Comment les trains rouleraient, les avions voleraient ?

Cette réflexion qui n’a de catastrophique qu’un air de scénario hollywoodien bon marché n’est qu’une pique indolore au ronronnement ambiant. Parce que le pire n’est jamais certain mais avancer de plus en plus vite en gardant les yeux fermés, cela ressemble à du suicide…

Virtuel ? »

Pour que la Suisse expérimente une panne totale de son réseau ferré le soir même, cela a poussé certains d’entre vous à s’interroger sur d’improbables capacités médiumniques de votre serviteur !



Je vous rassure, il n’en est rien (Enfin, je le crois…) mais cela ne fait que souligner la pertinence de cette interrogation, la réflexion qu’elle implique et les éventuelles actions de correction à envisager.

Je conclus en refusant de vous donner (Comme on me l’a demandé !) les numéros du LOTO car pour le coup, je risquerais vraiment de perdre des lecteurs…

Merci pour votre réactivité et vos messages !

A demain...

La civilisation de la dépendance…

Expérimentant depuis quelques jours ( !) la situation de ne plus avoir mon accès Internet ADSL « standard » (Pour cause d’orage lointain ayant endommagé quelque câble, relais ou station) ; cela me donne à réfléchir sur le degré de dépendance technologique auquel notre civilisation est parvenu.



Le film de divertissement « War Games » avait pourtant ouvert une brèche scénarisée, voici déjà 2 décennies, en présentant une défense américaine entièrement aux mains d’un ordinateur dont l’accès avait été piraté par un adolescent en mal de jeux vidéo. Ce dernier débutant naïvement une guerre nucléaire en croyant « jouer en ligne ».

Ce thème avait été repris avec plus de moyens et plus de succès par la série des « Terminator », avec une conclusion dramatique dans laquelle l’humanité rencontrait une apocalypse minutieusement préparée par des puces de silicium…

Bien des spectateurs ressentent un malaise à la vision de tels films, non que leur réalisation manque de soin bien au contraire, mais ce sujet provoque un écho désagréable comme si c’était effectivement possible, voire même probable.



Ces 2 points rouges en sont la timide et modeste illustration…

Dans ce cas, ils clignotent simplement pour indiquer que ma « livebox » n’est pas synchronisée mais ne clignotent-ils pas aussi pour dire « Danger ! », « Attention ! », ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier numérique ?

Chaque jour, des systèmes redondants sauvent, in extremis, de la panne des réseaux d’information d’importance variable. Le monde peut sans aucune difficulté se passer de la chronique de Manuel M. Martin mais qu’en est-il des échanges boursiers globaux ? Des contrôleurs aériens ? Des systèmes d’analyse et de maintenance des centrales atomiques ? Etc… Etc…

Combien de fois avons-nous déjà entendu la réponse : « Désolé, je ne peux rien faire mon réseau est en panne… » ? L’entendons-nous de moins en moins ou de plus en plus ?

Les militaires travaillent sur nombre de scénarios selon lesquels une attaque contre un pays serait précédée de l’explosion de mini bombes atomiques stratégiques, non pour leur effet de souffle mais pour la décharge électromagnétique générée qui « grillerait » tous les ordinateurs dans un périmètre plus ou moins étendu.

Avec quelles conséquences ?

Comment faire fonctionner un pays sans transactions financières, sans échanges d’informations et même sans téléphone ? Comment vivrions-nous sans argent puisque plus personne ne serait en mesure de prouver que son compte n’est pas en débit ? Comment les trains rouleraient, les avions voleraient ?

Cette réflexion qui n’a de catastrophique qu’un air de scénario hollywoodien bon marché n’est qu’une pique indolore au ronronnement ambiant. Parce que le pire n’est jamais certain mais avancer de plus en plus vite en gardant les yeux fermés, cela ressemble à du suicide…

Virtuel ?

A demain…

Premier jour de l’été !

Que faut-il en dire ? Que la canicule donne la fièvre au pétrole ? Que le niveau des nappes phréatiques est au plus bas ? Que le taux de croissance est déjà en vacances ? Que l’Europe tousse ? Que l’Irak s’enfonce ? Etc…

Malgré mon amour des autruches, je ne prendrai pas la posture qui les a rendu célèbres en refusant de voir le Monde tel qu’il est, non !

Cependant…

J’ai décidé que ce premier été après Compostelle ne sera pas comme le dernier qui l’a précédé ; de toute manière ce ne serait plus possible, tant de choses ont changé…

Cet été, les verres seront à moitié pleins pas à moitié vides, les gens seront en voie de développement pas franchement désagréables, la production de notre dessin animé en voie d’achèvement pas terriblement en retard, la compréhension entre les personnes en voie d’amélioration pas fautivement absente ; en résumé nous serons vivants et tant qu’il y a de la vie…

Cet été sera ce que nous en ferons, animé d’une volonté affirmée d’être heureux, d’être joyeux, amoureux !



En écho à cette image de notre ciel d’hier soir (Toujours ces cumulo-nimbus mais après la pluie…), il peut ouvrir une nouvelle perspective dans notre environnement. Cette chaleur qui s’annonce caniculaire peut faire fondre des préjugés, des habitudes, des comportements qui barrent la route de notre bonheur.

Mon été sera fait d’« Amour, Famille & Partage », c’est en tout cas la feuille de route que je me suis fixé, et vous ?

Cela peut paraître prétentieux mais c’est tellement plus simple et plus accessible que de décider de partir marcher vers Compostelle avec son fils aîné ! Et pourtant ces 1'500 kilomètres ont été accomplis, ce qui veut dire que nous sommes capables de nous fixer des buts et de les atteindre.

Pourquoi dès lors ne pas en choisir d’agréables ? Comme d’être heureux, de faire tous les jours l’amour à sa femme, de dire à ses enfants qu’on les aime, d’admirer les fleurs, les arbres, les nuages, les oiseaux, de penser aux autres et d’en tirer quelques actions concrètes, etc…

J’ai l’impression que notre société se perd dans sa morosité et son mal de vivre pourtant tous voudraient être heureux, alors…

Décidons qu’en ce premier jour de l’été 2005, quelque chose a changé et laissons notre nouveau regard nous mener, ces 3 mois s’annoncent fantastiques !

A demain…

P.S : Et si la recette est bonne, rien ne s’opposera à sa réutilisation en septembre…

Illustration de la puissance de l’homme…

Hier en fin d’après-midi, nous avons été les témoins privilégiés d’un des phénomènes les plus spectaculaires et en même temps les plus banals que la Nature produise, la formation d’un cumulo-nimbus.

Ce nuage si caractéristique avec sa masse bourgeonnante et sa tête en forme d’enclume est un géant dont la taille dépasse régulièrement 12 kilomètres de hauteur !



Cette importante extension crée des courants verticaux impressionnants qui vont transformer cette masse d’eau en dynamo capable de générer des millions de volts, que le nuage va décharger d’une manière destructrice grâce à la foudre.

Les scientifiques estiment qu’il y a assez d’énergie dans un seul cumulo-nimbus pour alimenter une petite ville pendant une année entière, cela donne aux Béotiens que nous sommes une image qui a le mérite de la clarté.

