05.12.05
Lundi 5 décembre
Jour anniversaire de la mort de Wolfgang Amadeus Mozart
Depuis l’extraordinaire film de Milos Forman « Amadeus », il y a déjà plus de 20 ans, notre époque s’est réappropriée Mozart comme l’ont fait toutes celles qui l’ont précédée.
A l’égal d’Einstein en physique, il symbolise le génie humain dans tout ce qu’il a de plus merveilleux et d’incompréhensible.
Né à Salzbourg, le 27 janvier 1756, dans une famille de musiciens, il montre très vite sa prédisposition puisque l’histoire affirme qu’il n’avait que 3 ans lorsqu’entendant son père violoniste donner une leçon à sa sœur aînée, il chanta l’air tout seul puis apprit très vite à lire les notes.
Ce qui est tout simplement extraordinaire car pour donner une référence à ceux qui n’en auraient pas, notre plus jeune fils ayant été « détecté », il suit depuis le mois de septembre dernier une scolarité adaptée en partageant son temps entre l’école et l’académie de musique.
Il déchiffre effectivement les partitions mais il a 6 ans !
Mozart n’a jamais été à l’école car son père, conscient du génie de son fils et, appréciation personnelle, surtout du potentiel financier qu’il représente va lui organiser une « tournée » dans les plus grandes cours d’Europe, ce premier « Mozart Tour » va durer presque 4 ans.
Wolfgang ne rentrera à Salzbourg qu’à l’âge de 11 ans…
Sa vie est désormais tracée, il y a longtemps qu’elle lui a échappé. Il va tenter de trouver un équilibre entre ce flot créatif qui déborde littéralement de lui et ses aspirations à fonder une famille et mener une existence « normale ».
Ses dons incomparables s’expriment par fulgurances, il compose des symphonies en un mois et donne l’impression de n’exister qu’à travers ses performances inouïes, comme s’il ne pouvait pas être aimé pour lui-même.
L’éternel drame de l’enfant doué dont le génie empêche un développement harmonieux de sa personnalité…
Mozart a vécu la conjonction d’un immense talent et d’un père capable de le remarquer et de le faire prospérer ; tout en étant parfaitement incapable de laisser à son fils l’espace nécessaire pour exister en tant qu’enfant.
C’était un fils des étoiles qui à l’égal d’une météorite brille de mille feux sous les regards émerveillés des hommes aux pieds lourds et s’éteint rapidement dans le froid de l’éther.
Comme ces cailloux noircis, dont on ne connaît pas l’origine, son corps fut perdu mais sa magie continue de nous éblouir.
J’avais envie de rappeler aujourd’hui que sa souffrance fut sans doute aussi grande que le bonheur ressenti à l’écoute de son œuvre…
Merci à lui à travers les siècles pour ce que ses 36 années de vie nous ont donné et à demain
by Manuel at 08:26:08
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