Hier, le phénomène s’est déroulé de façon académique, en partant de la canicule de l’après-midi, la formation du nuage sur les hauteurs, son développement et la survenue d’un orage violent avec des masses d’eau impressionnantes, des éclairs tous azimuts et de la grêle.

A chaque manifestation de ce type, je suis tenté de créer le stage RC « Réchauffement Climatique » spécialement destiné aux apprentis sorciers qui détruisent l’environnement plus vite que leur ombre. Une heure sous un cumulo-nimbus leur rappellerait leur juste taille et le vainqueur garanti de la confrontation Nature / Homme qu’ils ont initiée…

Qu’en pensez-vous ?

A demain

P.S : Nous sommes en train de travailler avec David Torondel à l’évolution du site, dans sa nouvelle version il pourra présenter des vidéos. Celle de l’orage d’hier vous plaira certainement…

Tous les chemins des blogs mènent à l’homme !

Je regardais, il y a quelques jours le « Grand Journal » de Canal + où parmi les invités se trouvait un « écrivain » (C’est en tout cas le terme qu’il emploie) que je ne nommerai pas afin de garder une entière liberté de parole sans risquer de le blesser.

Je me contenterai de dire que chaque fois que ce garçon apparaît à la télévision, les femmes qui se trouvent dans la pièce ne peuvent s’empêcher de s’exclamer : « Mon Dieu, est-ce possible d’être si laid ? » Je ne vois d’ailleurs pas ce que Dieu vient faire là-dedans car à le voir on a plutôt l’impression d’une création amateur…

Ces caustiques amabilités derrière nous, revenons au sujet qui lance cette chronique, les blogs.

Ce charmant (!) garçon répondit à la simple question : « Avez-vous un blog ? » par une longue et laborieuse tirade selon laquelle cette forme de littérature gratuite n’en était finalement pas une pour la simple preuve qu’il recevait régulièrement sur son bureau d’éditeur (Il cumule en effet les casquettes. Pour mieux se cacher derrière ?) des copies papier de blogs que leurs auteurs souhaiteraient voir édités.

Démonstration définitive, selon lui, de l’inintérêt crasse de cette forme d’expression numérique !



Las, pris la main dans le sac (Je ne sais s’il s’agit du sien ou de celui de sa voisine, vous allez voir pourquoi), il démontra, bien involontairement j’en conviens, l’extraordinaire révélateur que représente le phénomène « Blog ». Car que devrions-nous comprendre de son propos ?

La création n’a de valeur dans son esprit et dans celui des « money makers » que si elle permet de gagner de l’argent.

« Dis-moi combien tu gagnes ou plutôt combien tu vends et je te dirai si ce que tu crées a un quelconque intérêt ! »

Triste lentille grossissante de ce grand écart qu’est en train d’accomplir notre monde. D’un côté, un matérialisme effréné qui n’arrive même plus à penser au lendemain (Le surlendemain tenant de la planification soviétique à long terme) de l’autre une recherche angoissée d’un sens à notre présence sur Terre…

Et, l’image est valable, que se passe-t-il lorsque le grand écart est tenté par quelqu’un qui ne le maîtrise pas ? Cela se déchire du côté de l’entrejambe, de la reproduction, des enfants… Exactement comme pour notre « civilisation » qui vit à crédit sur le compte de ses enfants pas encore nés !

Le culte de l’argent a remplacé, supplanté, bousculé, ravagé, anéanti tous les autres dans son approche simplificatrice du but de la vie, plus on gagne plus on est quelqu’un de valable, plus notre compte en banque pèse et plus notre valeur personnelle s’en trouverait renforcée…

Qui peut croire cela ?



Tous les prophètes ont parlé de l’âme, de la quête de la vérité, de la fraternité, de la recherche d’une vie éternelle. J’ai dû manquer les passages sur la balance des changes, les put warrants sur les cours du pétrole et les obligations des pays émergents !

C’est aujourd’hui la Fête des Pères et je suis l’homme le plus heureux du Monde parce que mes 4 fils sont avec nous, qu’ils vont m’embrasser avec cette simple phrase : « Bonne Fête Papa ! ». Je soupçonne même les 2 plus jeunes de m’avoir préparé un dessin ou une autre merveilleuse attention et ce sera l’œuvre d’art la plus précieuse qui puisse exister parce qu’elle sera faite d’amour et de sincérité…

Comme ce « Journal quotidien du Monde et d’Ailleurs » qui est une modeste porte ouverte sur ce que je suis, ce que je deviens au jour le jour et surtout l’interaction de mon âme avec ce qui m’entoure, rien de plus et rien de moins.

Aucune ambition économique derrière cela parce qu’il y a quelque temps déjà que j’ai compris que s’il est indispensable d’avoir assez de moyens pour offrir des conditions de vie décente aux siens, l’accomplissement personnel n’est pas et ne sera jamais une question d’argent.

Si ambition il y a c’est une pure ambition humaniste !

En revenant à notre caisse enregistreuse / écrivain / éditeur / people / etc…, j’aurai l’effarant culot de lui suggérer la rédaction régulière d’un journal « on line » afin qu’il se rende compte de la puissance d’une telle démarche. Concrètement, plus besoin de se demander quel sujet d’actualité pirater pour tenter d’en faire des bouquins vendus à des milliers d’exemplaires, une simple et libre réflexion journalière les remplacera avantageusement.

Bien sûr, l’usage de « nègres », éthiquement plus que discutable, restera possible au cas où la contrainte d’un rendez-vous quotidien était trop lourde pour ses frêles épaules. Mais dans ce cas, il perdrait une grande part de la substance d’une telle démarche, celle initiée il y a longtemps par Socrate et rapportée par Platon « Connais-toi toi-même ».



Ne pas discourir sur un sujet, ne pas vivre de ses discours, ne pas faire le spécialiste vide de projet mais devenir comme Platon, comme Socrate, philosophe (Amoureux de la Sagesse) et réussir l’harmonie intérieure entre nos pulsions matérialistes et nos aspirations divines pour notre équilibre et notre bonheur personnels, pour celui de notre famille et celui de notre temps.

Vaste programme n’est-il pas ?

Comme quoi tous les chemins des blogs mènent à l’homme !

Bonne Fête à tous les Papas (Spécialement ceux qui ne sont pas avec leurs petits) et à demain…

L’été s’approche, l’été arrive…

Que voulez-vous que j’y fasse ? Un lion frémit de plaisir à l’approche des chaleurs de l’été qui l’ont vu naître ! Ces journées qui s’allongent encore un peu avant que d’être vaincues par le thermomètre et de sagement laisser plus de place à la fraîcheur bienfaisante de la nuit.



Que de sensations en ce mois de juin, des fleurs partout :



Un cerisier débordant de perles noires :



Et un feu d’artifice donné chaque soir par sa majesté, le Roi Soleil, pour ses sujets méritants :



Oui, cet été promet…

A demain !

Il y a longtemps que nous n’avions parlé de la nuit…

Lorsque nous nous préparions pour notre chemin vers Compostelle, il ne se passait pas de semaine sans que je ne contemple pendant au moins quelques heures le ciel étoilé et plus spécialement la Voie Lactée qui est le reflet céleste du parcours terrestre vers Santiago.

Cette voûte scintillante est magique pour qui sait l’observer, pour qui peut l’observer aussi car avec la pollution lumineuse des grandes villes il est bien des lieux où elle reste cachée devant l’irrespect des hommes qu’elle a vu naître, et verra mourir…

Cette nuit de jeudi à vendredi, j’avais décidé de passer un moment en sa compagnie et ai fait une belle sieste en début de soirée pour être en pleine forme lorsque l’obscurité arriverait. Le presque été a cette coquetterie qu’il permet dans son éblouissante clarté et sa chaleur naissante de rendre encore plus précieuses ces quelques heures de fraîche noirceur.

Un vent chaud soufflait, je me suis confortablement installé sur un transat, la tête nonchalamment posée sur un coussin, j’étais bien, vraiment bien…

Le décor était planté, le spectateur en place, le spectacle pouvait commencer, il fut splendide ! La lune régnait et créait l’ambiance, surréaliste… Il y eut même une étoile filante, digne représentante de l’essaim des Aquilides qui croisa la marche de notre planète cette nuit, qui recueillit l’ensemble des vœux que j’avais à exprimer et ils étaient nombreux !

Après un moment que je n’ai même pas cherché à mesurer, je suis paisiblement rentré pour écrire cette chronique, encore sous le charme de cette harmonie globale. J’en profite pour vous suggérer de tenter l’expérience avec votre moitié, même si elle ou il est casanier et plutôt plateau télé, vous ne risquez rien d’essayer.

Dites lui que vous aimeriez passer la plus romantique des soirées, donnez lui des habits chauds car à ne pas bouger au cœur de la nuit, on frissonne facilement et ce serait dommage que ce ne soit pas que de tendresse. Prenez le, la, par la main et sortez sous les étoiles, promenez-vous en étant seulement guidés par l’inspiration jusqu’à un endroit où dans les bras l’un de l’autre, vous admirerez ce creuset où nous avons tous été forgé…

Je vous garantis des instants inoubliables, ataviquement réanimés par cette escapade insolite. L’exceptionnel n’est souvent séparé du quotidien que par une simple porte, malheureusement solidement verrouillée par les loquets de nos habitudes.

Prenez le risque de les faire sauter, il est si bon et si régénérant d’exister vraiment. Si ce soir, j’étais physiquement seul, mon âme ne l’était pas…

A demain

Histoire inachevée qui prendra fin

C’était un jeune garçon qui rêvait de pouvoir rêver… seul dans la nuit, il regardait inlassablement les filaments des phares des voitures, filtrés par le store, qui couraient libres sur le plafond de sa chambre.

Libre, comme 6 heures peuvent l’être pour midi, l’été pour l’hiver, le chaud pour le froid, l’exact contraire de ce qu’il était. Ces fragments de lumière qui passaient, fugaces mais tenaces, témoignaient chaque nuit de l’existence d’un ailleurs vers lequel ils s’enfuyaient, vers lequel ils l’entraînaient.

Son esprit, dans un mimétisme pathétique, rétrécissait jusqu’à ne plus former qu’une lame qui, à son tour, s’infiltrait au travers des interstices du store muraille. De sa forme effilée, il découpait alors les innombrables couches qui l’enfermaient dans son triste monde mais l’aube ou le sommeil le rattrapait toujours avant la réussite de son projet.

Les tentatives durèrent tant que le store exista, à chacune d’entre elles l’esprit se faisait plus aiguisé, plus exigeant mais pas plus heureux.

Et puis un jour, le garçon déménagea pour une maison dans la campagne. Le store disparut, les courses lumineuses sur son plafond aussi, il en resta désemparé le temps de profondément s’ouvrir le crâne sur une arrête de mur au terme d’un sprint providentiel.

Si l’événement fut accidentel, ses conséquences touchèrent au merveilleux car l’esprit affûté y vit un nouvel interstice par lequel s’échapper, cette fois librement, car la brèche était privée et ouverte de jour comme de nuit !

3 semaines plus tard, le chien du voisin lui arracha la moitié de la lèvre supérieure. Douloureuse mais si utile leçon, qu’il retînt comme suit : ce qui sort de cet orifice peut causer bien des tourments… Les points de suture qui douloureusement brimaient ses paroles renforçaient encore la lame cérébrale qui ne rêvait que de les trancher.

Les mois passèrent, le garçon s’évadait de plus en plus de sa prison par cette porte unique que le destin avait su créer en lui. A l’âge des doutes, il lui suffisait de toucher son front pour sentir son crâne fendu et sourire intérieurement devant cette liberté conquise par lui pour toujours.

Est-ce le choc, est-ce la pertinence de la réflexion… mais cette désormais différence morphologique avait instillé la conviction de la présence de quelque chose qui n’était pas matériel puisque cela pouvait sortir par cette opportune fracture…

Le destin veillait encore et il plaça bientôt le garçon devant la seule échéance qui l’attendrait sans jamais faiblir, la mort. Son grand-père et parrain était au plus mal, il s’en alla le veiller pendant 3 jours et 3 nuits, sans rien pouvoir lui dire parce qu’il était déjà inconscient lorsqu’il arriva. Les questions succédaient aux révoltes qui laissaient à leur tour place à la peur de l’inconnu et du vide de l’éternité.

Mais… 30 secondes avant de « passer de l’autre côté », le grand-père ouvrit les yeux, regarda paisiblement l’assemblée sans dire un mot, joignit les mains et les tendit au dessus de lui en direction d’une image pieuse, puis s’en alla…

Bien des années plus tard, l’esprit toujours vagabond, le garçon contemple ses cheveux qui blanchissent comme beaucoup de ses nuits, on ne peut pas impunément avoir débuté si jeune une telle réflexion sans que celle-ci ne prenne de plus en plus de place.

Le front toujours fendu, il pense au parcours d’une vie et cette partie immatérielle de lui qui courait après les phares des voitures ramène de ses escapades la certitude grandissante que tout ceci n’a de sens que si un après existe.

Si tel est le cas, il n’aura fait que prendre un peu d’avance en commençant à casser ce véhicule qui d’ici peu ne sera plus que poussière…

A demain

Sur les traces de Kafka…

Au détour de l’entrebâillement de cette fantastique fenêtre sur l’absolu que représente Internet émergent de temps à autre des moments particuliers, laissez-moi en partager un avec vous aujourd’hui.

Qui était Kafka ?

Beaucoup pensent avoir, à des degrés divers, une réponse pertinente à proposer. Elle s’articulera souvent sur la haine portée par l’auteur à toute forme de hiérarchie et sur sa peur viscérale de la mort, de la douleur et de la déchéance.



Cet effet miroir entre ses écrits et notre propre questionnement étant assurément une des forces majeures d’une œuvre sans doute encore plus pertinente aujourd’hui qu’au début du XX ème siècle.

Miroir / Image. Interrogation / Evolution…

Or, la découverte récente de la réflexion menée par Gérard Bertrand sur Kafka me semble être autant d’une grande pertinence que d’une superbe innovation. Il a imaginé (Rarement le terme n’a été aussi bien choisi) le « Voyage de Monsieur K. » !

Cette pérégrination de Prague à Vienne, en passant par d’autres lieux improbables et pourtant évidents va lui permettre de rencontrer dans une bulle musicale, Charlie Parker, Lester Young, Billie Holiday et Thelonious Monk.



Imagination, avais-je dit ? Le voyage continuera avec Borges ! Borges que le Genevois que je suis croise donc à nouveau avec tant de bonheur mais aussi Georges Perec, Julien Gracq et André Breton…



Rassasié ? Remontez dans le train, il part pour de nouvelles escales créatives qui ont pour noms : Kandinsky, Vigo, Garouste, Hopper, Freud ou Tati !



Le travail de Gérard Bertrand n’est pas que graphique, bien que le support soit visuel, il est aussi sémantique, philosophique et humaniste car la rencontre rêvée d’esprits étonnants génère un résultat détonnant…

A découvrir plus complètement sur http://www.gerard-bertrand.net/

A demain…

Michael Jackson Acquitted of All Charges

C’est l’un des titres qui barre les sites américains d’information après l’énoncé du jugement qui acquitte le « King of Pop » des 10 chefs d’accusation que son ennemi personnel, le procureur Tom Sneddon, était parvenu à lui signifier après un intense combat juridique de plus de 10 ans.

Que faut-il en penser ?

Il est difficile d’avoir une opinion tranchée du fait même de la personnalité de Jackson ; ce que l’on peut qualifier au minimum « d’excentricité » rendant très difficile toute comparaison ou identification avec son comportement supposé.

D’un autre côté, l’énoncé des charges laisse un malaise avec des abus dont la perversité est avérée mais qui n’ont pas eu d’autres témoins que les victimes elles-mêmes. Ce qui est, bien entendu, très souvent le cas dans des affaires impliquant des adultes et des mineurs et ne doit pas être un obstacle à l’investigation des faits. Le malaise provenant, cette fois-ci, du « professionnalisme juridico-financier » supposé de la famille de la victime.

La vision quotidienne à l’entrée du Tribunal de ce mutant qu’est devenu Michael Jackson rajoutant à la sensation d’inconfort. Quels traumatismes a-t-il dû subir pour avoir été obligé de se transformer à ce point ? Quel mal de vivre doit l’habiter pour se transformer au point de changer de couleur, d’ethnie, d’histoire ?



Or les traumatisés sont ceux qui font subir à leur tour le plus de traumatismes aux autres lorsqu’ils parviennent enfin à échapper à leur statut de victime ; Michael Jackson jeté en pâture aux médias depuis l’âge de 5 ans a-t-il pu se construire une identité, des valeurs et un équilibre personnels ?

La question est légitime lorsque l’on applique la maxime : « Quand je m’analyse je m’inquiète, il n’y a que lorsque je me compare que je me rassure… ». Combien d’entre nous ressentent-ils le besoin d’être entourés d’enfants « étrangers », de dormir avec eux, de partager une intimité normalement strictement réservée au cadre familial ?

Bien peu je pense et j’espère !

La renommée mondiale de Michael Jackson doublée de l’inimitié viscérale à son endroit du Procureur ont permis à ce procès de déraper et de quitter le monde « normal ». Lire dans les chefs d’accusation que la victime présumée, de 13 ans au moment des faits, a été obligée de regarder des magazines pornographiques est ridicule, d’autant plus que sa mère était présente dans la propriété.

Lire que Michael Jackson s’est rendu coupable d’une tentative de séquestration de la famille alors qu’il a été prouvé que la mère a été conduite, pendant la période incriminée, chez le coiffeur démontre que l’absence de contrôle personnel du Procureur l’a amené à requérir à tout va afin d’être « sûr d’obtenir quelque chose au moment du jugement ».



Les extrêmes s’annulant, sa « requérite » a sans doute interdit que les bonnes questions soient posées, que des expertises psychologiques sérieuses soient menées et qu’une vision convaincante des faits soit présentée aux jurés.

Un doute énorme n’a pas cessé de planer sur les débats et dans la stricte application du droit, il était dès lors légitime qu’il profite à l’accusé.

Que reste-t-il des débats ?

Une impression de gâchis, un déballage sordide si pénible qu’il enlevait jour après jour sa pertinence à l’accusation alors même que certains faits étaient incontestablement sérieux.

Je me permets de souhaiter que Michael Jackson qui a senti le vent du boulet passer très très près… en tire les leçons qu’il convient et s’interdise à l’avenir tout comportement ambigu car lorsque l’on a charge d’âme, il a 3 enfants, le modèle représenté par les parents et le cadre de vie sont fondateurs de l’équilibre futur de l’enfant….



N’est-ce pas Michael l’ex-enfant prodige qui habite désormais à Neverland ?

A demain…

L'arnaque sur Internet, un métier d'avenir ?

En réponse tout à fait provisoire à cette question d'actualité, voici un nouveau message reçu hier, il est éclairant...

A VOTRE ATTENTION

Bonjour,

Je suis Madame Chantal NGUEMA épouse de Monsieur Georges NGUEMA qui est mort des suites d'arrêt cardiaque récemment. Mon mari était l'ancien directeur de cabinet d'Ange Félix Patassé ancien président déchu de la République Centrafricaine, actuellement en exil politique à Cotonou au Benin après le coup des forces armées.

J'ai trouvé votre adresse en faisant des recherches dans le répertoire commercial
que nous avons au niveau de la chambre de commerce de mon pays. Je voudrais me joindre avec vous dans un partenariat, afin d'investir une somme de 8.000.000$ huit millions de dollars Américain) que mon défunt mari a obtenu en accumulant des dons de la part des Entrepreneurs étrangers avec qui il a octroyé des contrats dans son département. Je voudrais investir cet argent dans votre société si toutefois mon offre vous intéresse.

Etant l'épouse d'un proche de l'ancien président Mr Ange Félix Patassé, mon mari ne
pouvait utiliser le système bancaire ordinaire de notre pays pour faire sortir ces fonds sans que l'on ne retrouve les traces. Et en plus cela lui aurait attiré de graves ennuis. Car actuellement tous les proches de Monsieur Patassé ayant des comptes à l'étranger, ont vu leurs comptes gelés sur la demande du président actuel. Ce qui fait que je me retrouve sans sources de revenu en ce moment.

La situation ci-dessus a incité ma décision à solliciter votre coopération pour prendre en charge ces fonds sous votre garde, pour un futur investissement.

Pour votre aide et vos efforts, vous serrez largement récompensé car je vous réserverais une part égale à 10% de la somme totale, soit 800.000$.

En premier lieu, je vous fais toutes mes excuses pour avoir procédé par ce moyen pour vous contacter pour une affaire de cette envergure. Mais c'est à cause de la confidentialité de ce moyen et aussi au manque de moyens de communications fiables dans mon entourage. Je compte sur vous en tant que personne respectée et honnête pour prendre en charge cette transaction avec sincérité, confiance et confidentialité.

J'ai décidé de chercher une coopération confidentielle avec vous dans l'exécution
de l'affaire décrite ici en dépit du fait que nous ne nous sommes jamais rencontré, j'espére que vous garderez ceci comme secret majeur en raison de la nature de cette transaction.

Je m'arrangerai pour que vous entrez en possession des fonds tout en vous assurant un processus sans heurt. Je voudrais que vous me contactiez dès la réception de ce courrier, tout en m'indiquant vos possibilités et votre bonne volonté pour me permettre de vous donner plus de détails.

Cette affaire exige de votre part une attention particulière et une confidentialité absolue.

J'attends votre réponse à ce courrier quelqu?en soit votre décision. Je vous prie de croire en l'expression de ma plus grande et profonde sincérité. Pour une communication facile, j'aimerai je vous prie votre téléphone personnel. Pour aussi des raisons de sécurité, repondez moi à l'email suivante: chantal_nguema@walla.com

Salutations distinguées.

Mme Chantal NGUEMA.

Si quelqu'un est tenté...

Moi ? Non, merci j'adore voler mais en hélicoptère et je ne me sens pas encore pigeon !

A demain

Du passage du temps et de l’oubli des hommes !

Il y a 14 ans aujourd’hui que Boris Eltsine était élu Président de la République de Russie, 2 mois plus tard un coup d’état communiste mené par Guenadi Ianaev échouait et à la fin de l’année 1991 l’Union Soviétique était dissoute.

Il n’avait fallu qu’à peine plus d’un an et demi après la chute du mur de Berlin (9 novembre 1989) pour que l’idéologie qui l’avait fait naître s’écroule à son tour !

L’oubli des hommes… Il y a une quinzaine d’années, le Monde retenait son souffle, conscient qu’il était d’écrire en direct et en accéléré un nouveau chapitre de l’histoire.



Quinze ans plus tard l’extraordinaire défi du démantèlement du bloc de l’Est, du passage à l’économie de marché, de l’indépendance des peuples et de l’avènement de la démocratie a été emporté par la vague de la consommation.

Hier, un énorme enthousiasme criait à la libération de ces peuples et au rapprochement, aujourd’hui une frénésie matérielle généralisée hurle son addiction pour oublier qu’elle a… oublié !

Oublié qu’une paix stable en Europe était une utopie, oublié que l’URSS était le diable et qu’elle faisait si peur, oublié que le communisme a fait 100 millions de morts !

J’achète donc je suis, je consomme donc je vis, je possède donc j’existe…

« L’Homo Materialis » de ce début de troisième millénaire se rassure comme il peut, j’aimerais lui rappeler qu’elle était l’ambiance en 1991, j’aimerais lui décrire les rues de Moscou, lui raconter le passage de l’URSS à la Russie, lui faire toucher du cœur cet embrasement qui emportait les âmes de mes amis soviétiques qui s’apprêtaient à changer d’Univers.

J’aimerais lui faire partager la naissance d’une liberté, vécue de si près à la faveur de dizaines de séjour moscovites pendant cette période charnière mais… j’aurais trop peur qu’un éditeur me dise « Vous devriez en faire un livre, cela se vendrait bien ! ».

L’avenir, comme la mémoire, ne devrait pas être à vendre, quoique il paraisse que tout ne soit désormais qu’une question de prix…



Partager, voilà ce à quoi je rêve, et j’ai l’impression que l’affection est contagieuse.

Au secours, Camarades Rêveurs, surtout ne nous soignons pas !

A demain

Kofi Annan critique à nouveau l’invasion américaine en Irak !

Hier, le secrétaire général des Nations Unies a mis en garde « les forces irakiennes et multinationales » contre l’usage aveugle de la violence et les arrestations illégales…

Après les commentaires du même Kofi Annan de l’automne dernier qui estimait que « l’invasion de l’Irak était illégale », cette nouvelle prise de position claire et déterminée ne fera qu’attiser le feu qui brûle entre la Maison Blanche et l’ONU depuis que les Américains ont décidé de passer outre l’avis du Conseil de sécurité.

Officiellement pour débarrasser le peuple irakien de Saddam Hussein et rétablir la démocratie, quelques dizaines de milliers de morts plus tard (Qui connaît le vrai coût en vies humaines de cette « libération » ?), la situation semble échapper de plus en plus aux « libérateurs » qui sont chaque jour davantage perçus comme des pilleurs et des cibles.

Leurs dérapages comportementaux, médiatiquement célébrés, ne faisant dans l’esprit des groupes islamistes les plus radicaux que légitimer une résistance farouche qui s’autorise tous les massacres, les innocents payant systématiquement le plus lourd tribut.



Cette escalade de l’horreur, qu’aucune initiative américaine ne semble pouvoir freiner, est accentuée par ce que Kofi Annan appelle « les nombreux signalements d’atteinte aux Droits de l’Homme ».

Car lorsque l’on se prétend investi d’une mission de libération au nom d’un peuple, on se doit d’être irréprochable ou le réveil est douloureux, pour ne pas dire létal… N’est-ce pas W ?

Je voulais souligner aujourd’hui l’importance de ce rapport onusien car ses 25 pages pèsent beaucoup plus que leur poids de papier et d’encre, la conscience du Monde trouvera là, maintenant et surtout demain, la matière qui écrira l’histoire.

Et l’histoire est le terreau des générations futures comme notre présent est le fils des affrontements passés. Que l’organisation des peuples de la Terre ait écrit le 10 juin 2005 que ce qui se passait en Irak n’était pas conforme à la loi des Hommes de notre temps est un espoir pour l’avenir.

C’est bien mais malheureusement d’aucune aide pour les Irakiens qui vont encore mourir aujourd’hui…

A demain

Bac de français et « perle du jour » !

Notre fils aîné passe ce matin l’épreuve écrite du bac de français, on peut donc en déduire facilement que c’est en son honneur que la société Safe Sale Inc. m’a envoyé ce message qui réinvente une langue que je pensais modestement commencer à connaître.

Je vous laisse le plaisir de la découvrir à votre tour, il portait le titre suivant :

Travail a mi-temps pour Tout le monde Manuel Martin

Cher lecteur!

Safe Sale Inc. cherchez hautement organisé, gens responsables pour travail comme notre opérateur du garant, à propos d'expansion de services de notre compagnie et un réseau du nôtre bureaux mondialement.

À présent chambre à louer - l'opérateur du garant est accessible à notre compagnie, le travail est maison-basé.

L'opérateur du garant de la place demande de vous compétences de travail avec un ordinateur et connaissance de services du garant du travail. Il y a une perspective d'augmentation de la carriére. Si vous satisfaites aux exigences à l'opérateur du garant votre travail sera réception de la finance et les marchandises de nos clients, ncluding les plusieurs compagnies, manier et allouer de la finance et les marchandises. Istructions que vous recevrez d'un du nôtre coordinateurs de bureau. Votre salaire dépend de vous: le meilleur vous consultez avec le travail - le précité votre salaire et que plus possible vous pouvez encourager dans notre compagnie.

Exigences à opérateur du garant:

• Réception et accomplir dûment de directives du nôtre coordinateur de bureau dans ce rapport il est nécessaire recevoir e-mail quelques temps dans jour et répondre aux coups de téléphone pendant jour.
• Vous devriez maintenir un compte (comptes) dans banques pour acceptation d'argent de nos clients et comptes ouverts dans les banques accessible a vous sur operateur du bureau des exigences pour besoins de notre compagnie.

Nous offrons la compensation compétitive, y compris salaire bas, ordre, et remboursement de la dépense quantité Approximative de transactions par semaine dépend seulement de vos compétences.

Le Patron paiera à la compensation de l'Employé au taux de $14,400.00 par année, payable une fois par mois dans le jour quand l'Accord est en force.

Commencer à travailler dans notre compagnie à vous c'est nécessaire à nous envoyer votre résumé.

Dés que nous considérerons et nous accepterons votre résumé à vous ce sera nécessaire signer le contrat et envoyer des copies des documents qui fournissent alors votre identite vous sera assigné à notre coordinateur de bureau.

Si vous aviez été intéressés avec notre offre, s'il vous plaît envoyez-nous le résumé à:
job@safe-sales.com

Département du recrutement de Safe Sales Inc.
http://safe-sales.com

Maintenant que vous avez pris connaissance de cette proposition aussi alléchante qu’ésotérique, vous mourrez d’envie de visiter leur site, cela va de soi...

Je l’ai fait pour vous ! (Enfin, pour être franc juste la page d’accueil parce mes logiciels de protection étaient déjà dans tous leurs états et me « conseillaient fortement » de ne pas poursuivre).



Comme quoi le Business peut être honnête, « Escrow » c’est marqué dessus ! On s’en doutait après la lecture de leur « message » mais c’est encore mieux qu’ils le disent eux-mêmes, non ?

Bonne journée

N.B : Pour les pointilleux de l’explication, les sociétés sérieuses qui sont actives dans l’escrow » sont des intermédiaires qui font office de « tiers de confiance » dans des transactions commerciales.

Un vendeur et un acheteur se mettent d’accord, l’acheteur envoie l’argent au tiers. Puis le vendeur envoie la marchandise à l’acheteur qui l’a contrôle, si elle est conforme à leur accord, le tiers envoie alors l’argent au vendeur.

Le phishing et l’homme, c’est comme la poule et l’œuf

Le phishing (Ou hameçonnage) représente un des derniers avatars du développement d’Internet mais il est surtout révélateur du mode de fonctionnement de la race humaine dont une partie cherche toujours à tirer avantage malhonnête de l’autre. Pour ceux qui ne seraient pas encore familiers avec cette nouvelle escroquerie « on line », en voici une démonstration concrète.

Vous recevez un message de quelqu’un vous expliquant qu’une personne est décédée en laissant une fortune importante que pour x raisons sa famille ne peut pas toucher. On vous demande alors votre aide contre un pourcentage du dit héritage, généralement entre 10 et 20% mais cela peut aller beaucoup plus haut.

Si vous donnez suite, vos coordonnées bancaires et personnelles vous seront demandées pour le transfert de l’argent.

Là où la difficulté réside est dans le transfert, parce que bien entendu c’est dans un sens inverse à celui escompté par le pigeon qu’il va s’opérer !

Dernier exemple de message reçu, plus sophistiqué qu’habituellement parce que rédigé avec des trémolos sur les « crimes contre l’humanité », comme si ce cher Mr Mulalo Zwanga connaissait mon engagement pour les droits fondamentaux en partenariat avec le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU.

Vous me pardonnerez de ne pas l’avoir traduit, je pense que la démarche ne méritait pas cet effort :

Mr.Mulalo Zwanga
Chief Accountant,
Accounting department
NationWide Merchant Bank Plc.
Abuja.

Dear Partner,
I would like to ask for your partnership in re-profiling a huge amount of funds.The fund belongs to a foreigner,a Ugandan national,Late Allan Mukuru,director of the IRC's aid programmes in Sierra Leone before his death in a Sierra Leonian air crash in June 2004.You can visit this website for more confirmation on the incident;

http://news.bbc.co.uk/2/hi/africa/3851143.stm

Fervent valuable efforts were made by Nationwide Merchant Bank Plc to get in touch with any of the Late Mr. Allan 's family or relatives but proved to no avail.It was because of this perceived possibility of not being able to locate any of the Late Mr Allan's next-of-kin or relations that our management under the influence of our chairman and some members of the board of directors planned that the fund be declared"un-claimable" and subsequently be donated to a trust fund for the purchase of arms and ammunition to further enhance the course of a war in the central part of Africa solely for Oil and politics.

War is a crime against humanity and in order to avert this crude and negative development, i now seek your permission to have this fund which is now in Abuja,released without any burden to you and also transported to you in cash as late Mr.Allan's next-of kin.

All documents and proofs for fund's movement would be carefully worked out efficiently. I will give you the details but in summary, the funds are coming in cash and this is a legitimate transaction.

You will be rewarded with 20% of the total sum for your partnership. All i need from you is your honesty and co-operation. Keep this confidential and please note that this must be concluded within a short time. I am presently on holidays in London and would work closely to release and move the fund to you in your place.

Get back to me for further information and instructions.

Best Regards

Mr.Mulalo Zwanga


Là où ils font fort, c’est qu’ils se sont donnés la peine de broder autour d’un fait réel et que le site de la BBC pourrait sembler être une caution pour les plus naïfs !





Alors redoublez d’attention, jamais aucun établissement sérieux ne vous demandera de telles informations par simple E-Mail et sans connexion sécurisée avec leur serveur.

A demain !

Et si on parlait de Skype ? Et si on parlait avec Skype ?

De quoi s’agit-il ? Je pense qu’une partie de mes lecteurs sera presque vexée de constater que je consacre une chronique à un instrument qui fait partie intégrante de leur vie quotidienne, pourquoi veut-il nous expliquer quelque chose que nous connaissons si bien ?

En référence à mon propre entourage, je pense malgré tout qu’une majorité de personnes ne sait pas encore qu’il est possible de téléphoner dans le monde entier sans payer la communication et en toute légalité !

Les plus pointilleux d’entre vous me feront remarquer qu’écrire « sans payer la communication » est erroné puisqu’un ordinateur et une connexion Internet sont requis mais vu que vous êtes précisément en train de lire ces lignes, cet équipement fait déjà partie de votre vie de tous les jours, isn’t it?

Comment procéder ?

Vous vous rendez sur le site de Skype (Ici en français) : http://www.skype.com/intl/fr/



Vous téléchargez le logiciel qui s’installera sans difficultés, comme vous êtes prévoyant vous aurez pris la précaution de vous équiper d’un casque avec micro (C’est vraiment pratique de téléphoner les mains libres),



vous terminez la configuration (La procédure est simplifiée à l’extrême) et vous lancez Skype. Il ne vous restera plus qu’à choisir un pseudo (Ou pas !) et à le communiquer à vos amis.

Vous pourrez ensuite surfer dans l’annuaire qui regroupe les quelques 3 millions de personnes qui sont actuellement connectées en permanence (Attention, le logiciel a déjà été téléchargé près de 120 millions de fois !), vous cliquerez sur leur nom, ce qui demandera automatiquement à votre correspondant son autorisation de vous inclure dans la liste des personnes qui pourront directement savoir s’il est en ligne ou pas.

Par la suite, la liste de vos amis sera affichée en permanence ainsi que leur statut (Connecté ou pas), vous souhaitez leur parler ? Un simple clic sur leur nom, une sonnerie de téléphone dans le casque et hop… vous êtes en communication !

Qu’en est-il de la qualité ?

Comme 99% des visiteurs réguliers de ce « Journal du Monde et d’ailleurs » doivent déjà le savoir, nous sommes en cours de production de la série « CyberDodo et les Droits de l’Enfant » en Inde. Hier, j’ai dû faire, comme souvent, un point de la situation avec un membre de l’équipe de production indienne, par habitude, il m’a appelé par téléphone mais la ligne était si mauvaise que nous avons décidé de passer sur Sykpe…

L’heure de discussion « cristal clear » que nous avons eue ensemble fut la plus éclatante promotion imaginable pour la téléphonie gratuite par Internet.

Nous avons tous des amis aux quatre coins du monde, Skype représente une belle opportunité de resserrer des liens que la distance tant à distendre tranquillement mais sûrement. Sans parler de vos relations d’affaire qui considérerons sans doute que vous êtes un gestionnaire avisé en optimisant vos coûts de communication.

Une célèbre publicité affirmait que le futur était déjà là, en ce qui concerne la téléphonie gratuite sur Internet, c’est le cas…

Bonne journée !

N.B : S’il vous manque des informations, visitez la page d’aide disponible en français : http://www.skype.com/intl/fr/help/

Eloge de la liberté d’expression…

L’incarcération récente de Mojtaba Saminejad, un weblogger iranien qui s’est permis de critiquer le régime a pris hier une tournure dramatique avec sa condamnation à 2 ans de prison pour « insulte du Guide suprême » Ali Khamenei.

De plus, comme l’a précisé son avocat Mohammad Saifzadeh, sa peine pourrait être alourdie pour des accusations non encore jugées telles que « insultes contre le Prophète » ou corruption.

Mojtaba Saminejad avait été emprisonné une première fois de novembre 2004 à janvier 2005. Il avait alors payé une caution de plus de 40'000 euros pour recouvrer la liberté mais la relance immédiate de son blog a provoqué le doublement du montant de la caution.

Ne pouvant pas payer, il avait été remis en prison et avait alors entamé une grève de la faim.

Nous qui bénéficions de la liberté d’écrire et de publier, adressons une pensée émue à Mojtaba Saminejad qui croupit dans une des pires prisons d’Iran et dont la résistance morale est mise à très rude épreuve.

Au-delà de ses écrits et de ses prises de position, la liberté d’expression est un droit inaliénable auquel l’Iran souscrira un jour, c’est sûr mais quand ?



Tous les webloggers et autres partisans des droits fondamentaux doivent se faire le relais de sa situation pour qu’il ne paye pas ses idées du prix de sa vie car dans des prisons comme celle dans laquelle il est détenu, des « accidents » surviennent quelquefois, une sorte de malchance dirigée…

Nous pensons à toi Mojtaba Saminejad !

A demain…

La Suisse a remis l’Europe sur les rails !

En ces temps où le continent européen politique marche sur la tête, il est conforme à cette nouvelle « cohérence » que ce soit un pays qui n’a jamais soutenu sa construction qui lui redonne le cap.

Mais qui aurait pu prévoir que les Suisses, souvent présentés comme égoïstes car n’ayant pas soufferts de la guerre grâce à leur neutralité, deviendraient le roc sur lequel une certaine vision européenne pacifique pourrait s’arrimer en ces temps de forte tempête ?

L’exploit n’est pas mince.

Accepter et soutenir une vision qui venait d’être rejetée par 2 de ses piliers historiques démontre à l’envi que « l’on a toujours besoin d’un plus petit que soi ».

On me rétorquera que l’on ne peut pas comparer les consultations française et hollandaise sur la Constitution et l’helvétique sur l’espace Schengen, et on aura raison !

Car, au risque de choquer, j’affirme que le référendum suisse était plus important ! Oui car d’une part, les premières étapes d’une nouvelle relation sont toujours les plus significatives et d’autre part, cette acceptation redonne de la substance à un projet dont les bénéficiaires, enfants gâtés d’une paix récente, avaient perdu le but profond.

Qu’une nation d’à peine 7 millions d’âmes, ensemble chamarré vivant avec 4 langues officielles, improbable confédération de 23 états-cantons laborieusement réunis au cours des siècles autour d’un projet commun destiné à assurer la paix et la prospérité de ses membres, ait pu, ait su reconnaître l’importance de son vote est remarquable.

Ne soyons pas naïfs, la Constitution n’est pas sauvée pour autant mais la confirmation des bases de l’Europe, soit un espace partagé de sécurité et de prospérité (Cela ne vous rappelle rien ?), remet les choses à l’endroit et refixe le cap des nécessaires négociations qui s’ouvriront dans quelques mois sur la Constitution acte II.

Comme quoi, un simple bout de papier avec une croix dessus (Vous savez la croix avec laquelle on proposait de signer aux sauvages illettrés), peut faire beaucoup de choses…



(Le 24 mai dernier, j'étais bien loin d'imaginer l'importance de ce bulletin...)

Bonne journée dans une Europe revigorée…

A demain !

Tunnels routiers, quel est le prix de la vie ?

Le nouvel incendie qui est survenu dans le tunnel routier du Fréjus, qui relie la France et l’Italie, pose encore une fois et d’une bien obscène manière la question de la valeur de la vie humaine.

Car enfin, après la tragédie du Mont-Blanc du 24 mars 1999 que ne savions-nous pas ?

Qu’un camion pouvait transporter des matières dangereuses ? Non ! Qu’il pouvait emprunter les tunnels routiers ? Non ! Qu’il pouvait être victime d’un incendie ? Non ! Que si cet incendie survenait dans un tunnel routier, il pourrait prendre au piège des conducteurs de véhicules ? Non ! Etc… Etc…

Pour prendre la mesure du décalage existant entre la valeur d’une vie et l’âpreté au gain de tant de « responsables », je me permets de reproduire in extenso ma chronique du 2 février dernier ! Que savais-je qu’ils ne savaient pas ?

Rien bien entendu et cette vérité simple s'est encore une fois inscrite en lettres de sang...

Mercredi 2 février 2005

Une chaîne de responsabilités ?



Le procès du Tunnel du Mont-Blanc qui vient de s’ouvrir à Bonneville va poser nombre de questions, des plus pertinentes aux plus absconses, mais il va surtout placer au premier rang de celles-ci une interrogation à l’énoncé relativement simple mais à la réponse ardue :

Y a-t-il un ou des responsables ?

Est-ce la faute du seul conducteur du camion qui a arrêté son véhicule au milieu de la chaussée ? Au lieu d’utiliser une des zones prévues à cet effet, prenant ainsi au piège nombre de ceux qui s’étaient engagés dans le tunnel en leur coupant toute échappatoire…



Ou l’infrastructure, ses concepteurs, ses exploitants voire ses propriétaires sont-ils solidairement responsables de n’avoir pas su anticiper le scénario du drame et donc éviter ses terribles conséquences ?

Le cadre qui sera défini par la Justice est extrêmement important parce qu’il dira si une chaîne de responsabilité peut être retenue comme cause d’un drame ou si ce n’est que le déclencheur qui est condamnable.

En anticipant la réponse, certains imaginent des condamnations multiples diluant au travers d’un sursis généralisé une responsabilité impossible à désigner ou à assumer !

Car, à mon modeste point de vue, la responsabilité de base, primale, est celle du concept de ce tunnel. Trop étroit, mélangeant les sens de circulation, envoyant les uns contre les autres, seulement séparés de quelques dizaines de centimètres, des engins de plusieurs dizaines de tonnes roulant à plus de 70 kilomètres/heure.



C’est un miracle que le drame ne se soit pas produit avant et du fait d’un choc frontal entre 2 mastodontes de la route chargés de matières dangereuses et/ou simplement inflammables. Choc qui aurait pu être le résultat de tant de causes possibles : pneu éclaté, assoupissement d’un chauffeur, défaillance mécanique, etc…

Choc qui pourrait survenir demain, après-demain ou n’importe quand du fait de la réouverture opérée dans des conditions techniques comparables à celles du drame (Circulation à double sens réintroduite après quelques semaines, largeur des voies, etc…).

Je me rappelle le tollé européen lorsque mes compatriotes ont voté « l’Initiative des Alpes » obligeant les autorités suisses à recourir au ferroutage pour les futurs développements de tunnels…

Les camions sur des trains pour la sécurité des usagers, la tranquillité des riverains et le respect de la Nature ! C’est sûr cela représente un coût mais j’aime cette phrase d’un personnage d’un de mes livres qui résume mon sentiment sur bien des hommes de notre époque :

« L’argent, ce poison qui irrigue le cœur des hommes dévoyés avant de les tuer... »

Et si on y repensait avant le prochain drame ?

En hommage à nos 39 semblables morts au kilomètre 6 du tunnel du Mont-Blanc, le 24 mars 1999…


P.S: Toutes ces réflexions sont bien entendu valables pour tous les tunnels routiers alpins, à ce propos visitez l'excellent site de l'Initiative des Alpes : www.initiative-des-alpes.ch

Que signifient les rêves ?

Question qui doit sans doute préoccuper l’humanité depuis des millénaires et que je partage aujourd’hui avec vous parce que ma nuit fut si intense que je me demande encore comment notre cerveau est capable de générer tant d’images, de sons, de sensations, de mondes et de les rendre si réels ?

J’ai fait cette nuit avec mes fils un autre pèlerinage, nous étions dans un pays de montagnes noires et vertes, avec beaucoup de passages naturels sous ces montagnes pour accéder à la vallée suivante.

Cette nature avait une odeur aussi enivrante que forte, les couleurs étaient magnifiques dans leur diversité. Nous marchions sur des sols divers, traversions des rivières, franchissions des passages si différents qu’ils en devenaient initiatiques.

J’ai vécu un moment merveilleux, si merveilleux que je me pose à mon tour la question, est-ce possible que ce ne soit que des rêves ? Que mes neurones surchargés par tant d’activité aient simplement besoin de décharger la nuit en créant des environnements oniriques de hasard ?

Etait-ce, autre explication standard, une manière naturelle d’évacuer des tensions, des complexes, des traumatismes qui viendraient pour certains depuis l’enfance ? Mes 7 ans de thérapie avec un homme remarquable ayant pas mal visité ces concepts de miroir de l’intérieur…

Etait-ce, au contraire, une fenêtre ouverte sur une autre réalité, sur d’autres dimensions du mystère humain ?



Ce matin, les jambes encore lourdes et l’âme toujours légère de mon périple de cette nuit, je vais pencher pour l’extraordinaire chance qui nous serait donnée de jeter un coup d’œil sur des univers qui attendent les humains que nous serons quand nous ne serons plus ceux-là…

Excellente journée, excellente nuit… et à demain !

Crise européenne = Diagnostic !

Nous sommes allés manger hier à midi, Alice et moi, sur la plage « Bambou » de Nice. Carpaccio et tartare de saumon maison avec taboulé, très sympathique moment…

Nous avons abordé beaucoup de sujets, l’Europe notamment, pour nous étonner de l’évolution en cours mais sans parvenir à élaborer d’explications satisfaisantes.

Puis sur le chemin du retour, le choc, la révélation !

Tout était clair devant nos yeux, l’Europe avait pris une tuile et en était devenue borgne !

Quoi, vous ne me croyez pas ? Vous me soupçonneriez d’un excès de zèle créatif, d’un délire d’imagination, d’une aimable invention ? Bon, vous souhaitez du concret, du palpable, du contrôlable ?

Voilà ce que nous avons vu, le terme est choisi, en quittant la plage :



Tout est dit, la « Tuile » qui rend « borgne » et l’aspect médical de la chose ! Notez que cela laisse un espoir, cela peut donc se soigner… mais comment ?

Un suppositoire ?

A demain…

Nouveau théorème « Martin » sur l’Europe

Après avoir été sur le Chemin de Compostelle l’auteur du théorème « Le nombre de pèlerins est inversement proportionnel au nombre de kilomètres qu’il reste à accomplir », le difficile parcours de construction européenne m’en inspire malheureusement un autre :

« Dans l’Europe du début du troisième millénaire, la mécanique quantique humaine fait que les 5% qui nous divisent sont plus gênants que les 95% qui nous rassemblent »

La montée en flèche du « Nee » hollandais depuis le « Non » français le démontre à l’envi. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’une identité sensible commune aurait émergé naturellement, à l’extérieur du carcan réglementaire, que nenni !

Car les raisons qui ont poussé nos amis Hollandais à refuser à leur tour la Constitution comportent de nombreuses différences avec les motivations françaises pour quelques inquiétantes similitudes.

Le refus d’hier est basé sur un attachement fort à une certaine idée de la liberté citoyenne que les Hollandais craignaient de voir remise en cause, la « Dutch way of Life », ceci représente la part spécifique du vote du 1 er juin.

La part commune est d’une part, le rejet d’une immigration ressentie comme trop importante et surtout encouragée par ce texte et d’autre part, le souhait insoutenable sur le plan économique de l’abandon de l’Euro qui serait pour nombre de Hollandais la raison de leurs difficultés économiques.

Je tire d’ores et déjà un parallèle prospectif avec la Grande-Bretagne qui, actuellement, rejetterait le Traité à plus de 70% parce que trop « socialisant » désirant fortement une approche plus libérale ! Heureusement, la question ne se posera que dans plus d’un an, espérons que d’ici là, les mentalités aient évolué… et dans un sens harmonieux.

« Nee » cela me fait penser à : Négation Electorale Européenne, à moins que ce ne soit :

Navigation Européenne Egotique

A demain !